Les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire d'Ohi, dans l'ouest du pays, seront redémarrés sous six semaines.
Les réacteurs de la centrale d'Ohi, dans l'ouest du pays, vont être relancés, malgré une opinion publique hostile. Les 50 réacteurs japonais sont à l'arrêt depuis la catastrophe de Fukushima.
Annoncée la semaine dernière,
la décision a été confirmée ce samedi: le gouvernement japonais
autorise le redémarrage de deux réacteurs nucléaires de la centrale
d'Ohi, dans l'ouest du pays. Jugés sûrs par l'Agence de sécurité
nucléaire, ce seront les premiers réacteurs, sur les cinquante que
compte le pays, à être relancés depuis l'arrêt complet du parc suite à
la catastrophe de Fukushima en mars 2011.
«Nous avons décidé ce redémarrage et les préparatifs d'une relance effective sont en cours», a expliqué le ministre de l'Industrie, Yukio Edano. La remise en activité des deux réacteurs prendra six semaines, selon leur exploitant Kansai Electric.
Cette annonce intervient avant le pic de demande de la saison chaude, où la climatisation tourne à plein régime. Mais pour le premier ministre Yoshihiko Noda, «ce n'est pas qu'un problème de pénurie cet été» mais une nécessité pour ne pas freiner l'activité économique du pays qui s'accélère. «Si tous les réacteurs qui fournissaient 30% de l'électricité du Japon sont arrêtés, la société japonaise ne peut pas survivre», avait-il déclaré la semaine dernière.
Le gouvernement japonais a de son côté assuré que la politique de réduction de la dépendance à l'égard de l'atome à l'horizon 2030 n'était pas remise en cause. Il a néanmons prévenu qu'environ vingt autres réacteurs ont subi des examens et que s'ils étaient jugés sûrs, ils pourraient être à leur tour redémarrés.
«Nous avons décidé ce redémarrage et les préparatifs d'une relance effective sont en cours», a expliqué le ministre de l'Industrie, Yukio Edano. La remise en activité des deux réacteurs prendra six semaines, selon leur exploitant Kansai Electric.
Cette annonce intervient avant le pic de demande de la saison chaude, où la climatisation tourne à plein régime. Mais pour le premier ministre Yoshihiko Noda, «ce n'est pas qu'un problème de pénurie cet été» mais une nécessité pour ne pas freiner l'activité économique du pays qui s'accélère. «Si tous les réacteurs qui fournissaient 30% de l'électricité du Japon sont arrêtés, la société japonaise ne peut pas survivre», avait-il déclaré la semaine dernière.
Un «feu vert hâtif et dangereux» selon Greenpeace:
Une majorité de l'opinion japonaise est pourtant hostile à la relance de l'énergie nucléaire. Une dizaine de milliers de manifestants se sont rassemblés hier soir pour s'opposer à cette mesure et une pétition pour abandonner l'énergie atomique a recueilli 7,5 millions de signatures. «Le feu vert hâtif et dangereux du premier ministre Noda au redémarrage de la centrale nucléaire d'Ohi ne tient pas compte de l'avis des experts en matière de sécurité et de l'hostilité de l'opinion; il menace inutilement l'environnement japonais, son peuple et son économie», s'est, de son côté, indignée Greenpeace dans un communiqué.Le gouvernement japonais a de son côté assuré que la politique de réduction de la dépendance à l'égard de l'atome à l'horizon 2030 n'était pas remise en cause. Il a néanmons prévenu qu'environ vingt autres réacteurs ont subi des examens et que s'ils étaient jugés sûrs, ils pourraient être à leur tour redémarrés.
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