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jeudi 3 mars 2011

Immobilier : 9,5 % de hausse des prix en France sur un an.

Les prix de l'immobilier résidentiel ancien ont progressé de 2,4 %, au quatrième trimestre 2010, selon l'INSEE. C'est la sixième hausse consécutive. Sur un an, elle atteint même 9,5 %.


Près de 10 % de hausse de prix, tel est le score réalisé par les logements anciens en France en 2010, année plutôt morose pour la valorisation des actifs. En attendant, l'immobilier tire nettement son épingle du jeu. Les prix des logements anciens ont en effet gagné 2,4 % par rapport au troisième trimestre, selon les données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS) établies par l'INSEE, notaires d'Ile-de-France, Base Bien, Perval. Ces résultats trimestriels marquent la sixième hausse consécutive.
En raisonnant sur un an, la valeur des logements anciens gagne 9,5 %. Ce résultat se décompose comme suit : 9,9 % pour les maisons et de 9,1 % pour les appartements. « En Ile-de-France, les prix des logements anciens continuent de progresser au quatrième trimestre » constate-t-on à l'INSEE. Sur un an, les prix franciliens grimpent de 12,1 %. A Paris, la hausse atteint même 17,5 % !


Hausse moins élevée en province:
Toujours d'après l'INSEE, les prix des logements anciens en province ont progressé de 1,8 % par rapport au troisième trimestre, selon les données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS) établies par l'INSEE, notaires de France et la Base Perval. En un an, les prix des logements anciens situés en province ont progressé de 8 % (10,3 % pour les maisons et 4,6 % pour les appartements).

A quand la fin de la spirale à la hausse ?
Pour 2011, les notaires parisiens préfèrent ne pas se risquer à des pronostics. Certes Paris fait figure de marché d'exception. Mais la capitale n'héberge pas un francilien sur cinq. « L'approche des élections présidentielles, la réforme de la fiscalité, l'évolution des taux d'intérêt et le contexte géopolitique joueront sur la santé du marché de l'immobilier résidentiel » analyse Christian Lefebvre, président de la chambre des notaires de Paris-Ile-de-France. Afin de pouvoir boucler leur plan de financement, les particuliers souhaitent que cette spirale à la hausse des prix ralentisse, voire cesse.


760.000 ventes en un an:
Entre décembre 2009 et novembre 2010, le nombre de transactions de logements est estimé à 760.000, en hausse de 5,1 % par rapport aux transactions conclues entre septembre 2009 et août 2010. Sur un an, la hausse est très marquée  : + 29,9 % par rapport à la période allant de décembre 2008 à août 2009. Ces dernières statistiques confirment que 2010 figurera dans les annales des années de forte valorisation de l'immobilier résidentiel. Au grand dam des particuliers dont les revenus ne grimpent pas aussi vite.

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