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jeudi 22 avril 2010

La Bourse de Paris s'enfonce dans le rouge .



Mots clés : banques, Grèce, déficit, PARIS.

La Bourse de Paris a terminé la séance jeudi à moins de 3.925 points (-1,33%), minée par le secteur bancaire et par la crise grecque.
L'ambiance reste morose jeudi à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a aligné sa deuxième séance dans le rouge. L'indice parisien a creusé ses pertes pendant pratiquement toute la séance alors que les inquiétudes sur la situation budgétaire de la Grèce se sont brusquement aggravées. Au finish, il a plongé de 1,33 %, tombant bien en dessous du seuil des 4.000 points autour duquel il navigue depuis plusieurs jours. Le CAC 40 a en effet terminé à exactement 3.924,65 points. Près de 4,6 milliards d'euros de transactions ont été enregistrés sur le CAC 40.
Les autres grandes places européennes ont reculé à l'unisson. À Londres, le Footsie a ainsi perdu 1,02 %, tandis qu'à Francfort le Dax a reculé de 0,99 %. L'Eurostoxx 50 a cédé 1,62 %. À New York, le Dow Jones perdait 0,81 % et le Nasdaq 0,82 %. Wall Street était pénalisée par ailleurs par quelques déceptions sur des résultats trimestriels. C'est en particulier le cas du site d'enchère eBay qui a jeté un froid en avançant des prévision jugées très conservatrices.

L'euro au plus bas depuis près d'un an :
La déprime sur les marchés financiers s'est par ailleurs accentuée avec la publication de deux indicateurs américains décevants : le nombre des nouveaux chômeurs inscrits aux États-Unis a reculé moins que prévu au cours de la semaine close le 17 avril, et les prix à la production ont rebondi nettement en mars. Cette hausse alimente les spéculations sur un prochain relèvement des taux de la part de la Réserve fédérale.
En Europe, le marché a décroché en fin de matinée après l'annonce d'une aggravation de la situation budgétaire de la Grèce.
Sur le marché des changes l'euro est tombé sous 1,33 dollars à son plus bas depuis près d'un an, après l'abaissement de la note de la Grèce par l'agence de notation Moody's et la révision de son déficit public par Eurostat, qui ont relancé de plus belle les craintes d'un défaut de paiement du pays. L'Office européen des statistiques a une nouvelle fois revu à la hausse jeudi le déficit grec, à 13,6 % du Produit intérieur brut, contre 12,9 % annoncés jusqu'ici par Athènes. A Paris comme ailleurs, les valeurs bancaires étaient, une fois encore, en première ligne et tiraient le marché vers le bas.

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