Les contrefaçons touchent de façon plus récente les produits high-tech, les différences entre l'original et la copie n'étant pas toujours facilement identifiables.
Des efforts restent à faire pour lutter contre la contrefaçon, même si certains sites Internet font figure de modèles dans cette bataille, précise l'Union des Fabricants.
Entre 200 et 300 milliards d'euros par an dans le monde, dont 6 milliards d'euros pour la France. L'Union des Fabricants (Unifab)
a ainsi chiffré le manque à gagner que représente la contrefaçon, et en
a défini les spécificités. Si le secteur de la mode reste le plus
copié, la branche high-tech n'est pas en reste, constituant 45% des
contrefaçons, selon le dernier rapport fourni par le site de vente sur
Internet PriceMinister. Il dénote ainsi une progression de 11 points en
2011 par rapport à 2010, pour ce secteur, spécifiquement dans la
catégorie son, les casques audio étant la cible la plus directe des
contrefaçons.
Ceci permet notamment au site PriceMinister de se prémunir de ce type de produits, tout en épargnant ses clients. Comme l'indique une de ses responsables: «Depuis six ans, notre site bénéficie d'une cellule anti-contrefaçon composée d'une quarantaine de personnes. Cela permet de détecter en amont les contrefaçons, avant la mise en ligne des annonces. Des indices nous permettent de les voir, comme par exemple un prix très inférieur à celui du marché, ou encore certains articles qui n'existent pas dans les catalogues officiels des marques, comme la casquette Vuitton...», explique-t-elle.
Si la contrefaçon est avérée, le client qui commande est remboursé, l'auteur de l'annonce voit son compte fermé, et en cas de récidive, PriceMinister peut se retourner contre le fautif, notamment auprès de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
Depuis 2009 également, une Charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet est en place, signée par Christine Lagarde, alors ministre de l'Economie, et Christian Estrosi, alors ministre chargé d l'Industrie. Ce texte, pionnier au niveau européen, établit des moyens concrets et une organisation dans le but de permettre aux titulaires de droits de propriété intellectuelle et aux plates-formes d'e-commerce de lutter efficacement contre la contrefaçon. A ce jour, l'enjeu est donc de développer cette charte à l'ensemble des sites de vente en ligne.
«La contrefaçon change de nature»:
«Après les produits de luxe, les contrefaçons ont tendance à changer de nature, observe Delphine Sarfati, porte-parole de l'Unifab. De nouveaux types de produits sont touchés, comme les casques audio, les produits high-tech, la téléphonie (fausses batteries...), les clés USB, ou encore cartes SD». Or, il n'est pas toujours aisé pour les sites de vente en ligne -ni même pour les entreprises de marques originales- de distinguer le vrai du faux, sans compter que cela requiert de lourds investissements en temps et en argent. A cet égard, l'Unifab propose des formations aux entreprises et aux sites Internet afin de les aider à distinguer les contrefaçons.Ceci permet notamment au site PriceMinister de se prémunir de ce type de produits, tout en épargnant ses clients. Comme l'indique une de ses responsables: «Depuis six ans, notre site bénéficie d'une cellule anti-contrefaçon composée d'une quarantaine de personnes. Cela permet de détecter en amont les contrefaçons, avant la mise en ligne des annonces. Des indices nous permettent de les voir, comme par exemple un prix très inférieur à celui du marché, ou encore certains articles qui n'existent pas dans les catalogues officiels des marques, comme la casquette Vuitton...», explique-t-elle.
Si la contrefaçon est avérée, le client qui commande est remboursé, l'auteur de l'annonce voit son compte fermé, et en cas de récidive, PriceMinister peut se retourner contre le fautif, notamment auprès de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
Généraliser les garde-fous contre la contrefaçon sur Internet:
Enfin, Delphine Sarfati, de l'Unifab, conclut: «Il faudrait que ce genre de système de détection des contrefaçons soit fait a priori et non pas a posteriori. On pourrait également penser à une meilleure collaboration avec les services de paiement en ligne et les services de distribution, à l'image de la collaboration actuelle avec La Poste.» En effet, cette dernière est membre du Comité national anticontrefaçon depuis 2009. Dans les faits, cela se traduit par le contrôle des colis importés au sein du Centre d'échange international de ColiPoste, situé à Chilly-Mazarin (Essonne), mais aussi par la présence de huit douaniers aptes à traiter le dédouannement et à vérifier la conformité des marchandises.Depuis 2009 également, une Charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet est en place, signée par Christine Lagarde, alors ministre de l'Economie, et Christian Estrosi, alors ministre chargé d l'Industrie. Ce texte, pionnier au niveau européen, établit des moyens concrets et une organisation dans le but de permettre aux titulaires de droits de propriété intellectuelle et aux plates-formes d'e-commerce de lutter efficacement contre la contrefaçon. A ce jour, l'enjeu est donc de développer cette charte à l'ensemble des sites de vente en ligne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire