Le fonds national d'amorçage, Alcatel-Lucent, Orange, SEB et Soitec investiront 32 millions.
Les start-up spécialisées dans le numérique vont pouvoir s'adresser à un nouvel investisseur. Le Fonds national d'amorçage, mis en place dans le cadre des investissements d'avenir et géré par CDC Entreprises, une filiale de la Caisse des dépôts, Alcatel-Lucent, Orange, le groupe SEB et Soitec, lance le fonds Technocom 2 doté de 32 millions d'euros. Le Fonds national d'amorçage investit à lui seul 18,7 millions.
L'objectif est de financer de jeunes entreprises issues de la recherche publique ou privée travaillant sur les applications des technologies numériques dans des domaines aussi variés que l'énergie, la maison intelligente ou la santé. «C'est la première fois qu'un fonds associe autant d'industriels complémentaires. Les quatre groupes possèdent des expertises dans des domaines différents», explique Denis Champenois, président du directoire d'Innovacom-Gestion, la société de gestion de Technocom 2. Alcatel-Lucent et Orange apportent leur savoir-faire dans les télécommunications. SEB dans les appareils électroménagers. Soitec dans les semi-conducteurs. Technocom 2 investira entre quelques centaines de milliers et 5 millions d'euros dans de jeunes entreprises qui souhaitent industrialiser un produit ou se lancer à l'international. «Nous réaliserons 15 investissements sur quatre ans», précise Denis Champenois.
Misant sur la complémentarité entre les secteurs public et privé, le fonds Technocom 2 est doté d'un comité stratégique comprenant des représentants des industriels, de CDC Entreprises, du pôle recherche de Sorbonne Paris-Cité ainsi que du directeur de Telecom Paris Tech.
Le Fonds national d'amorçage, qui est doté de 400 millions d'euros, a déjà participé au début de l'année à une première opération associant argent public et privé. Il a apporté 15 millions d'euros à Inserm Transfert Initiative, une filiale de l'Inserm spécialisée dans le financement de jeunes sociétés spécialisées dans la santé. Son apport a été complété par CDC Entreprises et l'Inserm pour 5 millions d'euros chacun. Plusieurs laboratoires pharmaceutiques et l'assureur lyonnais Sham ont également participé à hauteur de 8,5 millions d'euros. Si tout se déroule comme prévu, le Fonds national d'amorçage investira dans 15 à 20 fonds d'amorçage qui investiront à leur tour dans des start-up innovantes.
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Les start-up spécialisées dans le numérique vont pouvoir s'adresser à un nouvel investisseur. Le Fonds national d'amorçage, mis en place dans le cadre des investissements d'avenir et géré par CDC Entreprises, une filiale de la Caisse des dépôts, Alcatel-Lucent, Orange, le groupe SEB et Soitec, lance le fonds Technocom 2 doté de 32 millions d'euros. Le Fonds national d'amorçage investit à lui seul 18,7 millions.
L'objectif est de financer de jeunes entreprises issues de la recherche publique ou privée travaillant sur les applications des technologies numériques dans des domaines aussi variés que l'énergie, la maison intelligente ou la santé. «C'est la première fois qu'un fonds associe autant d'industriels complémentaires. Les quatre groupes possèdent des expertises dans des domaines différents», explique Denis Champenois, président du directoire d'Innovacom-Gestion, la société de gestion de Technocom 2. Alcatel-Lucent et Orange apportent leur savoir-faire dans les télécommunications. SEB dans les appareils électroménagers. Soitec dans les semi-conducteurs. Technocom 2 investira entre quelques centaines de milliers et 5 millions d'euros dans de jeunes entreprises qui souhaitent industrialiser un produit ou se lancer à l'international. «Nous réaliserons 15 investissements sur quatre ans», précise Denis Champenois.
Misant sur la complémentarité entre les secteurs public et privé, le fonds Technocom 2 est doté d'un comité stratégique comprenant des représentants des industriels, de CDC Entreprises, du pôle recherche de Sorbonne Paris-Cité ainsi que du directeur de Telecom Paris Tech.
Le Fonds national d'amorçage, qui est doté de 400 millions d'euros, a déjà participé au début de l'année à une première opération associant argent public et privé. Il a apporté 15 millions d'euros à Inserm Transfert Initiative, une filiale de l'Inserm spécialisée dans le financement de jeunes sociétés spécialisées dans la santé. Son apport a été complété par CDC Entreprises et l'Inserm pour 5 millions d'euros chacun. Plusieurs laboratoires pharmaceutiques et l'assureur lyonnais Sham ont également participé à hauteur de 8,5 millions d'euros. Si tout se déroule comme prévu, le Fonds national d'amorçage investira dans 15 à 20 fonds d'amorçage qui investiront à leur tour dans des start-up innovantes.
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