L'indicateur de confiance des ménages allemands a progressé en juillet. Il se rapproche de son plus haut niveau d'avant crise. L'embellie se confirme aussi du côté des entreprises.
Voici un marqueur très important pour la chancelière allemande, Angela Merkel,
à 50 jours des élections législatives. Le moral des Allemands est au
beau fixe. L'indice de confiance GfK a progressé en juillet à 6,8 points
et devrait atteindre 7 points en août selon les projections de
l'institut. Il se rapprocherait ainsi de son plus haut niveau, atteint
en septembre 2007 avant la crise économique. «Il n'y a pas que la météo
qui s'est montrée estivale ce mois-ci, les consommateurs allemands aussi
sont au sommet de l'été», a commenté l'institut dans un communiqué.
C'est
le signe que «la consommation privée affirme son importance comme
soutien fiable de la conjoncture allemande», a complété GfK. Ce qui
permettrait de prendre le relais des moindres performances sur le front
des exportations, moteur traditionnel de l'économie allemande. L'Allemagne pâtit de la récession en zone euro, en particulier des difficultés des pays du Sud.
Accélération de la croissance en fin d'année:
Les
Allemands se montrent plus optimistes qu'il s'agisse de l'évolution de
la conjoncture économique - cette composante de l'indice a augmenté de
4,3 points contre 1,1 en juin - ou de leur propre situation. S'ils sont
positifs sur leurs futurs revenus, c'est dû aux meilleures perspectives
sur le marché de l'emploi et à une inflation modérée. «Les travailleurs
allemands se voient en comparaison avec le reste de l'Europe dans une
position confortable», explique GfK. De fait, l'Allemagne affiche l'un
des taux de chômage les plus faibles des pays développés, de 5,3% en mai
dernier selon les chiffres de l'OCDE, contre 10,9% en France et 12,2%
en zone euro.
L'embellie se confirme aussi du côté des
entreprises. Le climat des affaires a encore progressé en juillet à
106,2, après les hausses enregistrées en mai et juin. Ceci laisse
présager un redressement progressif de l'économie outre-Rhin après une
contraction fin 2012 et un premier trimestre 2013 morose. Une
amélioration confirmée la semaine dernière par la forte hausse de
l'indicateur avancé des directeurs des achats. Bruxelles table sur une
accélération de la croissance, à 1,8% du PIB en 2014 contre 0,4% cette
année.

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