Les partenaires sociaux ont adopté lundi soir le principe d'une aide temporaire à destination des salariés d'entreprises dont l'activité est arrêtée.
Les salariés pénalisés par le nuage de cendres qui continue de s'échapper du volcan islandais bénéficieront de la solidarité nationale. Les partenaires sociaux ont adopté lundi le principe d'une allocation temporaire pour les employés d'entreprises dont l'activité est arrêtée par le passage du nuage. En ligne de mire essentiellement, les entreprises aéroportuaires : compagnies aériennes, entreprises de nettoyage des avions, de restauration, magasins duty free...
«L'accord ne s'applique que si la cessation d'activité est directement liée à l'interruption du trafic aérien», précise en effet le texte de l'accord. «Le but est d'aider les entreprises, directement affectées par les conséquences du nuage et n'ayant pas droit au chômage partiel, à passer la période difficile sans licencier leurs salariés» explique le délégué CGT Maurad Rahbi.
L'allocation négociée par les partenaires sociaux sera d'un montant de 3,31 euros de l'heure, soit 16,55 euros par jour. Elle sera systématiquement versée par Pôle emploi en complément d'une aide déjà versée par l'Etat, de 3,34 euros de l'heure. «Au total, explique-t-on au Medef, l'aide cumulée des partenaires sociaux et de l'Etat sera à peu près équivalente au montant du salaire minimum». D'application immédiate une fois l'agrément de l'Etat reçu, elle sera versée rétroactivement pour tous les jours chômés, dans la limite de 42 jours.
Les exclus du dispositif:
Ne sont en revanche pas concernés par cette aide exceptionnelle les salariés d'entreprises partiellement pénalisées par la paralysie du transport aérien, notamment pour leurs livraisons. Dans ce cas, seul le dispositif du chômage partiel sera si besoin applicable.
De même, les salariés bloqués à l'étranger, et dans l'incapacité de rejoindre leur travail, ne sont pas considérés comme récipiendaires de l'allocation des partenaires sociaux. Il leur revient de compenser leur absence par le nombre équivalents de congés payés ous sans solde, RTT ou jours de récupération…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire