Un match de Premier League, le 21 mars dernier, entre Chelsea, le vainqueur de la Ligue des champions, et Manchester City, le champion d'Angleterre.
Le bouquet satellitaire britannique BSkyB, qui met sur la table 2,8 milliards d'euros, doit faire face à un nouveau concurrent, l'opérateur télécoms BT. La chaîne ESPN de Disney est écartée.
Jusqu'où les droits de retransmission de la Premier League
peuvent-ils grimper? Même le patron de la Premier League s'est dit
«surpris» de voir que les droits des matchs disputés pendant les trois
prochaines années (2013-2016) s'étaient arrachés pour 3,018 milliards de
livres (environ 3,7 milliards d'euros), soit un montant en hausse de
71 % par rapport au précédent accord négocié en 2009.
Le bouquet satellite BSkyB, contrôlé à 39 % par le groupe de Rupert Murdoch, conserve la part du lion. Le diffuseur historique des matchs de Premier League retransmettra 116 matchs par saison, en échange de 2,3 milliards de livres (2,8 milliards d'euros). Mais, par ailleurs, la structure du marché des droits a été considérablement modifiée.
L'opérateur de téléphonie BT a déboursé 738 millions de livres pour pouvoir diffuser 38 matchs par saison. Ces rencontres seront retransmises sur une nouvelle chaîne qui devrait voir le jour prochainement ainsi que sur d'autres supports médias, l'objectif pour BT étant d'offrir à ces clients une offre «triple play» (télévision, Internet et mobile). «BT a déjà investi 2,5 milliards de livres dans la fibre optique, a souligné son directeur général, Ian Livingston. Sécuriser les droits de la Premier League est en accord avec cet investissement.»
Pourtant, les investisseurs ne semblaient pas être convaincus de la sagesse de débourser de telles sommes pour obtenir les droits de diffusion du foot anglais. Mercredi, le jour de l'annonce du contrat, à la clôture, l'action BT avait perdu près de 3 % et l'action BSkyB avait chuté de 7 points.
Il faudrait pour cela que les clubs prennent un tournant à 180 degrés dans la gestion de leurs finances. D'après le cabinet Deloitte, qui publie chaque année un état des lieux de la Premier League, seuls huit clubs anglais auraient généré des profits en 2011, malgré des revenus en hausse de 12 % par rapport à l'année précédente. Les trois quarts de ces revenus ont été consacrés au paiement de salaires faramineux aux joueurs - des salaires en hausse de 14 %.
Le bouquet satellite BSkyB, contrôlé à 39 % par le groupe de Rupert Murdoch, conserve la part du lion. Le diffuseur historique des matchs de Premier League retransmettra 116 matchs par saison, en échange de 2,3 milliards de livres (2,8 milliards d'euros). Mais, par ailleurs, la structure du marché des droits a été considérablement modifiée.
Une offre «triple play»:
La chaîne américaine ESPN, filiale du groupe américain Disney qui diffuse actuellement des matchs du championnat, n'a rien remporté. Elle a été détrônée par un nouvel acteur sur le marché des droits du football anglais, l'entreprise de télécommunications historique BT - une offensive qui rappelle celle menée en 2008 sur le marché français par l'opérateur Orange face à Canal +.L'opérateur de téléphonie BT a déboursé 738 millions de livres pour pouvoir diffuser 38 matchs par saison. Ces rencontres seront retransmises sur une nouvelle chaîne qui devrait voir le jour prochainement ainsi que sur d'autres supports médias, l'objectif pour BT étant d'offrir à ces clients une offre «triple play» (télévision, Internet et mobile). «BT a déjà investi 2,5 milliards de livres dans la fibre optique, a souligné son directeur général, Ian Livingston. Sécuriser les droits de la Premier League est en accord avec cet investissement.»
Pourtant, les investisseurs ne semblaient pas être convaincus de la sagesse de débourser de telles sommes pour obtenir les droits de diffusion du foot anglais. Mercredi, le jour de l'annonce du contrat, à la clôture, l'action BT avait perdu près de 3 % et l'action BSkyB avait chuté de 7 points.
Plus de stabilité financière pour les clubs:
La manne des droits télé devrait représenter un revenu supplémentaire de 14 millions de livres par an et par club (environ 17 millions d'euros). Une somme que le patron de la Premier League espère voir utiliseé de manière «durable». «Nous entrons dans une nouvelle ère du football, avec la Financial Fair Play (les règles d'équilibre financier imposées par la FIFA) et j'espère vraiment que (cet argent) sera investi dans des infrastructures et dans la formation des jeunes plutôt que dans les joueurs», a insisté Richard Scudamore.Il faudrait pour cela que les clubs prennent un tournant à 180 degrés dans la gestion de leurs finances. D'après le cabinet Deloitte, qui publie chaque année un état des lieux de la Premier League, seuls huit clubs anglais auraient généré des profits en 2011, malgré des revenus en hausse de 12 % par rapport à l'année précédente. Les trois quarts de ces revenus ont été consacrés au paiement de salaires faramineux aux joueurs - des salaires en hausse de 14 %.
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