Les mobiles 4G permettent de recevoir des données à un débit de 100 mégabits par seconde, trois ou quatre fois plus rapide que les 3G actuels.
La 4G devrait dépasser le milliard de connexions dès 2017.
La nouvelle génération de téléphonie mobile, dite 4G ou LTE, que les opérateurs français sont en train de tester dans quelques villes de France, commence à décoller dans le monde. Le volume d'appels, SMS, e-mails passés sur ces réseaux est en très forte croissance et devrait atteindre 90 millions de connexions à la fin de cette année, selon la dernière étude de Strategy Analytics «Worldwide Cellular User Forecasts: 2012-2017». «Les smartphones LTE débordent de leurs premiers marchés États-Unis, Corée du Sud et Japon, et cette technologie devrait dépasser le milliard de connexions dès 2017», affirme cette étude qui prévoit que la technologie LTE représente 15 % de toutes les connexions mobiles en 2017. Si tel est le cas, le LTE serait la technologie mobile qui présenterait un temps d'acceptation par le marché le plus court. En effet, le GSM a dû patienter douze ans pour atteindre un milliard de connexions, alors qu'il n'en faudra que sept pour le LTE.
Réaliser des économies:
Pour le consommateur, les mobiles 4G permettent de recevoir des données à un débit de quelque 100 mégabits par seconde, trois ou quatre fois plus rapide que sur les mobiles 3G actuels. Pour les opérateurs, la 4G offre un triple intérêt. Primo, elle permet de désengorger les réseaux 3G qui arrivent par endroits à saturation. Secundo, elle leur permet de creuser l'écart avec leurs concurrents en développant de nouveaux services. Enfin, la technologie 4G doit leur permettre de réaliser des économies.Mutualiser les réseaux:
«Pour les opérateurs mobiles, le challenge est de réduire le coût au gigaoctet pour arriver à encaisser la baisse du prix de vente du gigaoctet. Le LTE est l'un des outils clés permettant d'atteindre cet objectif et les premières indications sur les ventes d'appareils LTE sont un signe encourageant en direction des opérateurs à la recherche d'un retour maximal sur leurs investissements dans cette technologie prometteuse», explique l'étude de Strategy Analytics.En France, les quatre opérateurs mobiles de réseaux Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile se sont portés acquéreurs fin 2011 de licences 4G, rapportant au passage 3,575 milliards d'euros aux caisses de l'État. Et avant de bénéficier de réductions de coûts, ils doivent encore investir pour construire les réseaux 4G. Des dépenses lourdes alors même qu'ils ont vu leurs marges baisser brutalement sous l'effet de l'arrivée de Free Mobile. Résultat, les trois opérateurs réfléchissent actuellement à mutualiser les réseaux 4G, c'est-à-dire à construire un réseau en commun dont le coût serait partagé. Orange, SFR et Bouygues ont commencé à déployer leur réseau mobile 4G et effectuent actuellement des expérimentations à Marseille et Lyon. Ils promettent une commercialisation fin 2012-début 2013.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire