Environ deux tiers des cadres ont déjà négocié ou vont demander une valorisation de salaire, selon un sondage Cadremploi réalisé pour le JDD.
Le verre semble à moité vide chez les cadres. Ils sont en effet 61% à
n'envisager aucune augmentation de salaire pour l'année à venir, selon
une enquête réalisée pour le Journal du Dimanche. Et même les
plus optimistes, qui s'attendent à une revalorisation salariale,
l'envisagent inférieure à 2% pour 42% d'entre eux. Certes, le salaire
n'est pas leur unique source de motivation, mais ils sont 76% à affirmer
que si leur revenu n'évolue pas, ils chercheront un autre emploi.
Les cadres n'auront pas uniquement les yeux rivés vers leur fiche de
paie. Ils accordent aussi de l'importance à la reconnaissance (16%), au
télétravail (16%) et aux formations (16%). Le téléphone portable, les
primes, l'intéressement et le 13ème mois rentrent également en
considération. Les avantages annexes sont une chose mais cela ne
suffirat pas. 75% des 1003 cadres interrogés sur le site Cadremploi.fr
ont déjà négocié ou s'apprêtent à le faire. La moitié d'entre eux compte
même négocier plus de 5% d'augmentation.
Une loi pour plafonner les salaires des dirigeants:
Autre enseignement de cette enquête effectuée ces derniers jours: les
écarts de salaire entre les employés et les grands patrons. Dans un
contexte économique morose et tendu, plus de 70% des personnes
interrogées se sont dites «choquées» par les hauts revenus des
dirigeants du CAC 40 et estiment, pour les trois quart d'entre elles,
que ces différences de salaire sont «indécentes». Ainsi, l'étude met en
avant qu'une majorité serait «favorable», voire «tout à fait favorable»,
à une loi limitant la rémunération des dirigeants. Cette proposition
figure dans le programme de François Hollande et est déjà appliquée dans
les entreprises publiques depuis juin 2012.
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