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jeudi 19 avril 2012

Les pays du Golfe profitent de l'envolée des prix du pétrole.

Les ministres du Pétrole au Qatar.
Les ministres du Pétrole au Qatar.


 L'Institut international de la finance chiffre les avoirs extérieurs nets des monarchies du Golfe à 1900 milliards de dollars cette année, en hausse de 19% sur un an.








Le malheur des uns fait le bonheur des autres! L'envolée de la facture pétrolière qui pèse sur les budgets des ménages occidentaux fait la fortune des pays du Golfe. L'Institut international de la finance (IIF) évoque en effet une hausse de plus de 19% sur un an du montant des avoirs extérieurs nets des riches monarchies du Golfe cette année. En 2012, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, Oman et Bahreïn devraient ainsi afficher des avoirs extérieurs nets de 1900 milliards de dollars contre 1600 milliards d'actifs détenus fin 2011. Et la flambée des actifs de ces pays devrait augmenter à 2140 milliards de dollars à la fin de 2012, prévoit l'IIF, à condition que les prix du pétrole et les niveaux de production restent inchangés.
Ces pays du Golfe devraient en outre réaliser des recettes pétrolières records de 572 milliards de dollars cette année, contre 538 milliards de dollars en 2011, toujours selon les estimations de l'organisation financière. Leurs PIB nominaux additionnés ont totalisé 1400 milliards de dollars l'an dernier, affichant une progression annuelle de 31%. Leur somme devrait atteindre 1500 milliards de dollars à la fin de cette année, prévoit encore l'IIF.
Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont en effet les premiers bénéficiaires des prix records du pétrole puisqu'elles détiennent 40% des réserves mondiales de pétrole et 25% de celles de gaz naturel. Ces pays producteurs de pétrole ont une capacité de réserve en matière de production pétrolière de 2,5 millions à 3 millions de barils par jour (mbj), indique l'organisation financière.
Mais ces atouts naturels ne font pas tout. L'institut évoque l'existence de risques préjudiciables à la croissance des pays du Golfe et notamment l'impact du Printemps arabe ou les tensions liées à l'Iran. L'institut mise ainsi sur un taux de croissance de ces six pays de 4,9% cette année et 4,2% en 2013 contre 6,9% en 2011.

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