D'après une étude du cabinet Chetan Sharma, plus de 17 milliards de dollars d'applications mobiles seront téléchargés d'ici deux ans, reléguant au second plan l'internet fixe.
Le navigateur internet sur ordinateur sera bientôt dépassé. C'est en tout cas ce que croit savoir le cabinet Chetan Sharma qui a mené une enquête sur le marché des applications mobiles pour le compte de GetJar, la deuxième plus grande boutique en ligne d'applications. Conclusions: le marché des applications pour téléphones et autres appareils portables devrait tripler d'ici à 2012, pour atteindre 17,5 milliards de dollars. Un chiffre qui signifie que l'internet mobile va «éclipser» la navigation classique.
Alors qu'un peu plus de sept milliards d'applications ont été téléchargées en 2009, il devrait y avoir 50 milliards de téléchargements en 2012, selon Chetan Sharma. «Il est facile de voir que les applications mobiles éclipseront l'internet traditionnel sur ordinateur fixe», confirme le directeur général de GetJar, Ilja Laurs.
«Des applications pour tout»
Actuellement, le marché est évalué à environ 6 milliards de dollars, mais son expansion est assurée. Confortés par les 3 milliards de téléchargements sur l'App Store d'Apple depuis son lancement en 2008, les entrepreneurs de l'internet se précipitent pour développer une multitude de fonctionnalités permettant d'exploiter au maximum les ressources des appareils portables.
GetJar assure que 17% de ses clients passent plus de temps à surfer le web sur leur appareil portable que sur leur ordinateur. «Depuis des jeux très interactifs jusqu'à des sites simples pour des informations ou la météo, de la préparation d'examens aux calculateurs d'ivresse, il y a des applications pour pratiquement tout», souligne le rapport de GetJar.
Information importante toutefois: le prix moyen des applications payantes devrait tomber à 1,50 dollar d'ici deux ans alors qu'ils atteignait en moyenne 2 dollars en 2009. «Ce rapport montre que c'est la loi du plus fort qui va prévaloir parmi les applications », précise Ilja Laurs.
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