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samedi 21 avril 2012

Hausse des prix:Casino accuse Monoprix .

La guerre monte d'un cran entre les Galeries Lafayette et le groupe Casino sur la gestion de leur coentreprise Monoprix, détenue à parité. C'est ce qu'affirme Le Monde qui dévoile que Casino vient d'envoyer une lettre recommandée à Philippe Houzé, président à la fois des Galeries Lafayette et de Monoprix. Selon l'auteur de la mise en garde, la direction des Galeries augmenterait de façon artificielle et surtout dangereuse, les prix de Monoprix pour mieux en augmenter le chiffre d'affaires et les bénéfices.
Un artifice de la part des Galeries qui viserait à mieux valoriser sa participation dans la coentreprise, pour la revendre ensuite plus chère à Casino. Les Galeries cherchent en effet à se désengager au profit du coactionnaire. Et c'est là que le bât blesse.
Depuis des mois, les deux groupes se déchirent sur le juste prix de Monoprix. Les Galeries Lafayette en demandent 1,35 milliard d'euros, soit près de deux fois plus que ce que Casino est prêt à mettre sur la table. Pour mieux justifier cette somme, la direction des Galeries pousse donc les prix, selon Casino. Sur les trois derniers mois, l'enseigne aurait vu ses tarifs augmenter de 2,3%, selon Le Monde, qui ne cite pas ses sources. L'indice des prix serait également passé de 107,7 à 110 en un an, (sur une base 100 représentant la moyenne du secteur).

Politique tarifaire dissuasive.

Une politique inacceptable pour le groupe Casino, tant du point de vue de l'accord financier à trouver, que des risques de dissuasion auprès des clients de Monoprix. «Nous savons qu’il ne s’agit que de manœuvres de votre part en vue de fausser la juste évaluation, s’il y a lieu, de votre participation», rapporte
Le Monde à propos de la lettre adressée par Casino à M. Houzé, qui exige que celui-ci prenne «les dispositions nécessaires et de donne les instructions pour cesser de telles pratiques». Casino menace de «mettre en œuvre toute action utile pour préserver les intérêts de Monoprix et ses droits d’actionnaire», conclut le quotidien. No comment du côté de l'accusé, qui se borne à parler d'accusations «sans fondement».

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