Infolinks

Google Recherche

mercredi 6 juin 2012

La Bourse de Paris réduit la cadence.

Traders are pictured at their desks in front of the DAX board at the Frankfurt stock exchange 


Les investisseurs attendent le discours de la BCE.

 Le CAC 40 s’adjuge 2,04% à mi-séance à 3046,81 points. Les marchés européens restent portés par les conclusions de la réunion du G7, hier. Ils attendent également la décision de la BCE sur la crise actuelle.



Belle séance à la Bourse de Paris. Le CAC 40 grimpe de 2,04% en milieu de journée ce mercredi et s’installe bien au-dessus du seuil des 3000 points (à 3046,81 points). Le marché espère des décisions favorables pour le système bancaire européen. Les investisseurs espèrent notamment une baisse des taux de la BCE, ainsi que «des annonces sur une aide plus générale au secteur bancaire qui pourraient être prises qui vont redonner confiance aux marchés», selon les spécialistes de Global Equities.
Le marché reste également soutenu par la promesse des ministres des Finances du G7 de trouver «rapidement» une réponse à la crise de la dette qui fragilise la zone euro.
Pratiquement toutes les valeurs du CAC 40 sont en hausse avec en tête les cycliques à l’image d’Alstom (+4,49%) ou Schneider (+3,96%) et des financières comme Axa (+5,53%) ou Natixis (+5,68%).
Hier, l’indice phare de la Bourse de Paris avait terminé sur une hausse de 1,07%. Les membres du G7 se sont entendus pour travailler ensemble à résoudre les problèmes affectant la région mais n’ont publié aucun communiqué commun à l’issue de cette téléconférence convoquée en urgence.
Washington maintient justement une pression accrue sur l’Europe. «Nous espérons que des mesures accélérées seront prises dans les prochaines semaines», a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney. Le ministre japonais des Finances a pour sa part appelé l’Europe à agir de façon «responsable» pour endiguer sa crise d’endettement qui menace l’économie mondiale.

L’Espagne lance un appel au secours:

L’Espagne, de son côté, s’est résolue à demander l’aide de ses voisins européens. Devant le Parlement à Madrid, le chef du gouvernement Mariano Rajoy a appelé l’Europe à «soutenir les pays en difficulté». Le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, a indiqué qu’une aide pouvait être mobilisée «rapidement».
Preuve toutefois de la tension qui règne sur l’ensemble du secteur bancaire européen, l’agence de notation Moody’s a abaissé ce mercredi la note de crédit de plusieurs banques allemandes et autrichiennes au motif qu’elles seraient en situation de risque si la crise de la zone euro venait à s’aggraver. Hier soir, elle avait déjà annoncé la dégradation de la note des filiales grecques de Société générale et de Crédit Agricole.

Discours de la BCE:

Sur le plan macroéconomique, Eurostat a confirmé que la zone euro avait évité de justesse la récession au premier trimestre. Aujourd’hui, la Fed américaine publiera pour sa part son livre beige après-Bourse (20 heures). Les investisseurs espèrent toujours une prochaine annonce de plan d’action concertée entre les différentes banques centrales.
Sur le marché des devises, l’euro tente un rebond après avoir perdu un peu de terrain suite à la réunion du G7 qui n’a pas débouché sur une réponse plus coordonnée des banques centrales. La devise européenne vaut 1,2499 dollar contre 1,2450 dollar hier dans la soirée.
Le pétrole s’affiche, lui, en hausse. Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en juillet s’appréciait de 49 cents, à 84,78 dollars, dans les échanges matinaux. Le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance progressait de 42 cents à 99,26 dollars.

Valeurs à suivre:

France Telecom (+1,46% à 10,40 euros)
Les actionnaires du groupe, dont l’Etat, se sont prononcés mardi à une très large majorité pour une stabilité du dividende au titre de 2011, rejetant la proposition d’actionnaires salariés qui plaidaient pour une baisse.
Capgemini (+4,45% à 27,35 euros)
Le groupe a annoncé un accord sur l’entrée de la banque publique brésilienne Caixa au capital de sa filiale au Brésil, qui va devenir un fournisseur informatique stratégique de l’établissement bancaire pendant dix ans.
Carrefour (+0,14% à 14,22 euros)
Le deuxième distributeur mondial a commencé à se retirer des aires d’autoroute où il s’était installé en 2001 et où il gère encore vingt stations essence, d’après une information du Figaro.
Eiffage (+1,78% à 25,09 euros)
Le groupe enregistre des prises de commandes toujours solides en France et en Europe, régions du monde qui offrent encore, selon le groupe de BTP, un potentiel de croissance et où il envisage de petites acquisitions, notamment dans les métiers liés à l’énergie.
Vinci (+2,22% à 33,16 euros)
Le groupe a démenti hier avoir abandonné le projet de contournement routier par l’ouest de Strasbourg alors que le gouvernement lui impute l’échec de ce projet estimé à 750 millions d’euros, pour lequel il avait été désigné en janvier concessionnaire pressenti.
Vivendi (+1,51% à 13,09 euros) ; Bolloré (+0,43% à 163,80 euros)
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a transmis mardi à l’Autorité de la concurrence son avis sur le projet de rachat par Canal + des chaînes de télévision Direct8 et Direct Star, un dossier ouvert il y huit mois.
Bolloré tiendra justement son assemblée générale cet après-midi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire