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jeudi 10 mai 2012

Wall Street fait un petit pas en avant.

Traders work on the floor of the New York Stock Exchange at the end of the trading day in New York
Les opérateurs américains resteront attentifs à la situation en zone euro.

La Bourse de New York aborde la séance en petite hausse, portée par une chasse aux bonnes affaires. L’inquiétude sur la zone euro et l’impasse politique en Grèce limitent l’enthousiasme des investisseurs.

Les marchés d’actions américains devraient ouvrir en légère hausse ce jeudi. Les futures sur Standard & Poor’s 500 et sur Nasdaq 100 avancent respectivement de 0,59 % et de 0,37 % à 30 minutes du début de séance. Mercredi, la Bourse de New York a terminé en baisse, minée par les inquiétudes sur la zone euro.
La volatilité devrait encore être forte sur les marchés américains en l’absence d’indicateur économique majeur. Les marchés resteront focalisés sur la Grèce, toujours sans gouvernement quatre jours après les élections législatives qui ont fait la part belle, dimanche, aux partis anti-austérité. Alexis Tsipras, chef de file de la Coalition de la gauche radicale hostile aux conditions de l’aide internationale à la Grèce, a renoncé hier soir à former un gouvernement.
Athènes va recevoir ce jeudi 4,2 milliards d’euros sur les 5,2 milliards que la troïka -BCE, Commission européenne et Fonds monétaire international- devaient lui verser à cette date. Ils estiment que le pays n’a pas besoin du milliard restant dans l’immédiat. Mais pour les spécialistes d’IG Markets «Athènes risque d’être à court de liquidités dès le mois de juillet si elle n’obtient pas d’autres versements».

Nouveau signe de ralentissement en Chine:Autre mauvaise nouvelle, le commerce extérieur de la Chine, devenu l’un des principaux moteurs de la croissance mondiale, a été fortement excédentaire en avril, mais la croissance des échanges s’est encore ralentie, en raison de la faiblesse des importations, tandis que les exportations continuaient de souffrir de la crise en Europe. Les Bourses asiatiques ont aussitôt accusé le coup.
Sur le front macroéconomique, les prix à l’importation aux Etats-Unis ont enregistré en avril leur plus forte baisse en 10 mois en raison d’une chute des coûts énergétiques. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement diminué aux Etats-Unis, à 367.000 contre 368.000 (révisé) la semaine précédente.
Sur le marché des changes, l’euro s’appréciait contre le dollar, à 1,2961 dollar, contre 1,2932 dollar la veille au soir. Les cours du pétrole poursuivaient leur déclin dans les échanges électroniques en Asie: à 96,73 dollars pour le baril de «light sweet crude» et à 113,16 dollars le baril de Brent.
Les valeurs à suivreDu coté des valeurs, Cisco a annoncé hier après la clôture de Wall Street un bénéfice supérieur aux attentes des analystes pour le troisième trimestre, mais des prévisions très inférieures aux attentes. Le bénéfice net part du groupe est ressorti en hausse de 20 % sur un an à 2,2 milliards de dollars pour le troisième trimestre de son exercice décalé. Le patron de Cisco a toutefois affirmé que son groupe avait besoin d’un environnement «moins incertain aux États-Unis et en Europe» et «n’aimait pas la tendance des dépenses des entreprises dans les technologies».
Toujours après la clôture des marchés mercredi, le groupe de médias News Corporation de Rupert Murdoch a publié des résultats trimestriels dépassant les attentes. Le bénéfice net du troisième trimestre de l’exercice décalé s’affiche à 937 millions de dollars, en hausse de 47 % sur un an. Le chiffre d’affaires a progressé de 2 % à 8,4 milliards de dollars. Ces résultats comprennent le manque à gagner en termes de recettes générées par le tabloïd britannique News of the World, fermé précipitamment l’été dernier en raison du scandale des écoutes.
Activision Blizzard, premier éditeur de jeux vidéo aux Etats-Unis, filiale du français Vivendi, a fait état, pour le premier trimestre, d’un bénéfice par action ajusté à 0,06 dollar contre 0,03 dollar il y a un an. Le chiffre d’affaires ajusté est ressorti à 587 millions de dollars, en baisse de 22,3 %.
Chevron et Royal Shell devraient remporter deux appels d’offres pour l’exploration et le développement de deux champs de gaz de schiste à fort potentiel en Ukraine pour lesquels Eni, Exxon et TNK-BP étaient également candidats, apprend-on de source du gouvernement.

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