Le CAC 40 regagne mardi un peu du terrain cédé ces deux dernières séances. L'indice parisien repasse à la hausse le mur des 4.000 points.
Après deux séances de doute, sous l'effet de l'affaire Goldman Sachs, la Bourse de Paris est repartie en nette hausse. A mi-parcours, le CAC 40 progresse de 1,14 %, et repasse le mur des 4.000 points à 4.015 points.
Lundi soir, le CAC 40. Vendredi soir, l'indice phare de la place de Paris a chuté de 1,94 %.
Wall Street a fini sans direction tandis que la SEC a alimenté les incertitudes en prévenant qu'elle s'intéresserait à d'autres banques américaines, comme Deutsche Bank, UBS, Merrill Lynch, etc. sur les opérations de titrisation.
Le moral des investisseurs allemands repart:
En Allemagne, l'institut de statistiques Destatis a dévoilé des prix à la production en hausse de 0,7 % en mars sur un mois, ce qui se traduit par un recul en rythme annuel de 1,5 % contre -2,9 % en février. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 0,4 % d'un mois sur l'autre et une baisse de 1,8 % sur un an.
Le très regardé baromètre Zew sur le moral des analystes et investisseurs allemands a progressé nettement plus qu'attendu en avril, enregistrant sa première amélioration depuis septembre dernier, selon l'enquête mensuelle de l'institut d'études économiques ZEW publiée mardi. Son indice, calculé après enquête auprès de 294 analystes et investisseurs entre le 29 mars et 19 avril, est ressorti à 53,0 contre 44,5 en mars.
La balance des comptes courants de la zone euro a creusé son déficit en février, affichant un solde négatif de 3,9 milliards d'euros après -1,7 milliard en janvier, selon des chiffres provisoires diffusés mardi par la BCE.
Aux États-Unis, aucun chiffre économique majeur est attendu ce mardi.
EADS, seul pour une offre:
Air France-KLM (+0,46 %, à 12,14 euros) a annoncé lundi que la décision des autorités françaises et européennes d'ouvrir des corridors dans l'espace aérien européen lui permettait de « reprendre progressivement son programme d'exploitation ». Le groupe a estimé que la paralysie lui coûte 35 millions d'euros de pertes par jour. De son côté, Club Med estime l'impact sur son activité à 5 millions d'euros par jour. Les titres remontent ce mardi de 2,76 %, à 13,39 euros.
Par ailleurs, EADS (+0,94 %, à 14,55 euros) devrait soumettre en solo une offre pour le contrat d'avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine après avoir échoué à s'associer avec L-3 Communications Holdings ou tout autre fournisseur, ont dit lundi des sources proches du dossier. Mais son concurrent américain Boeing semble plus que jamais favori pour ce contrat à 35 milliards de dollars, pour la seule première tranche.
Lagardère contre-attaque:
Dans un entretien au Figaro, Arnaud Lagardère a indiqué qu'il excluait d'abandonner le statut de commandite de Lagardère et compte prendre « le temps nécessaire » pour vendre la participation de 7,5 % que le groupe détient encore dans EADS. Les actions Lagardère glissent de0,09 %, à 31,65 euros.
La banque mutualiste BPCE a adressé une fin de non-recevoir à Deminor dans le bras de fer qui l'oppose au cabinet de conseil aux actionnaires sur l'ensemble du dossier Natixis, sa filiale banque d'affaire mise en Bourse en 2006 et lessivée par la crise financière. Par ailleurs, Natixis (+1,58 %, à 3,99 euros) confirme son projet de vente à Axa de ses activités de capital-investissement.
BNP Paribas (+1,30 %, à 55,07 euros)a annoncé avoir signé un accord avec Banca Popolare di Milano pour racheter à la banque italienne ses activités de banque dépositaire, pour 55 millions d'euros.
Accor (+0,18 %, à 42,52 euros) a annoncé mardi que les premières cotations en Bourse de sa branche service interviendraient le 2 juillet. Les porteurs d'obligations seront consultés le 25 mai et les actionnaires le 29 juin.
Total (+2,02 %, à 43,74 euros) a « besoin » de vendre sa raffinerie de Lindsey en Grande-Bretagne, a déclaré mardi le directeur général Christophe de Margerie sur la radio Europe 1.
Les valeurs automobiles dans le vent:
Portées par un net relèvement des objectifs de la part de Daimler, dont les titres prennent plus de 7 % à la Bourse de Francfort, les valeurs du secteur automobile s'inscrivent en forte hausse. Renault grimpe ainsi de 3,04 %, à 35,11 euros, Peugeot de 3,27 %, à 22,49 euros et Michelin 3,28 %, à 54,41 euros.
Soitec et Guyenne ont publié:
Soitec a fait état d'une accélération de la demande et d'une amélioration de son résultat opérationnel courant au second semestre 2009-2010. Il vise l'équilibre opérationnel courant pour l'exercice en cours. Les titres montent de 4,36 %, à 11,60 euros.
Guyenne et Gascogne (-3,47 %, à 76,55 euros) a publié une hausse de 4,7 % de son chiffre d'affaires trimestriel, faisant état d'un début de redressement en Espagne et d'un rebond de son activité en France au mois de mars.
Safran a publié ce mardi une activité stable au premier trimestre, comme prévu. Les actions reculent de 1,96 %, à 18,52 euros. La plus forte baisse du SBF 120.
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