Laurence Parisot, présidente du Medef, au côté de Jean-Louis Schilansky, vice-président trésorier de l'organisation patronale.
L'organisation du B20, qui a réuni à l'automne dernier à Cannes plusieurs centaines de chefs d'entreprise membres des pays du G20, explique le déficit de 30.000 euros du syndicat patronal.
«Notre gestion a été rigoureuse. Nos finances ont une très grande solidité. Nous disposons de réserves équivalentes à une année de fonctionnement», a expliqué Jean-Louis Schilansky, vice-président trésorier du Medef, en présentant mardi les comptes 2011 de l'organisation patronale.
Le Medef accuse un léger déficit de 30.000 euros pour des recettes de 37,33 millions d'euros. Cette perte s'explique par le coût de l'organisation, à l'automne dernier, du B20 qui s'est élevé à 960.000 euros. Groupe informel regroupant les organisations patronales des pays membres du G20, le B20 a remis une série de propositions aux chefs d'État qui participaient à Cannes au sommet du G20 présidé par Nicolas Sarkozy.
13,26 millions de subventions provenant des organismes paritaires:
Alors que le rapport sur le financement des syndicats et du patronat du député du Nouveau Centre Nicolas Perruchot a épinglé l'importance des fonds paritaires, c'est-à-dire les ressources provenant d'organismes comme les retraites complémentaires, la formation gérée par les organisations patronales et les syndicats de salariés, dans le financement des organisations patronales, le Medef a précisé son utilisation des subventions provenant des organismes paritaires.Ces subventions se sont élevées à 13,26 millions d'euros en 2011. «Si nous ne dépensons pas les subventions du paritarisme dans l'année, nous les rendons. Nous les affectons également à des fonds dédiés. Nous puisons dans ces fonds pour de nouvelles actions correspondant à leur objet en 2012», a précisé Jean-Louis Schilansky.
Conséquence directe du ralentissement économique, le montant des cotisations payées par les fédérations professionnelles et les Medef territoriaux est resté stable en 2011 (23,33 millions d'euros) par rapport à 2010. «De nouveaux adhérents ont compensé la légère érosion de notre base d'adhérents», a précisé Jean-Louis Schilansky.
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