Les marchés américains ont clôturé la séance de vendredi sur une note indécise. Les investisseurs n'ont su trouver de tendance claire après la publications de chiffres mitigés.
Les investisseurs se sont mis à douter dès lors que le moral des ménages américain est ressorti légèrement dégradé ce vendredi. Pourtant, les Bourses américaines avaient entamné la séance plutôt dans le vert - après trois séances consécutives dans le vert - grâce à des ventes de détail meilleures que prévu.
A la clôture ce vendredi, le Dow Jones a terminé en hausse de 0,12%, à 10.624 points,tandis que le nasdaq et le S&P 500 ont finit en tout petit repli, respectivement de 0,03%, à 2.638 points et de 0,02%, à 1.150 points.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont résisté au mauvais temps en février. Contre toute attente, elles ont augmenté de 0,3% par rapport à janvier (en données corrigées des variations saisonnières)alors que les analystes estimaient qu'elles avaient reculé de 0,2%.
Mais un peu plus tard, la publication de l'indice calculé par l'université du Michigan a semé le doute. Les Américains ont moins le moral qu'en début d'année. L'indicateur est en effet retombé en mars à son niveau du mois de décembre, à 72,5 contre 73,6 en février. Les économistes tablaient sur 74 en mars. C'est le deuxième mois de suite de baisse pour cet indice, très regardé puisqu'il donne le ton de la conjoncture économique actuelle.
Des nouvelles qui sont tombées après d'autres statistiques plutôt rassurantes, même si elles soulignent encore les difficultés économiques outre-Atlantique. A l'instar du déficit commercial américain a baissé à 37,29 milliards de dollars après 39,9 milliards de dollars en janvier. Pour les spécialistes de Barclays Bourse, «il s'agit d'une bonne surprise dans la mesure ou les économistes attendaient un déficit de 41 milliards de dollars ». Autre bonne nouvelle, du coté du marché de l'emploi «les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé à 462.000 après 469.000 la semaine précédente ».
Les prix du pétrole se sont repliés vendredi à New York, la baisse surprise de la confiance des consommateurs américains poussant les opérateurs à prendre des bénéfices. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril a terminé à 81,24 dollars, en recul de 87 cents par rapport à la veille.
Citigroup a soufflé:
Du coté des valeurs, le secteur des engrais était animé vendredi à la Bourse de New York par le retrait du norvégien Yara dans la course au rachat de Terra, laissant le champ libre à CF Industries. A la clôture, le norvégien Yara International, a renoncé à améliorer son offre pour racheter Terra (-1,32% à 46,28 dollars), laissant la main à CF Industries.
Dans le même temps, le groupe canadien Agrium (+7,94% à 72,08 dollars) a renoncé à son offre d'achat hostile, vieille d'un an, à l'égard de son concurrent CF Industries.
Les valeurs financières ont continué d'être relativement sollicitées. L'une des plus fortes hausses du Dow Jones était signée par l'émetteur de cartes de crédit American Express (+1,67% à 40,78 dollars).
Le directeur général de Citigroup a promis jeudi un retour à la rentabilité de la banque. L'État pourrait se défaire de l'ensemble de ses parts d'ici douze mois. Le titre de la banque Citigroup progresse de 30 % depuis le début du mois et de 20 % en Bourse depuis lundi. ce vendredi, les titres reprennent leur souffle, en repli de 5,26%, à 3,96 dollars.
Le secteur de la santé était délaissé alors que le débat sur la réforme de la couverture maladie aux Etats-Unis semble entrer dans sa dernière ligne droite.
Le recul du titre Pfizer (-1276% à 17,07 dollars) pesait sur le Dow Jones. Le laboratoire pharmaceutique a annoncé jeudi soir l'échec de trois essais cliniques portant sur deux molécules de son département d'oncologie.
Dans le secteur énergétique, Devon Energy (-2,17%, à 70,48 dollars), le spécialiste de la production d'hydrocarbures va vendre au britannique BP pour sept milliards de dollars d'actifs situés au Brésil, en Azerbaïdjan et dans le golfe du Mexique.
A noter également, le fabriquant de semi-conducteur National Semiconductor a annoncé après la clôture de la Bourse de New York, un profit de 53,2 millions, soit 22 cents par actions contre 18 cents attendu par le consensus des analystes. Le chiffre d'affaires est de 361,9 millions contre 348,6 millions attendu par les analystes. Les titres ont grapillé 0,14%, à 14,36 dollars.
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