La Bourse de Paris subit davantage les résultats des législatives en Grèce que de l’arrivée de françois Hollande à la présidence française.
Après avoir marqué sa mauvaise humeur en début de séance, le marché parisien revient vers l’équilibre. A Athènes, la Bourse chute de plus de 8%.
Entre l’élection de François Hollande à la présidence française -largement anticipée- et le coup de théâtre des législatives en Grèce,
les marchés croulent sous l’incertitude ce matin. Eux qui aiment tant
prévoir -statistiquement- l’avenir, l’humeur est forcément maussade ce
matin sur les Bourses européennes, alors que les indices asiatiques sanctionnent déjà depuis cette nuit le manque de visibilité en Europe.
Ainsi la Bourse de Paris s’est réveillée du mauvais pied en ce premier jour de présidence socialiste en France depuis dix-sept ans: le CAC 40 abandonnait 1,57% à 3112,47 points, plombé par le secteur bancaire. Le repli s’est nettement attenué au fil de la séance: à 12H30 il n’est plus que de 0,39%. Et le CAC est même passé dans le vert une heure plus tard à 3165,67 points (+0,12%).
La baisse des premières heures lundi ne ressemble pas à l’attaque spéculative qui aurait pu être crainte. Même l’agence de notation S&P a le ton doux ce matin : «L’élection de François Hollande n’a pas d’impact imméidiat» sur la note de la France. Pour rappel, en 1981, quand François Mitterand est arrivé au pouvoir, la Bourse avait attaqué le nouveau président dès son premier jour de mandat: le CAC 40 avait chuté de 13,9% le lundi suivant son élection, puis encore de 9,5% le mardi.
Pour autant la pression est vive. Les taux longs français à dix ans, restent solides après l’élection du candidat socialiste, toujours sous 3%. Mais les spreads (ces écarts de taux entre pays) se creusent notamment entre l’Allemagnet et les autres pays européens, comme l’Italie (418 points), la Grèce (144 points), l’Espagne ’428 points) et la France (133 points).
Dans le reste de l’Europe, la tendance est morose aussi. L’indice Dax des trente valeurs vedettes a ouvert en recul de seulement 0,69%, mais a très vite dévissé et perdait 2,18% à 6418,51 points, signant le plus lourd repli des gros indices européens. mais comme à Paris, le repli s’est par la suite attenué pour atteindre moins de 1% à 12 heures 30. A noter par ailleurs que la Bourse de Londres est fermée ce lundi.
Preuve de l’humeur morose à attendre ce matin: l’euro a dévissé sous 1,30 dollar. Non pas que la monnaie unique qui baisse soit une mauvaise nouvelle, notamment pour les sociétés exportatrices européennes, mais elle est le signe d’une inquiétude de la part des investisseurs. Des investisseurs qui ont sûrement déjà changé de stratégie alors que la défaite de Nicolas Sarkozy était anticipée, mais qui en doutent tant il est difficile de prévoir le futur européen, même à très court terme.
D’un point de vue plus international, les marchés boudent également les mauvais chiffres dévoilés ces derniers jours côté américain. Aux États-Unis, on doute de la solidité de la reprise après des indicateurs décevants sur la croissance, la consommation et l’emploi. Wall Street a d’ailleurs vécu une séance très chahutée vendredi dernier et signé sa pire semaine de l’année. À noter que vendredi soir, le pétrole a chuté sous les 100 dollars à New-York.
Le secteur automobile est touché aussi: Renault lâche 3,22%, Peugeot 3,02%, et Michelin 2,66%.
Carrefour: -1,99% à 14,03 euros
La part de marché en France des enseignes du groupe a connu une nouvelle baisse entre le 19 mars et le 15 avril, rapporte vendredi le site du magazine spécialisé dans la distribution LSA citant les données compilées par Kantar.
EDF: -2,02% 16 euros
Edison et ses principaux actionnaires italiens ont signé samedi l’accord donnant le contrôle du deuxième groupe italien d’électricité à EDF. L’offre d’EDF sur les minoritaires, à un prix révisé de 0,89 euro par action, sera probablement lancée fin juin, début juillet, écrit samedi le quotidien italien Il Sore 24.
