La Bourse de Paris se remet à broyer du noir. Dans une séance peu animée, la situation difficile de Madrid pèse sur la tendance. Les valeurs bancaires chutent.
L’ambiance
reste morose à la Bourse de Paris. En milieu de séance, le CAC 40
recule de 0,80 % à 3 024,14 points. Les volumes sont particulièrement
faibles en ce jour férié en France. A mi-parcours moins de 800 millions
d’euros ont changé de mains sur les grandes valeurs de la cote
parisienne. La fébrilité reste toutefois de mise avec les inquiétudes de
plus en plus vives quant à l’avenir de la Grèce dans la zone euro.
Hier, l’indice de la Bourse de Paris avait grignoté 0,31 %
mais sans grande conviction. Il avait été encouragé par le succès de
l’emprunt de la France et porté par Total qui a annoncé l’arrêt de la
fuite de gaz en mer du Nord. Mais dans la matinée, l’indice de la Bourse
de Paris, était brièvement tombé sous le seuil des 3000 points. Un tel
niveau n’avait pas été atteint depuis décembre 2011.
Le marché reste très vulnérable. Les places européennes ont brutalement décroché en fin de séance hier, quand des rumeurs ont évoqué l’arrêt des prêts de la Banque centrale européenne (BCE) à certains établissements grecs insuffisamment recapitalisés. L’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro est désormais évoquée de plus en plus ouvertement. Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a lui-même envisagé cette hypothèse lors d’un colloque à Francfort. Faute d’accord entre les partis sur la formation d’un gouvernement après les élections du 6 mai, un gouvernement d’intérim a été nommé en Grèce. Il aura la délicate tâche de préparer les nouvelles élections du 17 juin, pour lequel la gauche radicale du mouvement Syriza part largement favorite.
A Paris les valeurs bancaires sont également attaquées. Crédit agricole lâche 3,28 %, BNP Paribas 2,7 % et Société générale 2,93 %.
Sur le marché des changes, l’euro se redresse légèrement face au dollar après avoir touché un plus bas depuis quatre mois la veille. La devise européenne s’échange à 1,2740 dollar contre 1,2715 dollar mercredi soir.
Sur le front macroéconomique, les investisseurs surveilleront plusieurs indicateurs américains avec notamment les traditionnelles demandes hebdomadaires d’allocations chômage, l’indicateur composite de l’activité économique en avril et celui de activité industrielle dans la région de Philadelphie en mai.
JCDecaux (-3,59 % à 17,83 euros): Nomura a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfices 2012 et son objectif de cours pour tenir compte des annonces faites la semaine dernière par le groupe de publicité sur le ralentissement de son activité au deuxième trimestre.
Areva (-2,81 % à 9,83 euros) a annoncé avoir finalisé la cession au Fonds stratégique d’investissement (FSI) de sa participation de 26 % dans le groupe minier ERAMET une opération qui s’inscrit dans un vaste plan de redressement décidé fin 2011 par le groupe nucléaire public. La cession a été réalisée au prix qui avait été convenu en mars par les deux parties, soit 776 millions d’euros.
Infotel (inchangé à 56,25 euros) : Le spécialiste des services informatiques a confirmé ses objectifs annuels après un chiffre d’affaires en hausse de 22,3 % au premier trimestre, à 36,7 millions d’euros, grâce au dynamisme de ses centres de services.
Véolia Environnement (-0,10 % à 10,02 euros): L’assemblée générale du groupe a approuvé à une très forte majorité hier la totalité des résolutions qui lui étaient soumises, notamment la nomination de nouveaux administrateurs réputés proches du PDG, Antoine Frérot.
Scor (-2,07 % à 17,95 euros) a annoncé mercredi soir un accord avec UBS pour renforcer son programme de couverture financière sous la forme d’une ligne d’émission d’actions garantie de 75 millions d’euros.
Le marché reste très vulnérable. Les places européennes ont brutalement décroché en fin de séance hier, quand des rumeurs ont évoqué l’arrêt des prêts de la Banque centrale européenne (BCE) à certains établissements grecs insuffisamment recapitalisés. L’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro est désormais évoquée de plus en plus ouvertement. Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a lui-même envisagé cette hypothèse lors d’un colloque à Francfort. Faute d’accord entre les partis sur la formation d’un gouvernement après les élections du 6 mai, un gouvernement d’intérim a été nommé en Grèce. Il aura la délicate tâche de préparer les nouvelles élections du 17 juin, pour lequel la gauche radicale du mouvement Syriza part largement favorite.
L’Espagne emprunte avec des taux en hausse:
Madrid qui fait également face une défiance de plus en plus vive des investisseurs, a emprunté ce matin près de 2,5 milliards d’euros à trois et quatre ans à des taux en hausse. Le retour a la récession du pays a été confirmé ce matin. Le PIB de l’Espagne a reculé de 0,3 % au premier trimestre par rapport au dernier trimestre 2011 où il avait déjà baissé de 0,3 %, ce qui marque le retour officiel du pays en récession, selon les chiffres définitifs publiés aujourd’hui. Toujours en Espagne, Bankia, quatrième banque cotée du pays qui vient d’être partiellement nationalisée, s’effondre à la Bourse de Madrid, reculant de près de 30 % en fin de matinée alors que le journal El Mundo affirme que ses clients, inquiets, ont déjà retiré plus d’un milliard d’euros ces derniers jours.A Paris les valeurs bancaires sont également attaquées. Crédit agricole lâche 3,28 %, BNP Paribas 2,7 % et Société générale 2,93 %.
Sur le marché des changes, l’euro se redresse légèrement face au dollar après avoir touché un plus bas depuis quatre mois la veille. La devise européenne s’échange à 1,2740 dollar contre 1,2715 dollar mercredi soir.
Sur le front macroéconomique, les investisseurs surveilleront plusieurs indicateurs américains avec notamment les traditionnelles demandes hebdomadaires d’allocations chômage, l’indicateur composite de l’activité économique en avril et celui de activité industrielle dans la région de Philadelphie en mai.
Les valeurs à suivre:
Nexans (-4,04 % à 29,30 euros) a annoncé le lancement d’une augmentation de capital réservée à ses salariés, pour un volume maximum de 400.000 actions, soit environ 1,4 % de son capital.JCDecaux (-3,59 % à 17,83 euros): Nomura a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfices 2012 et son objectif de cours pour tenir compte des annonces faites la semaine dernière par le groupe de publicité sur le ralentissement de son activité au deuxième trimestre.
Areva (-2,81 % à 9,83 euros) a annoncé avoir finalisé la cession au Fonds stratégique d’investissement (FSI) de sa participation de 26 % dans le groupe minier ERAMET une opération qui s’inscrit dans un vaste plan de redressement décidé fin 2011 par le groupe nucléaire public. La cession a été réalisée au prix qui avait été convenu en mars par les deux parties, soit 776 millions d’euros.
Infotel (inchangé à 56,25 euros) : Le spécialiste des services informatiques a confirmé ses objectifs annuels après un chiffre d’affaires en hausse de 22,3 % au premier trimestre, à 36,7 millions d’euros, grâce au dynamisme de ses centres de services.
Véolia Environnement (-0,10 % à 10,02 euros): L’assemblée générale du groupe a approuvé à une très forte majorité hier la totalité des résolutions qui lui étaient soumises, notamment la nomination de nouveaux administrateurs réputés proches du PDG, Antoine Frérot.
Scor (-2,07 % à 17,95 euros) a annoncé mercredi soir un accord avec UBS pour renforcer son programme de couverture financière sous la forme d’une ligne d’émission d’actions garantie de 75 millions d’euros.
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