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jeudi 3 mars 2011

Renault : pas de trace d'espionnage selon la Direction centrale du renseignement intérieur.

Pour l'heure, la piste de l'espionnage supposé des trois cadres mis en cause conduit les enquêteurs français à une impasse.  Aucun compte suspect n'a été découvert au Liechtenstein ou en Suisse.


L'enquête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) n'a pour l'heure permis de mettre au jour «aucune trace d'espionnage» par des salariés de Renault et l'enquête menée au Liechtenstein a été «sans résultat», a-t-on appris jeudi de sources proches de l'enquête.
«Le numéro de compte» au Liechtenstein fourni dans le cadre d'une commission rogatoire internationale, «n'existe pas», a précisé une source dans la principauté qui a souhaité garder l'anonymat. «Apparemment, les informations étaient fausses. L'enquête a été sans résultat», selon cette source.
De même, les enquêteurs de la DCRI n'ont pour leur part retrouvé «aucune trace de comptes en Suisse» qui auraient été détenus par les trois cadres actuellement sous le coup d'une procédure de licenciement, selon une source proche de l'enquête qui évoque la possibilité que la firme au losange ait reçu des informations erronées. De faux numéros de comptes en Suisse auraient également ainsi été communiqués lors de l'enquête privée effectuée en interne avant que la DCRI ne soit saisie, a précisé la source.
Toujours selon cette source, les enquêteurs français ont entendu au début de leurs investigations l'un des responsables de cette enquête interne, un ancien policier de brigade financière, qui leur a remis un rapport faisant en une dizaines de points état des accusations contre ces cadres. Ce rapport pointait notamment l'existence de comptes en Suisse et de sommes d'argent perçues -de 50 à 60.000 euros -dont, pour l'heure, «aucune trace n'a été retrouvée». Invitée à donner plus d'éléments, la DCRI s'étonnant de la «faiblesse des accusations à charge», ce responsable n'a pas donné suite, ce qui, aux yeux des enquêteurs, a semblé «curieux de la part d'un ancien enquêteur de police judiciaire».


Manipulation:
La DCRI «a assez rapidement douté d'une affaire d'espionnage», a dit la source privilégiant des «affaires internes à l'entreprise» qui «pourraient au final se clore devant (le conseil des) prud'hommes» de l'avis des policiers en charge de l'enquête. L'avocat de Renault, Jean Reinhart, a assuré jeudi que l'entreprise n'avait pas changé sa façon de voir les choses et il a réfuté, jeudi sur Europe 1, la thèse de la manipulation: «Je démens absolument ce terme de manipulation. On n'est pas dans ce cadre-là, pour l'instant on n'a aucun renseignement qui concourt d'une façon ou d'une autre à dire que la thèse initiale, c'est-à-dire d'espionnage, n'existe pas.».


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"Je démens le terme de manipulation"
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"Je démens le terme de manipulation"
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Et d'ajouter sur i Télé  : « Il n'y a pas lieu de chercher à dire qu'il y a un revirement ou quoi que ce soit », a-t-il dit sur i>Télé. « Tous les éléments du dossier conduisent en l'état, à notre connaissance, à garder notre plainte dans son état initial ».
Renault n'écarte pas que l'entreprise ait été victime d'une manipulation mais attend la conclusion des enquêtes, avait déclaré mercredi un porte-parole du groupe. «Le parquet de Paris s'attend à obtenir d'ici 8 à 10 jours des réponses sur l'existence éventuelle de comptes en Suisse ou au Liechtenstein détenus par des cadres mis en cause dans l'affaire d'espionnage présumé chez Renault», a-t-on appris mardi de source judiciaire.

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