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jeudi 8 avril 2010

Bourse : la Grèce fait souffrir le secteur bancaire.

La banque Crédit Agricole est la lanterne rouge du CAC 40 à cause 
de son implication dans le dossier grec, via sa filiale Emporiki.


La banque Crédit Agricole est la lanterne rouge du CAC 40 à cause de son implication dans le dossier grec, via sa filiale Emporiki.Mots clés : Secteur bancaire, Crise grecque, PARIS, CRédit agricole, BNP Paribas, SOCIété générale, SANTANDER, DEUTSCHE BANK, GENERALi.


Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas tirent la cote vers le bas ce jeudi. Leur implication dans les problèmes grecs inquiète les investisseurs.
Le secteur bancaire est malmené ce jeudi à la Bourse de Paris. Les valeurs bancaires affichent les plus mauvaises performances du CAC 40 , entraînant ce dernier sous les 4.000 points à 3.962 points (-1,61%) vers 12h05. A la même heure, Crédit Agricole baisse de 3,69% (12,81 euros), Société Générale lâche 3,50% (44,69 euros) tandis que BNP Paribas perd 2,87% (54,76 euros).
Au delà de ce trio, le secteur bancaire et financier est touché dans sa globalité. Les établissements de plus petite taille comme Dexia (-4,59% à 4,03 euros) et Natixis (-4,08% à 3,95 euros) souffrent encore plus. Les compagnies d'assurances, comme Axa (-1,78% à 16,28 euros) sont aussi à la traîne.
Le mouvement est d'ailleurs européen. Ainsi Deutsche Bank recule de 2,76% à 55,67 euros à Francfort, tandis que l'assureur italien Generali perd 2,39% à 17,59 euros à la Bourse de Milan et que Santander perd 2,11ù à 9,98 euros à Madrid.

«Une salade grecque rance»
«Encore une fois, le problème grec pèse», constate Xavier de Villepion, responsable des relations investisseurs chez Global Equities. «Le débarquement du FMI inquiète au lieu de rassurer car on sait qu'il s'accompagne de mesures drastiques». Crédit Agricole est particulièrement concernée en raison de sa filiale grecque Emporiki. Le profil risqué de Société Générale, numéro un mondial des dérivés, inquiète.
«Globalement, ces établissements sont exposées aux obligations grecques, espagnoles, portugaises. La notion de risque sur la dette souveraine pèse, de même que la baisse de l'euro (NDLR : -0,21% à 1,33 dollar). Tous ces éléments se mélangent dans une salade grecque rance», déplore l'analyste.
Le mouvement baissier du secteur bancaire, entamé depuis le début de l'année, devrait se poursuivre d'après les observateurs. Le tout dans un marché en pause, dans l'attente d'une série de publication la semaine prochaine.

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