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mardi 20 avril 2010

L'État réfléchit à soutenir les professionnels du tourisme .



Mots clés : Nuage de cendre, transport aérien, toursime, PARIS, Hervé Novelli.

Le coût des perturbations liées au nuage de cendres venu d'Islande est estimé pour les professionnels du secteur des transports aériens et les voyagistes à près de 200 millions d'euros.

En attendant un accord sur les remèdes, le diagnostic a au moins été établi en commun. Le gouvernement s'est entendu sur les chiffres, mardi à Bercy, avec les professionnels du secteur des transports aériens et les voyagistes. Le coût des perturbations liées au nuage de cendres venu d'Islande est estimé pour eux à près de 200 millions d'euros, a déclaré mardi le secrétaire d'État au Tourisme, Hervé Novelli. « Chaque jour qui passe renchérit la facture d'environ une dizaine de millions d'euros », a-t-il ajouté. Les compagnies aériennes évaluent pour l'instant leurs pertes à 150 millions. De leur côté, les tour-opérateurs les chiffrent à 30 millions d'euros.
Un vol à vide, parti en République dominicaine pour aller rechercher des clients, coûte à lui seul 150.000 euros, cite par exemple le Cercle des tour-opérateurs (Ceto). Selon son président, René-Marc Chikli, «il y aura un geste de trésorerie indispensable à faire de la part des pouvoirs publics».

Nouvelle réunion lundi à Bercy:
«Nous allons mobiliser tous les moyens de l'État qui ont été mis en place pour soutenir la croissance économique» pendant la crise, a expliqué Hervé Novelli, citant l'agence publique d'aide aux entreprises Oseo, la Médiation du crédit et la Médiation de la sous-traitance.
Plusieurs questions ont été mises sur la table lors de la réunion, a ensuite précisé le secrétaire d'État. En ce qui concerne l'indemnisation du chômage partiel, «un accord est en cours de finalisation avec les partenaires sociaux». A propos d'un «éventuel étalement» des charges sociales, des discussions ont été engagées avec le ministre du Budget François Baroin.
Une nouvelle réunion doit se tenir à Bercy lundi prochain, pour définir précisément des mesures d'aide pour les petites entreprises les plus touchées.
Enfin, pour ce qui est des «aides directes» aux compagnies aériennes, celles-ci sont conditionnées aux règles européennes. Il revient donc à l'Europe de décider d'éventuelles mesures en ce sens, a réaffirmé le secrétaire d'État.

Règles européennes:
Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, s'est dit prêt lundi à revoir ses lignes directrices en matière d'aides d'État pour les transporteurs aériens, à condition qu'elles ne soient pas discriminatoires - comme il l'avait fait après les attentats du 11 septembre 2001.
«Nous verrons dans les jours qui viennent ce que Bruxelles va décider. Rien n'interdit à l'État d'aider les compagnies dès lors que l'Union européenne l'autoriserait mais pour l'instant on n'en est pas là », a poursuivi Hervé Novelli.
Bref, les professionnels de l'aérien devront patienter encore plusieurs semaines.

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