Total (-0,97% à 35,17 euros) a fait état d’une avancée «majeure» pour stopper la fuite du puits G4 sur la plate-forme d’Elgin en mer du Nord avec l’entrée du rig de forage semi-submersible West Phoenix dans la zone d’exclusion autour d’Elgin. Ce rig doit injecter dans les prochains jours, si les conditions météorologiques le permettent, des boues lourdes dans le puits G4 afin de stopper la fuite.
Sanofi (-1,04% à 57,34 euros) a annoncé une hausse de la rémunération de son directeur général Chris Viehbacher au cours d’une assemblée générale dont le début a été perturbé par l’intervention de représentants syndicaux mécontents de la situation de l’emploi dans le groupe.
Wendel (-2,59% à 57,91 euros) a fait état d’une croissance organique de 6,4% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, tout en annonçant un recul de sa dette.
Lagardère (-1,83% à 23,12 euros) a confirmé la nomination d’un représentant du Qatar au conseil de sa branche dédiée au sport et au divertissement Lagardère Unlimited, cette nomination devant renforcer la relation de long terme entre le groupe et l’émirat.
Ciments Français (-1,59% à 46,51 euros) a dit vendredi viser des résultats opérationnels en ligne avec ceux de 2011, compte tenu de la tendance haussière des prix énergétiques dans des pays émergents et de la poursuite de la récession dans certains pays européens, après avoir accusé une perte nette au premier trimestre.
Ainsi la Bourse de Paris s’est réveillée du mauvais pied en ce premier jour de présidence socialiste en France depuis dix-sept ans: le CAC 40 abandonnait 1,57% à 3112,47 points, plombé par le secteur bancaire. Le repli s’est nettement attenué au fil de la séance: à 12H30 il n’est plus que de 0,39%. Et le CAC est même passé dans le vert une heure plus tard à 3165,67 points (+0,12%).
La baisse des premières heures lundi ne ressemble pas à l’attaque spéculative qui aurait pu être crainte. Même l’agence de notation S&P a le ton doux ce matin : «L’élection de François Hollande n’a pas d’impact imméidiat» sur la note de la France. Pour rappel, en 1981, quand François Mitterand est arrivé au pouvoir, la Bourse avait attaqué le nouveau président dès son premier jour de mandat: le CAC 40 avait chuté de 13,9% le lundi suivant son élection, puis encore de 9,5% le mardi.
Pour autant la pression est vive. Les taux longs français à dix ans, restent solides après l’élection du candidat socialiste, toujours sous 3%. Mais les spreads (ces écarts de taux entre pays) se creusent notamment entre l’Allemagnet et les autres pays européens, comme l’Italie (418 points), la Grèce (144 points), l’Espagne ’428 points) et la France (133 points).
Dans le reste de l’Europe, la tendance est morose aussi. L’indice Dax des trente valeurs vedettes a ouvert en recul de seulement 0,69%, mais a très vite dévissé et perdait 2,18% à 6418,51 points, signant le plus lourd repli des gros indices européens. mais comme à Paris, le repli s’est par la suite attenué pour atteindre moins de 1% à 12 heures 30. A noter par ailleurs que la Bourse de Londres est fermée ce lundi.
La crise existentielle de l’euro pourrait resurgir:
Les investisseurs ne s’inquiètent pas tant de la couleur politique à l’Élysée -le chercheur David Le Bris a prouvé qu’historiquement, la Bourse est apolitique-, mais plutôt de la capacité du nouveau président à se positionner en tant que leader européen,à s’entendre avec Angela Merkel et à prendre des décisions vite. La question européenne devra d’ailleurs être sa première préoccupation quelques heures après avoir été élu, alors qu’en Grèce, un véritable cataclysme politique vient de se traduire dans les urnes, avec une poussée inquiétante des partis extrémistes qui a fait perdre la majorité absolue aux deux partis pro-austérié, qui va terriblement destabiliser le gouvernement et qui peut remettre -rapidement- en cause le plan d’aide internationale accordé au pays sous perfusion financière. Le débat de la sortie de la Grèce de la zone euro devrait remonter à la surface, ainsi que celle d’une explosion de la zone euro elle-même.Preuve de l’humeur morose à attendre ce matin: l’euro a dévissé sous 1,30 dollar. Non pas que la monnaie unique qui baisse soit une mauvaise nouvelle, notamment pour les sociétés exportatrices européennes, mais elle est le signe d’une inquiétude de la part des investisseurs. Des investisseurs qui ont sûrement déjà changé de stratégie alors que la défaite de Nicolas Sarkozy était anticipée, mais qui en doutent tant il est difficile de prévoir le futur européen, même à très court terme.
