Infolinks

Google Recherche

samedi 9 janvier 2010

Total n’investira pas dans Areva.

Dans une interview au JDD, le directeur général de Total Christophe de Margerie, déclare vouloir entrer dans le secteur du nucléaire comme investisseur-exploitant.

"Après l’avoir envisagé, nous n’investirons pas dans Areva” révèle Christophe Margerie, directeur général et futur président de Total, dans une interview à la première édition du Journal du Dimanche. Après l’échec fin décembre de l’appel d’offre à Abu Dhabi pour la construction de deux réacteurs nucléaires, projet auquel étaient parties prenantes EDF, Areva, GDF Suez mais également Total, le groupe pétrolier maintient son projet d’entrer dans le nucléaire. Mais sans investir dans Areva, dont la stratégie est désormais mise en cause.
“Ceux qui pensent que nous avons perdu à cause d’une mauvaise organisation franco-française se trompent. (...) Pouvons-nous rendre l’EPR moins cher sans sacrifier la sécurité? C’est la vraie question” souligne Christophe Margerie. L’EPR français serait en effet 40% plus cher que le modèle sud-coréen finalement choisi par Abu Dhabi.

Besoins gigantesques:
C’est donc comme investisseur-exploitant que Total affirme vouloir pénétrer le marché du nucléaire. Dans ce cadre, “nous souhaitons monter des projets avec Areva, mais nous n’excluons pas de monter d’autres partenariats internationaux”, précise le directeur général.
Si Total ne prévoit pas d'investir dans Areva, trois candidats sont cependant susceptibles d'entrer au capital du groupe énergétique présidé par Anne Lauvergeon : selon les dernières informations du Figaro, le japonais Mitsubishi, le fonds souverain du Qatar ainsi que celui du Koweït sont actuellement en discussion avec l'Etat, en vue de l'ouverture du capital prévue au printemps.
Interrogé sur les perspectives économiques de son groupe pour 2010, Christophe de Margerie se montre par ailleurs optimiste. Satisfait de la signature de deux importants contrats dans le gaz naturel, aux Etats-Unis et en Algérie, il anticipe déjà les besoins gigantesques des nouveaux pays : l’Inde, la Chine, le Moyen-Orient et l’Afrique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire