Avec près de 14 kg par an et par habitant en France, la tomate reste le légume le plus consommé en France.
Après la crise de 2011, le légume le plus consommé de France retrouve les étals à un prix très variable selon l'origine.
Ronde, cœur de bœuf ou cerise, la saison de la tomate
française bat son plein. «De mi-avril jusqu'à mi-juillet, nous écoulons
entre 3500 à 4000 tonnes par semaine, c'est le plus gros de la saison
pour nous», explique Laurent Bergé, maraîcher et nouveau président de
Tomates et Concombres de France qui regroupe 65% de la production
nationale.
Ces producteurs veulent à tout prix oublier l'année noire qu'ils ont vécue en 2011, marquée par un double phénomène: la bactérie E. coli au printemps en Allemagne et une météo maussade estivale. Les quantités achetées par les ménages ont alors baissé de plus de 2% et le prix moyen de vente au consommateur - 2,19 euros - a chuté de 4%.
Sur le terrain, la page est tournée. «Nous notons un début de campagne satisfaisant tant du côté de la production que de la consommation des produits de printemps, notamment de la tomate», notent les experts de FranceAgriMer, l'observatoire des prix et volumes du ministère de l'Agriculture, dans leur dernier rapport de conjoncture. «Nous voulons apporter une réponse positive à ce qui s'est passé l'année dernière en Allemagne par rapport aux concombres,souligne Laurent Bergé. La production est présente tant en termes de volumes que de qualité pour répondre aux besoins que le consommateur est en droit d'attendre dans les rayons»…
Avec pour conséquences: «Des cours plutôt bien orientés (à la hausse, NDLR) et des ventes dynamiques», ajoutent les auteurs du rapport de FranceAgriMer. «Notre prix de revient se situe autour d'1 euro le kilo. Contrairement à 2011 où nous vendions à perte, cette année la demande est là, souligne Laurent Bergé. Nous arrivons à commercialiser nos tomates entre 1,10 et 1,50 euro le kilo.»En bout de chaîne, le consommateur préfère le «made in France» plus goûtu en principe, à condition d'en avoir les moyens. «Cela va du simple à plus du double. J'ai vu des tomates espagnoles à 2 euros le kilo contre 5 euros pour des tomates françaises mais avec plus de goût, sur le marché dimanche à Grenelle», commente une habituée.
Les importations se sont élevées à 292.000 tonnes en 2011. Le premier fournisseur est le Maroc avec 57% des volumes importés. Une part qui devrait s'accroître avec l'entrée en vigueur de l'accord européen sur la tomate le 1er juin prochain qui augmentera le quota marocain de 60.000 tonnes en cinq ans. «Il ne faut pas voir l'accord de la tomate avec le Maroc comme une menace mais comme une opportunité pour aller de concert avec ce pays capter de nouveaux marchés où les besoins sont élevés comme en Asie», positive Xavier Beulin, président de la FNSEA.
Ces producteurs veulent à tout prix oublier l'année noire qu'ils ont vécue en 2011, marquée par un double phénomène: la bactérie E. coli au printemps en Allemagne et une météo maussade estivale. Les quantités achetées par les ménages ont alors baissé de plus de 2% et le prix moyen de vente au consommateur - 2,19 euros - a chuté de 4%.
Sur le terrain, la page est tournée. «Nous notons un début de campagne satisfaisant tant du côté de la production que de la consommation des produits de printemps, notamment de la tomate», notent les experts de FranceAgriMer, l'observatoire des prix et volumes du ministère de l'Agriculture, dans leur dernier rapport de conjoncture. «Nous voulons apporter une réponse positive à ce qui s'est passé l'année dernière en Allemagne par rapport aux concombres,souligne Laurent Bergé. La production est présente tant en termes de volumes que de qualité pour répondre aux besoins que le consommateur est en droit d'attendre dans les rayons»…
Avec pour conséquences: «Des cours plutôt bien orientés (à la hausse, NDLR) et des ventes dynamiques», ajoutent les auteurs du rapport de FranceAgriMer. «Notre prix de revient se situe autour d'1 euro le kilo. Contrairement à 2011 où nous vendions à perte, cette année la demande est là, souligne Laurent Bergé. Nous arrivons à commercialiser nos tomates entre 1,10 et 1,50 euro le kilo.»En bout de chaîne, le consommateur préfère le «made in France» plus goûtu en principe, à condition d'en avoir les moyens. «Cela va du simple à plus du double. J'ai vu des tomates espagnoles à 2 euros le kilo contre 5 euros pour des tomates françaises mais avec plus de goût, sur le marché dimanche à Grenelle», commente une habituée.
Hausse du quota marocain:
Avec près de 14 kg par an et par habitant en France, la tomate reste le légume le plus consommé en France. Toutefois, la part de la production nationale a chuté de plus du tiers entre 1985 et 2010. Le prix de l'énergie - principalement du gaz pour chauffer les serres qui assurent 96% de la production nationale de tomates -, cumulé aux coûts du travail ont handicapé les maraîchers français. Le pays est devenu le 4e producteur européen loin derrière l'Italie, leader du Vieux Continent avec 6 millions de tonnes (mt), l'Espagne et la Grèce. La production nationale n'est donc pas suffisante pour subvenir aux besoins des Français.Les importations se sont élevées à 292.000 tonnes en 2011. Le premier fournisseur est le Maroc avec 57% des volumes importés. Une part qui devrait s'accroître avec l'entrée en vigueur de l'accord européen sur la tomate le 1er juin prochain qui augmentera le quota marocain de 60.000 tonnes en cinq ans. «Il ne faut pas voir l'accord de la tomate avec le Maroc comme une menace mais comme une opportunité pour aller de concert avec ce pays capter de nouveaux marchés où les besoins sont élevés comme en Asie», positive Xavier Beulin, président de la FNSEA.
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