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lundi 19 avril 2010

Gaz à effet de serre : l'Asie doit faire des efforts .

Mots clés : Gaz, dioxide de carbone, CHINE, BANque Mondiale.

Un rapport de la Banque mondiale pense que la région peut basculer son mode de consommation sans nuire à sa croissance économique.

Si leurs gouvernements affichent une véritable volonté politique, les pays de l'Asie de l'Est, Chine en tête, peuvent stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 sans que leur croissance en soit affectée.
Le rapport de la Banque mondiale, publié lundi, retient cinq pays outre la Chine, l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam. Des pays qui, souligne-t-il, ont connu au cours des trente dernières années un développement tel que leur consommation d'énergie a «plus que triplé et pourrait encore doubler dans les vingt ans à venir». Dans le même temps, la population urbaine a augmenté de 50% et, note la Banque, «les émissions de dioxide de carbone (CO2) des ces pays ont plus que triplé».
Une situation préoccupante qui peut cependant être renversée à condition d'y mettre le prix. Il faudra en effet investir 80 milliards de dollars par an dans les énergies propres, aussi bien dans l'industrie que dans les transports. Mais, la Banque mondiale juge que c'est parfaitement possible et que si ces pays s'en donnent les moyens, ils peuvent tirer en 2030 la moitié de leurs besoins de ces énergies.

Echanges de technologie:
Largement dominées par le charbon et le pétrole, la Chine, l'Indonésie, la Malaisie, devront néanmoins développer, voire importer, des technologies nouvelles. La Chine, en particulier, a lancé un plan «vert» particulièrement ambitieux, évalué à 201 milliards de dollars, soit, 4,6% du PIB (produit intérieur brut) de 2008, par la banque HSBC. Il dépasse largement les 94 milliards de dollars alloués par les Etats-Unis.
Autre pays en pointe dans la région, la Corée du Sud où le gouvernement a décidé l'an dernier de réduire de 30% ses émissions de CO2 d'ici à 2020. Un programme évalué à 60 milliards d'euros de dépenses publiques et privées. Mais il devrait, selon le gouvernement, générer 1,8 millions d'emplois dans les 5 ans à venir. Et, Séoul ne s'en cache pas, permettre à la Corée d'exporter sa technologie dans la région, en Chine notamment.

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