Laurent Habib.
L'ex-patron d'Euro RSCG C & O et directeur général du groupe Havas rachète les agences Ligaris, Plan Créatif et Ministère pour créer une nouvelle enseigne.
Deux mois après son départ surprise d'Euro RSCG C & O, l'une des principales agences de communication corporate en France et filiale de Havas, Laurent Habib
rebondit en créant une nouvelle structure, baptisée Babel, née de la
fusion de trois agences: Ligaris, spécialisée dans le corporate, Plan
Créatif, un groupe expert en innovation et design, et Ministère, une
agence Web positionnée sur le CRM (relation client) et l'e-commerce. Le
nouvel ensemble, qui vise au moins 18,5 millions d'euros de marge brut
l'an prochain pour un effectif de 180 personnes, couvrira tous les
champs de la communication, du corporate à l'identité de marque, en
passant par les relations publiques ou le numérique.
«Je crois en la communication transformatrice, c'est-à-dire en l'idée que la marque doit être un outil de transformation pour les entreprises», explique Laurent Habib, auteur en janvier dernier d'un ouvrage, «La Force de l'immatériel» (PUF), qui prend acte de l'avènement de l'économie immatérielle et du déplacement de valeur qu'il engendre pour en tirer toutes les conséquences au plan de la communication.
Laurent Habib, qui s'est endetté auprès des banques pour mener à bien l'opération, a prévu une trentaine de recrutements pour muscler le nouvel ensemble en stratégie et en «social media», mais surtout en publicité classique, métier qui n'était couvert par aucune des trois agences qui vont fusionner. Babel devra marier des cultures qui ne font pas toujours bon ménage dans les agences. «Babel, c'est la métaphore de la volonté d'élévation et le dépassement des incompatibilités de langages», souligne le patron qui, après avoir été longtemps le bras droit de Stéphane Fouks avant de piloter C & O, devient son seul et unique patron.
«Je crois en la communication transformatrice, c'est-à-dire en l'idée que la marque doit être un outil de transformation pour les entreprises», explique Laurent Habib, auteur en janvier dernier d'un ouvrage, «La Force de l'immatériel» (PUF), qui prend acte de l'avènement de l'économie immatérielle et du déplacement de valeur qu'il engendre pour en tirer toutes les conséquences au plan de la communication.
Laurent Habib, qui s'est endetté auprès des banques pour mener à bien l'opération, a prévu une trentaine de recrutements pour muscler le nouvel ensemble en stratégie et en «social media», mais surtout en publicité classique, métier qui n'était couvert par aucune des trois agences qui vont fusionner. Babel devra marier des cultures qui ne font pas toujours bon ménage dans les agences. «Babel, c'est la métaphore de la volonté d'élévation et le dépassement des incompatibilités de langages», souligne le patron qui, après avoir été longtemps le bras droit de Stéphane Fouks avant de piloter C & O, devient son seul et unique patron.
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