L’installation
d’Internet en vol, dont le coût est estimé à 1 million d’euros par
appareil, suppose un réseau GSM à l’intérieur de la cabine et une
antenne satellitaire à l’extérieur de l’avion.
La compagnie franco-néerlandaise doit offrir, dès février prochain, Internet à ses clients business. Un défi technologique.
La mutation programmée d’Air France
ne se traduira pas seulement par des mesures d’économies et
d’efficacité. Le groupe a également décidé de se réconcilier avec ses
clients, en particulier ceux de la classe business, et met donc l’accent
sur l’amélioration de ses services.
À l’appui de cette ambition, Air France-KLM
a annoncé lundi son intention de tester à partir de février 2013, sur
deux appareils long-courriers, un service d’Internet en vol. En
partenariat avec Panasonic Avionics, ce service permettra à tous les
passagers de connecter leurs smartphones, tablettes et ordinateurs pour
un tarif qui n’a pas encore été communiqué mais qui, promet-on chez Air
France, sera «extrêmement compétitif».
Ce qui à terre est devenu
monnaie courante reste en vol un défi technologique. L’installation,
dont le coût est estimé à 1 million d’euros par appareil, suppose un
réseau GSM à l’intérieur de la cabine et une antenne satellitaire à
l’extérieur de l’avion. C’est le prix à payer pour permettre aux
passagers d’avoir accès à la fois à une palette de divertissements plus
large - y compris les programmes de télévision en direct - et à une
connexion devenue indispensable pour les déplacements professionnels.
D’autres
compagnies se sont engagées dans cette voie avant Air France. Le
service choisi par la compagnie française est déjà installé sur certains
vols Lufthansa ou SAS. Et la compagnie Emirates propose depuis décembre
dernier le «Wifi OnAir» sur tous ses A380. Air France pour sa part
envisagera une généralisation en fonction de l’accueil que ses clients
réserveront à l’expérimentation.
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