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jeudi 14 juin 2012

Le CAC 40 navigue autour des 3000 points.

A trader speaks on the phone at a bank in LisbonLes opérateurs voient l’Espagne se rapprocher de la catégorie spéculative chez Moody’s.

 L’indice, qui est passé sous les 3000 points, recule de 0,73 % à la mi-séance. Les marchés accusent le coup après la dégradation de l’Espagne par Moody’s. Ils attendent aussi des statistiques aux États-Unis.

L’atmosphère reste maussade ce jeudi à la Bourse de Paris. Le CAC 40 cède 0,73 % en milieu de séance à 3008 points. En fin de matinée le CAC 40 est repassé sous le seuil des 3000 points, touchant un plancher à 2993,71 points. La veille, il avait terminé sur un recul de 0,55 % après avoir joué au yo-yo pendant la séance.
L’Italie qui se trouve depuis quelques jours dans le collimateur des marchés a emprunté aujourd’hui 4,5 milliards d’euros à moyen et long terme, atteignant ainsi son objectif maximum, mais à des taux en très forte hausse.
Cette nouvelle ajoute de la tension sur des marchés déjà préoccupés par l’aggravation de la crise de la dette en zone euro. Hier, Moody’s a abaissé de trois crans, à «Baa3», la note d’endettement de long terme de l’Espagne. Selon elle, le plan d’aide de 100 milliards d’euros aux banques risque d’«accroître encore le poids de la dette supportée par le pays». Avec ce nouveau coup de boutoir, l’Espagne se rapproche dangereusement de la catégorie spéculative. La petite agence américaine Egan-Jones a aussi dégradé l’Espagne à «CCC +» contre «B» auparavant.

Opération séduction pour garder la Grèce en zone euro:

Moody’s a dans la foulée enfoncé un peu plus Chypre dans cette catégorie spéculative en dégradant la note du pays à «Ba3». «La raison principale du changement de note est la hausse concrète de la probabilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro, et de ce fait l’augmentation du montant probable du soutien que le gouvernement pourrait devoir accorder aux banques chypriotes», a expliqué l’agence.
La tension est d’autant plus vive sur les marchés que le sort de la Grèce reste indéterminé. Les élections législatives auront lieu dimanche et scelleront en partie l’avenir du pays au sein de la zone euro. Interrogé par la télévision grecque, le président François Hollande a fait savoir qu’une sortie du pays n’était pas une option. L’Allemagne a laissé entendre qu’elle serait prête à assouplir les conditions du plan d’austérité imposé à Athènes.
Seule bonne nouvelle du jour, l’institut allemand IfW a annoncé aujourd’hui le relèvement de sa prévision de croissance cette année en Allemagne à + 0,9 %, au lieu de la hausse de 0,7 % qu’il prévoyait en mars dernier.
Les Européens devraient être mis sous pression par leurs partenaires à l’occasion du sommet du G20 qui se tiendra lundi et mardi à Los Cabos au Mexique.

L’euro et le pétrole en baisse:

Sur les marchés de changes, l’euro ne parvient pas à remonter la pente face au dollar. La monnaie unique recule de 0,12 % face au billet vert en fin de matinée à 1,2552 dollar. Sur les marchés pétroliers: le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en juillet grignote 0,17 % à 82,55 dollars, et le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance recule de 0,48 % à 96,63 dollars.
L’attention des opérateurs devrait ce jeudi se focaliser aussi sur les indicateurs du jour. Les prix à la consommation ont baissé (-0,3%) aux Etats-Unis en mai pour la première fois en deux ans aidés par une chute des coûts de l’énergie. A noter également, les nouvelles inscriptions au chômage ont affiché une hausse début juin, selon des chiffres publiés aujourd’hui par le département du Travail, qui ont confirmé que la conjoncture sur le marché de l’emploi a cessé de s’améliorer.

Valeurs à suivre:

France Télécom (-0,25 % à 9,66 euros)
L’opérateur juge possible de rapatrier ses centres d’appel en France à condition de pouvoir continuer à les faire fonctionner 24 heures sur 24, a déclaré mercredi son directeur financier, Gervais Pellissier.
Unibail-Rodamco (-0,07 % à 135,85 euros)
La foncière française a annoncé jeudi l’acquisition pour 383 millions d’euros auprès du fonds allemand Perella Weinberg de plusieurs participations dans le domaine des centres commerciaux.
Maurel et Prom (-8,09 % à 11,31 euros)
Le groupe n’a pas été contacté par le groupe pétrolier Royal Dutch Shell en vue d’un rachat, a déclaré son PDG aujourd’hui lors de l’assemblée générale de l’entreprise parapétrolière française
LVMH (-2,40 % à 115,75 euros)
Le groupe de luxe a acheté cette semaine la maison Arnys, célèbre tailleur masculin de la rue de Sèvres, dans le VIIe arrondissement de Paris.
Credit Agricole (-1,60 % à 3,04 euros)
La banque travaille à des plans prévoyant un abandon de sa filiale grecque Emporiki ou une fusion de celle-ci avec un conglomérat de banques helléniques dans le cas où Athènes quitterait la zone euro, a rapporté mercredi le Wall Street Journal, citant une source proche du projet.
Technicolor (+4,90 % à 1,92 euros)
Le fonds d’investissement américain Vector Capital a annoncé hier soir un relèvement de son offre face à celle de JPMorgan Chase.
Bioalliance Pharma (+1,2 % à 3,36 euros)
Le groupe a annoncé mercredi la signature d’un accord de licence exclusif avec une filiale du groupe israélien Teva Pharmaceutical Industries pour commercialiser en Israël l’acyclovir Lauriad, un traitement de l’herpès labial.
Groupe Partouche (-10,66 % à 1,09 euros)
Le groupe a fait état mercredi d’une baisse de 6 % de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, à 103,7 millions d’euros, conséquence de la baisse du produit brut des jeux, qui touche selon lui la quasi-totalité des casinos.

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