Le régulateur américain doit encore examiner la récente acquisition d’Instagram par le réseau social.
Le
feuilleton dure depuis près de cinq ans. Il pourrait trouver son
dénouement le 17 mai prochain. Selon le site spécialisé Techcrunch,
c’est en effet la date à laquelle Facebook
sera - enfin - introduit en Bourse. Plusieurs autres médias américains
avaient auparavant évoqué la troisième semaine de mai comme période
favorable à cette opération. Un projet attendu par les investisseurs
depuis des mois et pour lequel le réseau social avait déposé un dossier
auprès du gendarme américain des marchés, la Securities and Exchange
Commission (SEC), en février dernier.
La SEC pourrait toutefois encore décider de décaler l’introduction en Bourse de Facebook. L’autorité doit en effet encore examiner la récente acquisition de la start-up mobile Instagram. Le 9 avril, Mark Zuckerberg, cofondateur et patron de Facebook, a surpris la planète Web en annonçant le rachat de cette application de partage de photos en plein essor, pour 1 milliard de dollars.
À l’occasion de cette opération, conclue en un temps record par le jeune cofondateur de Facebook en personne, le réseau social a dû lever le voile sur ses ambitions en termes de valorisation. En effet, selon le New York Times, Facebook a payé le rachat d’Instagram à 30 % en numéraire et 70 % en actions. Facebook aurait retenu le prix de 30 dollars par action, ce qui valorise le réseau social à 75 milliards de dollars. Mais pour achever de convaincre les fondateurs d’Instagram de signer la vente, les négociations ont aussi fait miroiter une valorisation potentielle de Facebook de 104 milliards de dollars, anticipant que les actions du réseau social allaient grimper rapidement une fois coté en Bourse.
Ce montant inédit pour une introduction de société Internet correspond aux plus récentes valorisations de Facebook sur le marché gris. Mais il alimente aussi des craintes d’une nouvelle bulle Internet chez certains investisseurs. Certes fort de plus de 845 millions de membres actifs, Facebook n’a réalisé en 2011 «que» 3,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires et dégagé 1 milliard de dollars de bénéfices.
Or, le mobile sera un moteur de croissance capital pour Facebook, à la fois en termes d’usages et de recettes publicitaires. Aux États-Unis, les investissements publicitaires sur le mobile ont crû de 149 % en 2011, selon un rapport publié mercredi par l’Interactive Advertising Bureau (IAB). À 1,6 milliard de dollars, le mobile représente désormais 5 % du marché de la publicité en ligne outre-Atlantique, juste derrière la vidéo (1,8 milliard de dollars).
Enfin, ultime évolution dans ce dossier riche en rebondissements: Facebook, qui avait annoncé en février vouloir lever 5 milliards de dollars en Bourse, ambitionnerait désormais de lever 10 milliards de dollars.
La SEC pourrait toutefois encore décider de décaler l’introduction en Bourse de Facebook. L’autorité doit en effet encore examiner la récente acquisition de la start-up mobile Instagram. Le 9 avril, Mark Zuckerberg, cofondateur et patron de Facebook, a surpris la planète Web en annonçant le rachat de cette application de partage de photos en plein essor, pour 1 milliard de dollars.
À l’occasion de cette opération, conclue en un temps record par le jeune cofondateur de Facebook en personne, le réseau social a dû lever le voile sur ses ambitions en termes de valorisation. En effet, selon le New York Times, Facebook a payé le rachat d’Instagram à 30 % en numéraire et 70 % en actions. Facebook aurait retenu le prix de 30 dollars par action, ce qui valorise le réseau social à 75 milliards de dollars. Mais pour achever de convaincre les fondateurs d’Instagram de signer la vente, les négociations ont aussi fait miroiter une valorisation potentielle de Facebook de 104 milliards de dollars, anticipant que les actions du réseau social allaient grimper rapidement une fois coté en Bourse.
Ce montant inédit pour une introduction de société Internet correspond aux plus récentes valorisations de Facebook sur le marché gris. Mais il alimente aussi des craintes d’une nouvelle bulle Internet chez certains investisseurs. Certes fort de plus de 845 millions de membres actifs, Facebook n’a réalisé en 2011 «que» 3,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires et dégagé 1 milliard de dollars de bénéfices.
Rassurer les investisseurs:
Le rachat surprise d’Instagram à un mois de son introduction en Bourse a donc été perçu comme un moyen de rassurer les investisseurs sur l’avenir de Facebook. Avec cette acquisition, le réseau social s’attache en effet les services d’une brillante équipe dans le secteur du mobile. Instagram a conquis plus de 30 millions d’utilisateurs en moins de deux ans et été distingué par Apple comme meilleure application iPhone de l’année 2011.Or, le mobile sera un moteur de croissance capital pour Facebook, à la fois en termes d’usages et de recettes publicitaires. Aux États-Unis, les investissements publicitaires sur le mobile ont crû de 149 % en 2011, selon un rapport publié mercredi par l’Interactive Advertising Bureau (IAB). À 1,6 milliard de dollars, le mobile représente désormais 5 % du marché de la publicité en ligne outre-Atlantique, juste derrière la vidéo (1,8 milliard de dollars).
Enfin, ultime évolution dans ce dossier riche en rebondissements: Facebook, qui avait annoncé en février vouloir lever 5 milliards de dollars en Bourse, ambitionnerait désormais de lever 10 milliards de dollars.
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