D’un point de vue plus international, les marchés boudent également les mauvais chiffres dévoilés ces derniers jours côté américain. Aux États-Unis, on doute de la solidité de la reprise après des indicateurs décevants sur la croissance, la consommation et l’emploi. Wall Street a d’ailleurs vécu une séance très chahutée vendredi dernier et signé sa pire semaine de l’année. À noter que vendredi soir, le pétrole a chuté sous les 100 dollars à New-York.
Les bancaires souffrent:
Aucune hausse n’est visible sur tout l’indice du SBF 120 ce matin. Et parmi les baisses, les valeurs bancaires souffrent fortement. Crédit agricole chute de 5,68%, BNP Paribas de 3,69%, et Société Générale de 3,58%. François Hollande prévoit de réformer le système bancaire pour protéger les dépôts des clients et rendre les activités de marché moins risqués. Mais c’est surtout le dossier grec qui pèse sur la tendance des banques aujourd’hui.Le secteur automobile est touché aussi: Renault lâche 3,22%, Peugeot 3,02%, et Michelin 2,66%.
Mauvais résultats pour Eurodisney:
Du côté des valeurs, Euro Disney (-8,12% à 3,62 euros) a annoncé lundi une perte nette creusée et une réduction de sa marge Ebitda au premier semestre 2011-2012 à la suite des coûts liés aux festivités pour son 20e anniversaire.Carrefour: -1,99% à 14,03 euros
La part de marché en France des enseignes du groupe a connu une nouvelle baisse entre le 19 mars et le 15 avril, rapporte vendredi le site du magazine spécialisé dans la distribution LSA citant les données compilées par Kantar.
EDF: -2,02% 16 euros
Edison et ses principaux actionnaires italiens ont signé samedi l’accord donnant le contrôle du deuxième groupe italien d’électricité à EDF. L’offre d’EDF sur les minoritaires, à un prix révisé de 0,89 euro par action, sera probablement lancée fin juin, début juillet, écrit samedi le quotidien italien Il Sore 24.
Total (-0,97% à 35,17 euros) a fait état d’une avancée «majeure» pour stopper la fuite du puits G4 sur la plate-forme d’Elgin en mer du Nord avec l’entrée du rig de forage semi-submersible West Phoenix dans la zone d’exclusion autour d’Elgin. Ce rig doit injecter dans les prochains jours, si les conditions météorologiques le permettent, des boues lourdes dans le puits G4 afin de stopper la fuite.
Sanofi (-1,04% à 57,34 euros) a annoncé une hausse de la rémunération de son directeur général Chris Viehbacher au cours d’une assemblée générale dont le début a été perturbé par l’intervention de représentants syndicaux mécontents de la situation de l’emploi dans le groupe.
Wendel (-2,59% à 57,91 euros) a fait état d’une croissance organique de 6,4% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, tout en annonçant un recul de sa dette.
Lagardère (-1,83% à 23,12 euros) a confirmé la nomination d’un représentant du Qatar au conseil de sa branche dédiée au sport et au divertissement Lagardère Unlimited, cette nomination devant renforcer la relation de long terme entre le groupe et l’émirat.
Ciments Français (-1,59% à 46,51 euros) a dit vendredi viser des résultats opérationnels en ligne avec ceux de 2011, compte tenu de la tendance haussière des prix énergétiques dans des pays émergents et de la poursuite de la récession dans certains pays européens, après avoir accusé une perte nette au premier trimestre.
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