Sans surprise, le bilan dressé par le groupe des fédérations de l'industrie (GFI) et le cabinet Rexecode reste relativement sombre.
Bonne nouvelle: le pire est dernière nous. Mauvaise nouvelle: la croissance n'est pas là. Le panorama conjoncturel dressé ce mercredi par le Groupe des fédérations de l'industrie (GFI) et le cabinet Rexecode n'a rien de réjouissant. «Le vraie reprise, celle de l'investissement et de l'emploi est encore loin», souligne le cabinet. La production industrielle française se situe encore 13,6 % en deçà de ses niveaux de 2008.
«Lors des deux grandes récessions précédentes, celle de 1974/1975 et celle de 1991/1993 il avait fallu 18 et 19 mois pour un retour aux niveaux de production antérieurs», souligne Rexecode. Considérant que la récession est à peine achevée, il semblerait que les entreprises soient actuellement en période de «convalescence» la reprise est pour 2012.
Le nouveau combat du GFI:
Reste à savoir si les entreprises industrielles françaises seront à même de profiter du redécollage de l'économie mondiale. Les pays émergents ont déjà un temps d'avance. «Nos entreprises souffrent d'un déficit d'investissement qui met en danger leur compétitivité» analyse Yvon Jacob, le président du GFI, qui n'a de cesse de fustiger les prélèvements fiscaux et sociaux, mais aussi, les réglementations et législations européennes, qui pèsent sur la compétitivité de l'industrie française.
Après la réforme de la taxe professionnelle «remplacée par une autre, mais avec un impact positif de 2 milliards d'euros sur les comptes de l'industrie», le GFI s'attaque désormais aux «prélèvements sur le facteur travail». Un vaste chantier -qui n'inclut pas la réformes des retraites- mais implique que d'autres revenus que ceux du travail devraient servir au financement des prestations sociales.
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