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mardi 17 avril 2012

Ces métiers insolites qui font rêver… ou pas.


La police scientifique, dont les missions ont été popularisées par des séries télévisées à succès, attire de nombreux jeunes. «Dans la réalité, le métier a cependant peu à voir avec ce que l'on voit à la télé», précise Charlotte Laulhé, agent au service d'identité judiciaire de Paris. Le recueil des indices sur le terrain et leur analyse en laboratoire sont par exemple effectués par deux services distincts. Pour un débutant, le salaire oscille entre 1500 et 2000 euros, selon les catégories (A, B ou C).
La police scientifique, dont les missions ont été popularisées par des séries télévisées à succès, attire de nombreux jeunes. «Dans la réalité, le métier a cependant peu à voir avec ce que l'on voit à la télé», précise Charlotte Laulhé, agent au service d'identité judiciaire de Paris. Le recueil des indices sur le terrain et leur analyse en laboratoire sont par exemple effectués par deux services distincts. Pour un débutant, le salaire oscille entre 1500 et 2000 euros, selon les catégories (A, B ou C).
 
 Policier scientifique, scaphandrier, pyrotechnicien ou éleveur de chiens pour aveugles... S'ils attirent par leur originalité, ces métiers offrent cependant peu de débouchés.
 
 

La Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles (FFAC) dispose d'une dizaine d'écoles de chiens guides d'aveugles. La formation d'un chien dure trois ans et en la matière, l'éducateur n'a pas droit à l'erreur: «l'éducation d'un chien coûte au total 15.000 euros. Et s'il ne correspond pas au déficient visuel auquel il est destiné, il est perdu», explique un bénévole.
La Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles (FFAC) dispose d'une dizaine d'écoles de chiens guides d'aveugles. La formation d'un chien dure trois ans et en la matière, l'éducateur n'a pas droit à l'erreur: «l'éducation d'un chien coûte au total 15.000 euros. Et s'il ne correspond pas au déficient visuel auquel il est destiné, il est perdu», explique un bénévole.
 
«Des métiers originaux dans des secteurs porteurs», telle était la feuille de route de la dernière édition du Forum des métiers insolites, organisé la semaine dernière à Paris. Entre autres métiers représentés: les carrières de scaphandrier, pyrotechnicien, technicien de récupération, tailleur de pierre, éleveur de chiens pour aveugles, peintre en décor, policier scientifique... En tout une quinzaine de métiers dont l'originalité avait de quoi séduire les collégiens et lycéens en quête d'orientation professionnelle. «Notre objectif est de faire découvrir aux jeunes des métiers dont ils ne soupçonnent pas l'existence», explique l'une des responsables de l'antenne jeune du 18e.
Mais attention aux déceptions. Car rares sont les métiers originaux qui peuvent se prévaloir de vastes débouchés. Par définition, le métier insolite est un métier de niche. «Les écoles de chiens guides d'aveugles étant de petites entités, les débouchés pour les formateurs sont très limités», prévient d'emblée la Fédération française. L'avertissement vaut également pour les aspirants policiers scientifiques, dont le nombre a fortement crû avec le succès de séries télévisées à succès. «Cette année, le concours externe qui donne accès aux métiers de la police technique et scientifique offre 20 places dans toute la France, dont seulement sept en laboratoire», prévient Charlotte Laulhé, qui y est affectée à la communication. Quant aux métiers de peintres en décor, il ne saurait drainer quantité de demandeurs d'emplois. «Parmi nos anciens élèves, 40% n'exercent plus cette activité», précise Thierry Leab, formateur à l'Atelier des peintres en décor.

«Le métier est rude»:


«Les stages de l'Institut national de la plongée professionnel s'effectuent à Marseille, dans une eau chaude et claire. Mais travailler dans la Seine, par exemple, ça n'a rien à voir», explique Philippe Fournier. Déçus par la dureté du travail et les salaires, calqués sur la grille du BTP, qui y sont pratiqués, les scaphandriers restent en moyenne peu de temps dans la profession.
«Les stages de l'Institut national de la plongée professionnel s'effectuent à Marseille, dans une eau chaude et claire. Mais travailler dans la Seine, par exemple, ça n'a rien à voir», explique Philippe Fournier. Déçus par la dureté du travail et les salaires, calqués sur la grille du BTP, qui y sont pratiqués, les scaphandriers restent en moyenne peu de temps dans la profession.
 
Malgré de très faibles effectifs, certains métiers accueillent plus largement les nouvelles recrues. C'est le cas des scaphandriers, qui plongent à titre professionnel pour surveiller, construire ou réparer des ouvrages. «Pour intégrer la profession, il suffit d'avoir une carte professionnelle délivrée par l'institut national de plongée professionnelle. Ensuite, on apprend sur le tas», explique Philippe Fournier, directeur commercial chez CTS, filiale du groupe Vinci. Cette branche du BTP ne compte que 600 professionnels dans l'Hexagone mais le turnover y est très élevé. Et pour cause. «Le métier est rude. Sous l'eau il fait froid, il faut porter de lourds outils, et se déplacer en permanence au gré des chantiers. Ceux qui rentrent en rêvant du Grand bleu sont vite déçus...», précise-t-il. En moyenne, les scaphandriers ne restent pas plus de onze ans dans cette profession...

«L'élagueur-grimpeur est celui qui fait en sorte que l'arbre cohabite avec son milieu», explique Olivier Brumard, lui-même élagueur à la Ville de Paris. Une tempête, une branche qui menace de tomber et son intervention est requise. «Il faut savoir trouver son cheminement dans l'arbre et y garder son équilibre. C'est très sportif!».
«L'élagueur-grimpeur est celui qui fait en sorte que l'arbre cohabite avec son milieu», explique Olivier Brumard, lui-même élagueur à la Ville de Paris. Une tempête, une branche qui menace de tomber et son intervention est requise. «Il faut savoir trouver son cheminement dans l'arbre et y garder son équilibre. C'est très sportif!».
 
La situation n'est pas très différente chez les élagueurs-grimpeurs, dont la mission est de couper les branches des arbres. Malgré le peu de postes à pourvoir (20 par an à la Mairie de Paris par exemple, sur 200 élagueurs au total), «on a besoin de monde», insiste Olivier Brumard, agent de maîtrise à la Ville de Paris. Peu de personnes, en effet, postulent. Car monter dans les arbres pour couper leurs branches, cela «va au-delà de l'activité sportive, explique-t-il. Physiquement, c'est dur. On travaille toute l'année, parfois dans l'urgence, par n'importe quel temps. A 45 ans, la plupart restent élagueur mais ne travaillent plus qu'au sol». Malgré sa dangerosité, le métier d'élagueur-grimpeur est généralement rémunéré, pour un débutant, au Smic. Reste le plaisir de travailler dans les hauteurs.

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