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lundi 7 mai 2012

Retraites : un retour partiel aux 60 ans.

En 2010, les syndicats, appuyés par la gauche, ont mobilisé contre la réforme Woerth des retraites.
En 2010, les syndicats, appuyés par la gauche, ont mobilisé contre la réforme Woerth des retraites.


 François Hollande ouvrira au second semestre une négociation avec les partenaires sociaux.





Une mesure d'urgence, puis un grand débat. Voilà le projet du nouveau président en matière de retraite. Le changement immédiat, présenté pendant la campagne comme un correctif à la réforme Woerth au nom de la justice sociale, consistera à permettre aux personnes ayant cotisé 41 ans de toucher une pension dès 60 ans - une extension du dispositif «carrières longues» de François Fillon (2003).
Pour en bénéficier, il faudra avoir travaillé sans interruption dès 19 ans. Les trimestres «validés» sans avoir été cotisés (chômage, congé parental...) ne compteront pas dans le calcul des 41 ans. L'entourage du candidat Hollande a néanmoins estimé que 150.000 personnes par an profiteraient du dispositif, sur environ 600.000 nouveaux retraités. D'un coût croissant au fil des ans (5 milliards en 2017), il sera financé par une hausse progressive d'un point des cotisations retraite, partagée entre salariés et entreprises.
Mais il s'agit d'une simple dérogation à l'âge légal - porté peu à peu à 62 ans -, pas d'une abrogation de la loi Woerth. Et la durée de cotisation pour une pension à taux plein devrait continuer à croître avec l'espérance de vie. François Hollande s'est bien gardé de promettre une remise à plat aux contours définis. Le nouveau chef de l'État compte ouvrir une négociation avec syndicats et patronat au second semestre, au cours de laquelle tous les sujets seront mis sur la table: âge, durée, financement, système par points…

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