Sergio Marchionne, DG de Fiat.Mots clés : ITALIE, Sergio Marchionne, Fiat, Chrysler.
Le constructeur automobile italien a enregistré une perte de 21 millions d'euros sur le premier trimestre 2010, contre un déficit de 411 millions an plus tôt, pour un chiffre d'affaires en hausse de 14,7% à 12,9 milliards.
Après avoir officialisé plus tôt ce mercredi la nomination de John Elkann au poste de président du groupe, Fiat a annoncé ses résultats du premier trimestre 2010. Le groupe enregistre une perte nette en forte diminution à 21 millions d'euros. Sur la même période un an plus tôt, la perte avait été de 411 millions d'euros.
Cependant, les analystes avaient prévu un retour dans le vert pour ce trimestre avec un bénéfice de près de 61 millions d'euros selon un consensus établi par l'agence Dow Jones Newswires. De son côté, le chiffre d'affaires a augmenté de 14,7% à 12,9 milliards d'euros alors que le nombre de véhicules vendus a augmenté de 14,6% à 532.400 unités.
Fiat a par ailleurs confirmé ses objectifs pour 2010 tout en prévenant que l'année serait encore difficile pour sa branche automobile. Les ventes de voitures et de véhicules utilitaires devraient baisser d'environ 11,5% cette année par rapport à 2009 a indiqué son directeur général Sergio Marchionne. Il assure toutefois que la contribution de cette branche aux résultats du groupe sera «positive».
Globalement, le groupe table toujours sur un résultat net «proche de l'équilibre», un bénéfice courant compris entre 1,1 et 1,2 milliard d'euros pour un chiffre d'affaires supérieur à 50 milliards d'euros.
L'avenir de Fiat passe par Chrysler:
Concernant l'américain Chrysler, dont Fiat a pris le contrôle opérationnel l'année dernière, sa perte s'est élevée à 197 millions de dollars sur le premier trimestre 2010. Depuis sa sortie de faillite en juin 2009, le constructeur automobile américain a perdu 4 milliards de dollars. Son résultat opérationnel a été de 143 millions de dollars sur les trois premiers mois de l'année.
Pour Sergio Marchionne, l'alliance avec Chrysler est «un pas fondamentalement important pour le futur de Fiat» pour avoir «la masse critique nécessaire». Fiat détient 20% de l'américain et devrait monter à 35% d'ici deux ans avant de prendre éventuellement la majorité du capital à terme.
Pour faciliter cette éventuelle fusion, le groupe italien songe à une séparation de la branche automobile du reste du groupe avec une introduction en Bourse à la clé pour cette dernière. Une telle opération avait déjà été envisagée avec Opel avant que la reprise du constructeur allemand échoue.
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