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vendredi 27 avril 2012

L'Espagne frappée par un chômage record.


Il a atteint 24,44% à fin mars dans ce pays qui est retombé en récession. Certains économistes craignent qu'il ne touche un quart de la population active à la fin de l'année.





L'Espagne détruit toujours plus d'emplois, de plus en plus vite. Le taux de chômage atteint 24,4% à fin mars, révèlent les statistiques publiées ce vendredi par l'institut espagnol de la statistique (INE). Un record depuis 1996, date à laquelle ces chiffres ont commencé à être publiés. Si cette détérioration du marché de l'emploi n'est pas vraiment une surprise, c'est une mauvaise nouvelle de plus dans un pays qui est retombé en récession ce trimestre et qui s'est vu dégradé de deux crans par l'agence de notation Standard & Poor's jeudi soir.
D'autant plus que le rythme des destructions d'emplois, qui s'accélère, inquiète. 374.000 personnes ont perdu leur emploi durant les trois premiers mois de 2012, contre 295.300 durant les trois derniers de 2011. «Ce sont toujours les destructions de postes dans la construction qui contribuent le plus à la baisse de l'emploi, observe Jesus Castillo, de Natixis. Toutefois, depuis maintenant trois trimestres, les destructions d'emplois dans les services se sont intensifiées alors que jusqu'à présent ce secteur avait été «relativement» épargné comparé aux autres secteurs.»

«Les conditions devraient empirer»:

mercredi 4 avril 2012

Espagne : la rigueur justifiée par le risque de faillite.

Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a déclaré lundi lors d'un discours prononcé devant les cadres de son parti: «Si tu ne rembourses pas, personne ne te prête à nouveau.»
Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a déclaré lundi lors d'un discours prononcé devant les cadres de son parti: «Si tu ne rembourses pas, personne ne te prête à nouveau.»


 Les 27 milliards d'euros d'économies budgétaires à réaliser en 2012,correspondent à la charge de la dette.

Deux chiffres résument l'étau dans lequel se trouve l'Espagne: 27,3 milliards d'euros de coupes à réaliser dans le budget 2012, soit l'équivalent environ de la charge de la dette espagnole cette année, à savoir 28,8 milliards d'euros. Le «budget le plus austère de la démocratie», d'après le ministre des Finances, vise d'abord à rétribuer les créanciers, pour récupérer la «confiance» des marchés. Depuis la présentation des lignes générales du budget vendredi dernier, les poids lourds du gouvernement ne cachent pas leur malaise. «La situation est limite», reconnaît le ministre des Finances, Cristobal Montoro, alors que la dette publique de l'Espagne va passer de 68,5 % du PIB en 2011 à 79,8 % en 2012, son plus haut niveau depuis vingt-deux ans.

Une situation perdant-perdant:

lundi 18 juillet 2011

La cure d'austérité commence pour les Italiens .

Le gros des sacrifices (40 milliards d'euros sur les 48 milliards censés ramener le budget à l'équilibre d'ici trois ans) est toutefois renvoyé à 2013 et 2014. Sachant que des élections auront lieu au printemps 2013…


Il n'a pas fallu longtemps aux Italiens pour comprendre ce que signifiait le plan d'austérité adopté vendredi en un temps record par le Parlement. Dès lundi matin, tout patient se présentant aux urgences devait s'acquitter d'un ticket modérateur allant de 10 à 25 euros, alors que les consultations ordinaires étaient jusque-là gratuites.
Sept régions ont refusé d'appliquer la mesure : elles devront faire des économies par ailleurs. Les treize autres, dévorées par des déficits énormes de leur budget de santé, n'ont pu s'y soustraire. La santé n'est qu'un des domaines - même s'il est l'un des plus visibles - où l'austérité frappera durement les Italiens. Elle représentera, en moyenne, un coût de 1000 euros par famille pour l'année en cours, selon les calculs de la presse italienne.
Parmi les premières mesures, beaucoup sont fiscales : super-vignette sur les grosses cylindrées, impôt de solidarité de 5 % sur les retraites supérieures à 90.000 euros, augmentation des taxes sur les carburants (2 milliards d'euros) à partir du 1er janvier et des impôts sur les emprunts d'État au-delà d'un portefeuille de 50.000 euros, prélèvements fiscaux plus lourds pour les banques et les compagnies d'assurances, taxation renforcée des stock-options, coupes dans la jungle des 483 niches fiscales, maintien du gel des embauches et des salaires dans la fonction publique.

Des sacrifices renvoyés après les élections :

jeudi 25 novembre 2010

Légère hausse du CAC 40 dans un marché sans volume.

L'indice parisien clôture en petite forme de 0,34% à 3760,42 points dans un marché très peu actif. Les Bourses américaines sont fermées pour la célébration de Thanksgiving.
 
Le CAC 40 est resté prudent ce jeudi, affichant à la clôture une petite hausse de 0,34% à 3760,42 points. Privé de l'aiguillon de Wall Street, le marché parisien a changé plusieurs fois de direction au cours de la séance. Après avoir ouvert en très légère hausse, aidé comme la veille par les mesures annoncées par l'Irlande dans le cadre de son plan de rigueur de 15 milliards d'euros sur quatre ans, le CAC 40 a glissé dans le rouge en fin de matinée. A mi parcours il cèdait symboliquement 0,16 % à 3741,79 points. En fin de séance, l'indice parisien est revenu à l'équilibre avant de poursuivre en légère hausse.
Le volume d'échanges ce jeudi sur la place parisienne a été extrêmement faible avec seulement 1,740 milliard d'euros traités.
Ailleurs en Europe, les indices sont en petite hausse. La Bourse de Londres grignote 0,74 % à 5698,93 points et celle de Francfort 0,34% à 3760,42 points.

Wall Street fermée:
A noter que les Bourses américaines étaient fermées, ce jeudi, pour cause de célébration de Thanksgiving.
Sur le marché des changes, l'euro est reparti légèrement en hausse face au dollar ce jeudi. Les investisseurs demeurant inquiets des risques de contagion de la crise irlandaise à d'autres pays jugés fragiles de la zone euro. Vers 17h30 à Paris, l'euro valait 1,3369 dollar contre 1,3328 dollar mercredi soir. La devise européenne était tombée la veille à 1,3285 dollar, son niveau le plus faible depuis deux mois.