Mots clés : FMI, taxe sur les banques, crises bancaires, WAshington, Jean-Claude Trichet.
Le Fonds monétaire international fera sa proposition vendredi à Washington.
Le Fonds monétaire international (FMI) va proposer aux ministres des Finances du G20, qui se réunissent vendredi à Washington, de prélever une taxe spéciale sur les banques afin de constituer des réserves pour payer les futures crises bancaires sans recourir aux deniers publics.
Une telle taxe n'ayant de sens que si elle s'applique dans le monde entier, le FMI laisse plusieurs options aux ministres: taxer le passif des banques, à l'exclusion des dépôts, ce qui limitera l'endettement; taxer les bénéfices; ou imposer les bonus versés aux banquiers. D'après les experts, c'est la première option, celle défendue par les États-Unis, qui a le plus de chance d'être retenue par le G20 en juin.
La taxe sur les bonus pratiquée en France et en Grande-Bretagne est trop controversée. Le Canada est le seul pays du G20 à s'être ouvertement opposé à ce nouveau prélèvement obligatoire. C'est aussi le pays du G7 le moins touché par la crise bancaire.
Cette taxe a surtout les faveurs des Européens, et notamment la Commission à Bruxelles. Mais elle suscite les plus grandes réserves des banquiers et du président de la Banque centrale européene, Jean-Claude Trichet.
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