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jeudi 31 janvier 2013

La CGT sur le banc des accusés à Aulnay et à Amiens.

Mickaël Wamen, leader de la CGT chez Goodyear, à Amiens.
Mickaël Wamen, leader de la CGT chez Goodyear, à Amiens.

Il est reproché à deux leaders de la CGT, Jean-Pierre Mercier chez PSA Aulnay et Mickaël Wamen chez Goodyear Amiens, de mener un combat politique.  


Trop, c'est trop. Trois syndicats, la CFE-CGC, FO et la CFTC ont tenu jeudi une conférence de presse au siège de PSA pour dénoncer les agissements de la CGT à Aulnay. «Tous les jours, il y a des agressions verbales et physiques à Aulnay. Les salariés en tombent malades. Le taux d'absentéisme atteint désormais 30 % sur le site», alerte Christian Lafaye, délégué syndical central FO. «Il y a un véritable harcèlement d'une minorité sur la majorité», ajoute Anne Valleron, son homologue à la CFE-CGC.
Les trois organisations vont demander vendredi en comité central d'entreprise extraordinaire que des salariés d'Aulnay puissent, sur une base volontaire, aller travailler temporairement à Poissy. Elles tirent également la sonnette d'alarme sur d'éventuels retards dans la mise en œuvre du plan social. Une inquiétude née de la décision de la cour d'appel de Paris de suspendre le plan, suite à une plainte de la CGT.

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«Nous sommes à l'agonie»:

Goodyear: un test pour Montebourg.

Arnaud Montebourg sur le site de Goodyear Amiens-Nord, en septembre 2011.
Arnaud Montebourg sur le site de Goodyear Amiens-Nord, en septembre 2011.

Depuis qu'est connue l'intention de la direction de Good­year de fermer son usine, le ministre du Redressement productif est resté modéré dans ses propos, discret même.


Après Renault, et sa décision de supprimer 7500 emplois en France, le cas Goodyear sera-t-il une nouvelle occasion d'illustrer le virage sur l'aile opéré depuis le début de l'année par Arnaud Montebourg, patent, même si l'intéressé s'en défend? De fait, ces derniers jours, depuis qu'est connue l'intention de la direction de Good­year de fermer son usine, le ministre du Redressement productif est resté modéré dans ses propos, discret même. Interrogé mercredi à l'Assemblée nationale, il s'est gardé de toute envolée lyrique. Son objectif: «Éviter le pire». Aux yeux d'Arnaud Montebourg, c'est «encore possible» par la négociation avec les syndicats, la direction et le repreneur potentiel, l'Américain Titan. Ni menace, ni poing tapé sur la table, ni projet de nationalisation temporaire. Comme dans le cas Renault, le principe de réalité s'impose désormais. Les buts de guerre se sont adaptés: l'essentiel, c'est «d'échapper à l'application d'un plan social», a expliqué Arnaud Montebourg aux députés. Pas de plan social, c'était aussi l'acquis revendiqué par Jean-Marc Ayrault dans le cas de Florange.

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Le repreneur éventuel aux abonnés absents:

Goodyear veut fermer son usine d'Amiens.

Le site d'Amiens emploie 1250 postes.
Le site d'Amiens emploie 1250 postes.

La direction a présenté aux élus un projet de fermeture de son site situé dans le nord de la France. 1173 postes sont menacés.


Depuis la fin de la semaine dernière, les craintes étaient fortes sur une annonce autour de la fermeture du site Goodyear à Amiens. La direction vient de confirmer au cours d'un comité central d'entreprise sa décision de fermer ce site, qui emploie actuellement 1250 salariés. 1173 postes sont menacés par cette décision. La production de pneus à Amiens Nord a engendré en 2011 une perte cumulée de 61 millions d'euros, selon la direction.
Dans un communiqué, la direction estime que la fermeture de l'usine «est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses». La CGT a aussitôt appelé à la grève et à un rassemblement sur le site d'Amiens de tous les salariés de Goodyear en France le 12 février, date d'un nouveau comité central d'entreprise où devraient être exposés les détails du projet.
Dans la foulée de cette annonce, des élus socialistes de Picardie ont demandé au gouvernement de «rejeter» la décision du fabricant de pneus américain Goodyear, la jugeant «incompréhensible», et de proposer une «alternative». Les élus «en appellent au gouvernement pour que la décision unilatérale du groupe soit rejetée, et qu'une alternative prenant en compte les potentialités du site Goodyear d'Amiens (...) soit proposée», dans un communiqué signé par la députée de la Somme Pascale Boistard, le président du Conseil régional de Picardie, Claude Gewerc, le président du Conseil général, Christian Manable, et le maire d'Amiens, Gilles Demailly.

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Des élus PS interpellent le gouvernement: