Après les déclarations du premier ministre chinois, Wen Jiabao, seule la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse.
Après une clôture en ordre dispersé, vendredi, les Bourses asiatiques ont quasiment toutes enregistré une forte baisse, ce lundi, sauf Tokyo. Les intervenants hésitent à continuer à acheter après les fortes hausses de la semaine dernière et avant la réunion de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) mardi et mercredi.
Ainsi, le Nikkei 225 est la seule grande place boursière asiatique à clôturer en hausse de 0,03% à 10.754 points. A l'inverse, les autres indices ont fortement chuté : c'est notamment le cas du Hang Seng Index de Hong-Kong, qui recule de 0,86%, du Taiwan Taiex Index, en baisse de 1,24% à 7.652 points ou encore des Bourses de Corée du Sud ou d'Australie, qui diminuent respectivement de 1,16% à 3.458 points et de 0,71% à 4.784 points.
Ces mouvements font notamment suite aux déclarations du premier ministre chinois, Wen Jiabao, qui a affirmé, dimanche, que l'économie mondiale pourrait retomber en récession. «Les prévisions pour les Bourses mondiales sont incertaines, a déclaré Francis Lun, directeur général de Fulbright Securities à Hong Kong. La confiance des consommateurs américains est encore faible, et cela n'est pas une bonne chose pour les exportateurs asiatiques». Les Bourses asiatiques n'ont donc pas tardé à réagir, et ce devrait être également le cas pour leurs homologues américaines et européennes.
Le yuan en baisse:
Par ailleurs, les contrats forward à un an sur le yuan ont enregistré leur plus bas niveau en un mois à la mi-journée avec une baisse de 0,3%, suite aux déclarations du premier ministre chinois hier à Pékin. Wen Jiabao est resté sur sa position selon laquelle le yuan n'est pas sous-évalué, contrairement à ce que déclarent les partenaires commerciaux de la Chine, Etats-Unis en tête, mais aussi des institutions internationales comme le Fonds monétaire international.
Les cours du brut étaient orientés à la baisse lundi dans les échanges électroniques en Asie, en raison des inquiétudes concernant la demande américaine. Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril cédait 44 cents à 80,80 dollars tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, à échéance identique, reculait de 46 cents à 78,93 dollars. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep),qui se réunira mercredi à Vienne, devrait, sauf surprise majeure, conserver ses quotas de production, sachant que les cours du pétrole donnent actuellement satisfaction aux producteurs et que les inquiétudes sur la consommation persistent.
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