Mots clés : bOURSE DE pARIS, PARIS, CAC 40.
Les opérateurs ont joué la carte de la prudence. La dette publique grecque ne cesse d'inquiéter les marchés.
Un pas en avant un an arrière. La Bourse de Paris a reculé de 1,22 %, après avoir grimpé de 1,41 % la veille. Le CAC 40 est ainsi retombé sous la barre des 4.000 points pour terminer la séance à exactement 3.977,67 points %.
Les autres grandes places européennes reculaient à l'unisson. A Londres, le Footsie a perdu 1,04 %, et à Francfort le Dax a glissé de 0,54 % tandis que l'Eurostoxx 50 a cédé 1,20 %.
Wall Street tentait de son coté de prendre un peu de hauteur. Peu avant la clôture des Bourses Européennes, le Dow Jones gagnait 0,21 % et le Nasdaq 0,33 %. La Bourse de New York était tirée vers le haut par les valeurs technologiques. Le secteur était emmené par Apple, dont les résultats se sont révélés bien supérieurs aux estimations des analystes. Sur un an la firme à la pomme a pratiquement doublé son bénéfice net et son chiffre d'affaire grimpe de près de 50 %.
Les banques à la peine :
A Paris la séance avait bien commencé, mais en fin de matinée, la vapeur s'est inversée avec une pluie de mauvaise nouvelles sur le secteur bancaire.
Les propos de la ministre de l'économie Christine Lagarde se déclarant satisfaite des projets de taxation proposés par le FMI sur le secteur et le regain de tension sur la Grèce, ont pesé sur les cours de Bourse des grandes banques.
Les négociations entre Athènes et les délégations du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE) sur les détails techniques du mécanisme d'aide prévu par l'Eurozone ont débuté dans la matinée, et elles doivent durer une dizaine de jours.
En attendant les investisseurs se détournent massivement des titres d'État grecs. En milieu de journée, les taux des obligations d'État grecques à 10 ans ont atteint un nouveau record historique depuis l'entrée du pays dans la zone euro. Le rendement des obligations d'Etat a grimpé à près de 8,3 % contre un peu plus de 7,85 % la veille. Le ministre des Finances Georges Papaconstantinou a de nouveau tenté de rassurer, mais en vain. La veille Athènes avait pourtant réussi, sans la moindre difficulté, à placer 1,95 milliard d'euros de bons du Trésor à trois mois au taux de 3,65 %.
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