Les Bourses européennes vont encore devoir digérer une journée d’inquiétudes alors que la Grèce est dans une impasse politique.
Le CAC 40, qui a grimpé de 1,65% au lendemain de la victoire de François Hollande, reperd le terrain gagné la veille. La Grèce est plus que jamais proche de la faillite et de la sortie de la zone euro.
La
séance est chahutée ce mardi férié. À peine ouverte, la Bourse de Paris
est tombée de 0,95% avant de creuser ses pertes, très vite, de 1,2% à
3176,70 points. Puis, vers midi, l’indice CAC 40 qui a encore plus
fléchi, abandonne 1,88% à 3153,92 points. Les Bourses européennes
digèrent une nouvelle journée d’inquiétudes alors que la Grèce est dans une impasse politique terrible. Pour rappel, dimanche, aucun parti n’a obtenu la majorité.
Ainsi en Allemagne, le Dax perd 1,04% à 6500,94 points alors que la production industrielle a augmenté de 2,8% en mars sur un mois, un rebond plus fort qu’attendu entraîné notamment par un effet de rattrapage par rapport à février, marqué par une grande vague de froid. À Londres, le Footsie s’en sort mieux: -0,26% à 5640,15 points. Mais en Grèce, la Bourse d’Athènes chute encore de 3% aujourd’hui après avoir déjà dégringolé de 8%. Sur le marché des devises, l’euro est repassé sous 1,30 dollar.
Autre message de fermeté, le ministre japonais des Finances, Jun Azumi, a demandé mardi au président élu, François Hollande, de respecter les engagements pris par la France en matière de maîtrise du déficit public. Hier, la Bourse de Tokyo avait chuté de 2,78% sur fond de craintes de changements importants dans la gouvernance économique européenne, mais ce matin, le Nikkei a clôturé en hausse de 0,69% à 9181,65 points.
Le secteur pétrolier est touché aussi par une baisse des prix de l’or noir ces derniers jours, plombés par des nouvelles macréconomiques décevantes sur la croissance américaine et européenne, faisant craindre une baisse de la demande mondiale en pétrole. Technip et Total tombent par exemple de 3,75% et 2,31%. Les valeurs automobiles souffrent également: Renault et Peugeot dévissent respectivement de 3,22% et 3,91%. Mais c’est STMicroelectronics qui est la lanterne rouge du jour, avec une baisse de 4% de son titre en Bourse.
Sur le CAC 40, Bouygues prend la tête des hausses de l’indice (+1,20%) suivi de France Télécom avec une progession de 0,61%.
Carrefour lâche 1,40% à 14,39 euros. Selon Latribune.fr, Georges Plassat se sépare de José Carlos Gonzalez-Hurtado, membre de la direction exécutive, et de Patrick Rouvillois, directeur marketing du group
Ainsi en Allemagne, le Dax perd 1,04% à 6500,94 points alors que la production industrielle a augmenté de 2,8% en mars sur un mois, un rebond plus fort qu’attendu entraîné notamment par un effet de rattrapage par rapport à février, marqué par une grande vague de froid. À Londres, le Footsie s’en sort mieux: -0,26% à 5640,15 points. Mais en Grèce, la Bourse d’Athènes chute encore de 3% aujourd’hui après avoir déjà dégringolé de 8%. Sur le marché des devises, l’euro est repassé sous 1,30 dollar.
Relations franco-allemandes surveillées:
François Hollande, le président français élu dimanche, vit aujourd’hui son deuxième jour de période d’essai sur les marchés. Hier, à Paris, la Bourse a fini en hausse de 1,65%, évitant le choc électoral qui avait eu lieu au lendemain de l’élection de François Mitterrand en mai 1981. Mais les relations franco-allemandes seront encore scrutées avec attention. Angela Merkel a tendu la main à François Hollande, en disant qu’elle était prête à «travailler étroitement» avec le nouveau président français, mais cette main reste de fer: il est impensable de renégocier le pacte fiscal européen signé en mars derniers par 25 pays de l’Union européenne.Autre message de fermeté, le ministre japonais des Finances, Jun Azumi, a demandé mardi au président élu, François Hollande, de respecter les engagements pris par la France en matière de maîtrise du déficit public. Hier, la Bourse de Tokyo avait chuté de 2,78% sur fond de craintes de changements importants dans la gouvernance économique européenne, mais ce matin, le Nikkei a clôturé en hausse de 0,69% à 9181,65 points.
L’Espagne revient sur le devant de la scène:
Depuis plusieurs semaines, Madrid accumule les mauvaises nouvelles: dérapage budgétaire lié à l’endettement des régions, chômage record à plus de 24%, secteur bancaire dans le rouge et retour en récession qui lui ont valu une nouvelle dégradation de Standard & Poor’s le 27 avril. Le pays s’enfonce dans une spirale récessive, confirmée ce lundi par les chiffres de production industrielle qui a accéléré sa chute en mars, avec un recul de 7,5% sur un an.Valeurs bancaires, automobiles et pétrolières en souffrance:
Côté valeurs, la participation de Société Générale (-3,25% à 17,40 euros) dans Vivendi a diminué de 7,86% à 4,82% en capital et en droit de vote, a annoncé lundi l’Autorité des marchés financiers (AMF). D’une manière plus générale, les bancaires sont boudées: BNP Paribas chute par exemple de 3,46%.Le secteur pétrolier est touché aussi par une baisse des prix de l’or noir ces derniers jours, plombés par des nouvelles macréconomiques décevantes sur la croissance américaine et européenne, faisant craindre une baisse de la demande mondiale en pétrole. Technip et Total tombent par exemple de 3,75% et 2,31%. Les valeurs automobiles souffrent également: Renault et Peugeot dévissent respectivement de 3,22% et 3,91%. Mais c’est STMicroelectronics qui est la lanterne rouge du jour, avec une baisse de 4% de son titre en Bourse.
Sur le CAC 40, Bouygues prend la tête des hausses de l’indice (+1,20%) suivi de France Télécom avec une progession de 0,61%.
Carrefour lâche 1,40% à 14,39 euros. Selon Latribune.fr, Georges Plassat se sépare de José Carlos Gonzalez-Hurtado, membre de la direction exécutive, et de Patrick Rouvillois, directeur marketing du group
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