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jeudi 7 janvier 2010

Bonus: la City devra payer plus que prévu.


La place financière regrette la mise en place de cette taxe sur les bonus de ses traders.


Les banques pourraient débourser jusqu'à 8 milliards de livres pour cet impôt exceptionnel. Une bonne nouvelle pour le gouvernement britannique qui tablait sur 550 millions.
A impôt exceptionnel, entrée d'argent exceptionnelle. C'est ce que le gouvernement britannique pourrait percevoir grâce à la taxation des bonus des banquiers, d'après le Financial Times. Ce dernier a interrogé des fonctionnaires du Trésor, selon qui l'impôt de 50% sur les bonus des banques supérieurs à 25.000 livres pourrait au final faire rentrer dans les caisses de l'Etat près de 4 milliards de livres. Certains analystes tablent même sur une fourchette de 5 à 8 milliards. Bien loin dans les deux cas des 550 millions de livres initialement prévus par le gouvernement.
D'après le Financial Times, les équipes de Gordon Brown semble avoir sous-estimé la volonté des banques de garder leurs équipes à grand renfort de bonus. Le gouvernement pensait qu'avec la crise, les établissements financiers auraient privilégié le renforcement de leurs capitaux propres. Or, au titre de l'exercice 2009, entre 6 et 12 milliards de livres de bonus pourraient être distribués par la City à ses traders. Les bruits qui courent à Londres font état d'une enveloppe de 1,25 milliard de livres rien que chez Goldman Sachs et JPMorgan Chase.
Au total, près de 50.000 traders seraient concernés par cette taxe. Un chiffre qui avait été revu à la hausse après une première estimation de 20.000 personnes. D'après le gouvernement, qui s'est mis a dos le monde de la finance mais pas l'opinion publique, cette rentrée d'argent devrait servir à résorber le déficit budgétaire, qui s'élève à 180 milliards de livres, soit plus de 12% du PIB du Royaume-Uni.

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