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jeudi 31 janvier 2013

Goodyear: un test pour Montebourg.

Arnaud Montebourg sur le site de Goodyear Amiens-Nord, en septembre 2011.
Arnaud Montebourg sur le site de Goodyear Amiens-Nord, en septembre 2011.

Depuis qu'est connue l'intention de la direction de Good­year de fermer son usine, le ministre du Redressement productif est resté modéré dans ses propos, discret même.


Après Renault, et sa décision de supprimer 7500 emplois en France, le cas Goodyear sera-t-il une nouvelle occasion d'illustrer le virage sur l'aile opéré depuis le début de l'année par Arnaud Montebourg, patent, même si l'intéressé s'en défend? De fait, ces derniers jours, depuis qu'est connue l'intention de la direction de Good­year de fermer son usine, le ministre du Redressement productif est resté modéré dans ses propos, discret même. Interrogé mercredi à l'Assemblée nationale, il s'est gardé de toute envolée lyrique. Son objectif: «Éviter le pire». Aux yeux d'Arnaud Montebourg, c'est «encore possible» par la négociation avec les syndicats, la direction et le repreneur potentiel, l'Américain Titan. Ni menace, ni poing tapé sur la table, ni projet de nationalisation temporaire. Comme dans le cas Renault, le principe de réalité s'impose désormais. Les buts de guerre se sont adaptés: l'essentiel, c'est «d'échapper à l'application d'un plan social», a expliqué Arnaud Montebourg aux députés. Pas de plan social, c'était aussi l'acquis revendiqué par Jean-Marc Ayrault dans le cas de Florange.

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Le repreneur éventuel aux abonnés absents:

Goodyear veut fermer son usine d'Amiens.

Le site d'Amiens emploie 1250 postes.
Le site d'Amiens emploie 1250 postes.

La direction a présenté aux élus un projet de fermeture de son site situé dans le nord de la France. 1173 postes sont menacés.


Depuis la fin de la semaine dernière, les craintes étaient fortes sur une annonce autour de la fermeture du site Goodyear à Amiens. La direction vient de confirmer au cours d'un comité central d'entreprise sa décision de fermer ce site, qui emploie actuellement 1250 salariés. 1173 postes sont menacés par cette décision. La production de pneus à Amiens Nord a engendré en 2011 une perte cumulée de 61 millions d'euros, selon la direction.
Dans un communiqué, la direction estime que la fermeture de l'usine «est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses». La CGT a aussitôt appelé à la grève et à un rassemblement sur le site d'Amiens de tous les salariés de Goodyear en France le 12 février, date d'un nouveau comité central d'entreprise où devraient être exposés les détails du projet.
Dans la foulée de cette annonce, des élus socialistes de Picardie ont demandé au gouvernement de «rejeter» la décision du fabricant de pneus américain Goodyear, la jugeant «incompréhensible», et de proposer une «alternative». Les élus «en appellent au gouvernement pour que la décision unilatérale du groupe soit rejetée, et qu'une alternative prenant en compte les potentialités du site Goodyear d'Amiens (...) soit proposée», dans un communiqué signé par la députée de la Somme Pascale Boistard, le président du Conseil régional de Picardie, Claude Gewerc, le président du Conseil général, Christian Manable, et le maire d'Amiens, Gilles Demailly.

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Des élus PS interpellent le gouvernement:

mercredi 6 juin 2012

Goodyear abandonne des licenciements .

La direction de Goodyear a confirmé aujourd'hui abandonner les licenciements au profit d'un plan de départs volontaires, alors qu'un plan social visant à mettre un terme à l'activité de pneus tourisme à l'usine Goodyear d'Amiens-Nord a été plusieurs fois invalidé par la justice. 817 postes (sur les 1.300 que compte le site) étaient concernés, tandis que des négoiations étaient ouvertes avec Titan pour reprendre l'activité pneus agricoles.
"La direction de GDTF (Goodyear Dunlop Tires France) confirme" que dans le cadre de discussions avec la CGT Amiens-Nord "il n'est plus question de licenciements contraints mais uniquement d'un plan de départs volontaires", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Hier, un responsable de la CGT avait déclaré Il n'y aura aucun licenciement contraint", a affirmé à l'AFP Mickael Wamen, représentant CGT chez Goodyear, ce qui enterrerait de fait le plan social. La direction avait alors refusé de confirmer. Le syndicaliste avait également affirmé qu'une réunion devait avoir lieu aujourd'hui pour "affiner le montant des indemnités des salariés qui veulent quitter l'entreprise de façon volontaire, notamment les salariés de plus de 56 ans".