Le directeur général de Citigroup, Vikram Pandit.
Le directeur général de Citigroup a promis ce jeudi un retour à la rentabilité de la banque. L'Etat pourrait se défaire de l'ensemble de ses parts d'ici douze mois. Citi a grimpé de 20% en Bourse depuis lundi.
Le directeur général de Citigroup Vikram Pandit en est convaincu : la banque est «bien placée pour revenir durablement à la rentabilité». Lors d'une réunion d'analystes, qui s'est tenue ce jeudi, le responsable a en outre évoqué que l'Etat américain pourrait céder ses parts qu'il détient dans le groupe d'ici un an, à compter du 16 mars, date à laquelle l'Etat sera officiellement habilité à céder ses actions ordinaires.. Soit 34% du capital.
Ce jeudi, les actions Citigroup ont encore grimpé de 5,56%, à 4,18 dollars. Depuis le début de la semaine, les titres se sont envolés de près de 20%, tirant dans leur sillage tout le secteur bancaire à la hausse à Wall Street. En témoigne la progression de l'indice Bix des valeurs bancaires américaines, qui s'est adjugé 1,38% ce jeudi à la Bourse de New-York.
«Le sentiment général est que les investisseurs anticipent une étape vers la normalité», ont indiqué les analystes de Briefing.com.
Citi table sur 20 milliards de bénéfices:
Fin 2009, Vikram Pandit avait expliqué que Citicorp, la partie de la banque regroupant les actifs les plus sains et appelés à former l'essentiel de la société, avaient des actifs sous gestion atteignant quelque 1.380 milliards de dollars, et le «retour sur actifs» (hors réserve pour pertes sur prêt) s'établissait à 1,15%.
A l'avenir, le directeur voudrait voir ces actifs sous gestion augmenter d'environ 5% par an, et le taux de retour porté à 1,50%.
Selon le Financial Times, la banque table sur des bénéfices de 20 milliards de dollars d'ici quelques années. Mais sur le site d'analyste 247WallSt.com, Douglas McIntyre estimait que «Pandit a en fait très peu de chance de pouvoir tenir ces prévisions».
Par ailleurs, Vikram Pandit a indiqué que la décision d'émettre cette semaine des actions préférentielles (des titres sans droit de vote mais rapportant des dividendes supérieurs à ceux d'actions ordinaires), n'avait rien à voir avec l'objectif de désengagement du Trésor.
En 2009, Citigroup a fortement réduit ses pertes. Ces dernières sont passé de 27,7 milliards de dollars fin 2008 à 1,6 milliards fin 2009.
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