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vendredi 15 juin 2012

Grande-Bretagne : nouvelle relance à 100 milliards d'euros.

George Osborne, le chancelier de l'Échiquier.
George Osborne, le chancelier de l'Échiquier.


La Banque d'Angleterre va fournir de nouvelles liquidités aux banques pour les inciter à prêter aux ménages et aux entreprises.


Le gouvernement britannique et la Banque d'Angleterre préparent un dispositif massif de soutien à l'économie destiné à encourager les banques du pays à accorder du crédit. Le chancelier de l'Échiquier, George Osborne, a annoncé jeudi soir lors d'un discours dans la City, un système de prêts à taux réduit offert aux banques indexé sur leur propension à accorder à leur tour des crédits aux ménages et aux entreprises.
Il s'agit selon lui de «soutenir les flux du crédit là où c'est nécessaire dans l'économie réelle» pour «défendre notre économie face à la crise à nos portes». Cette aide financière pourrait atteindre 80 milliards de livres (99 milliards d'euros).

Éviter une paralysie du crédit:

Le Trésor doit dévoiler les détails de son programme dans les semaines à venir. Il veut agir rapidement pour éviter une paralysie du crédit induite par les craintes liées à la crise de l'eurozone. De son côté, la Banque d'Angleterre va activer un dispositif de liquidités annoncé en décembre qui permettra d'injecter, par tranches de 5 milliards de livres (6 milliards d'euros) par mois pendant au moins quatre mois, des liquidités dans le système financier, soit un minimum de 20 milliards de livres de plus rendus disponibles pour l'économie.
Les montants doivent encore être précisés mais, selon des sources gouvernementales, la totalité du package d'aide financière pourrait atteindre 140 milliards de livres (172 milliards d'euros) - soit un cinquième du total des dépenses publiques.
Le gouvernement cherche à tout prix des moyens de stimuler la croissance sans dévier de son objectif numéro un de réduction du déficit et de la dette. Or le plan d'austérité appliqué depuis deux ans par George Osborne n'a pour l'instant eu pour conséquence qu'une stagnation de l'économie britannique, revenue en récession depuis l'automne. Les voix se multiplient pour réclamer un «plan B» qui dénouerait les cordons de la dépense publique. L'entourage du ministre de l'Économie décrit les mesures annoncées jeudi comme un «plan A maximisé».

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