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mardi 19 janvier 2010

TGV : Bussereau veillera au maintien des lignes .


Le torchon brûlerait-il entre Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports (à gauche) et Guillaume Pépy, président de la SNCF (à droite) ?

Le secrétaire d'Etat aux Transports a assuré, sur RTL, qu'aucune ligne de TGV ne sera supprimée. La SNCF évoque «une adaptation de l'offre à la demande».
A la suite d'un article du quotidien économique Les Echos, paru lundi, annonçant la suppression prochaine de certaines dessertes déficitaires (axes Paris-Arras, Lille-Strasbourg, Nantes-Strasbourg), le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a répondu ce mardi sur RTL, en assurant qu'aucune ligne de TGV ne serait supprimée. «La SNCF est une entreprise publique, elle appartient à l'ensemble des Français», a rappelé Dominique Bussereau. L'Etat en est à 100% majoritaire, et naturellement elle a des objectifs de rentabilité, de concurrence. N'empêche qu'elle a des missions de service public, des missions d'aménagement du territoire».
Un porte-parole de la SNCF avait indiqué, lundi: «Il n'y a pas de plan précis de suppression de dessertes», mais une «adaptation de l'offre à la demande». Une communication qui ne convainc pas Dominique Bussereau. «J'ai trouvé le démenti de la SNCF un peu mou, donc je dis les choses clairement», a indiqué le secrétaire d'Etat.

Pas de conflit avec Guillaume Pépy:
Dominique Bussereau a réfuté l'idée selon laquelle la prochaine augmentation des péages, destinée à financer la rénovation du réseau ferré et qui inquiète la SNCF, pourrait mettre à mal le modèle TGV. «Je rappelle que si l'Etat augmente les péages, c'est d'abord que les lignes payées par les contribuables sont utilisées aussi par des trains étrangers», a-t-il expliqué. «Il s'agit que tout le monde paie, et que le contribuable français ne subventionne pas un jour les chemins de fers allemands ou italiens».
Le secrétaire d'Etat aux Transports a également démenti être en conflit avec le président de la SNCF Guillaume Pepy, hostile à cette augmentation des péages. «Guillaume Pepy est un excellent président de la SNCF, a-t-il assuré. Simplement quand on augmente les péages, les deux tiers repartent à la SNCF puisque RFF (Réseau Ferré de France) redonne de l'argent à la SNCF pour quelle gère et entretienne les infrastructures. C'est du donnant-donnant».

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