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mardi 29 janvier 2013

Le gouvernement au soutien de l'industrie nucléaire.

L'industrie nucléaire en France (ci-dessus, la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, dans le Loir-et-Cher), cela donne «2500 entreprises, employant 22.000 salariés et exportant 70% de leur production». Crédit: Jean-Christophe Marmara/Le Figaro
L'industrie nucléaire en France (ci-dessus, la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, dans le Loir-et-Cher), cela donne «2500 entreprises, employant 22.000 salariés et exportant 70% de leur production».

La création d'un fonds de soutien destiné aux PME du secteur a été officialisée ce mardi, en Bourgogne. Pour tous les acteurs du secteur, il s'agissait de montrer un visage uni.


«La France aura besoin durablement du nucléaire». Delphine Batho, ministre de l'Énergie et de l'Environnement, a été claire en conclusion du Comité stratégique de la filière nucléaire (CSFN) qui s'est tenu mardi à Montbard, en Bourgogne. Au-delà du débat sur la politique énergétique de la France, l'importance de l'industrie nucléaire s'explique aussi par son poids dans l'économie nationale.
En chiffres, cela donne «2500 entreprises, employant 22.000 salariés et exportant 70% de leur production», selon Arnaud Montebourg. Surtout, le ministre du Redressement productif estime qu'«il est important d'avoir des industries dynamiques, comme c'est le cas dans le nucléaire ou l'aéronautique, au moment où d'autres, comme l'automobile, perdent des emplois».
Tous les acteurs de la filière ont pu avoir une idée de ce dynamisme français puisque la petite ville de Montbard héberge le site de Valinox, la filiale nucléaire actuellement en plein développement du fabricant de tubes sans soudure Vallourec. Après avoir inauguré en 2011 une extension qui a nécessité de doubler les effectifs à près de 500 salariés, Valinox installe actuellement une quatrième ligne de production. En fin d'année dernière, le groupe a signé des contrats en Chine et en France représentant un an d'activité pour le site, soit 100 millions d'euros de chiffre d'affaires.

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«Construire, brique par brique, l'équipe de France du nucléaire»:

samedi 26 janvier 2013

L'État créé un fonds de soutien aux PME du nucléaire.

L'État souhaite aussi rassembler les PME de la filière pour les aider à exporter leur savoir-faire.
L'État souhaite aussi rassembler les PME de la filière pour les aider à exporter leur savoir-faire.
Le fonds sera financé par des poids lourds de la filière, à savoir Alstom, Areva et EDF, mais aussi par le FSI, a précisé le gouvernement, qui prévoit 110.000 embauches dans le secteur d'ici 2020.
  Débats houleux sur la fermeture de la centrale de Fessenheim, questions existentielles sur l'EPR... Le secteur nucléaire a été malmené depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir. Mais selon une information du Monde confirmée par le ministère du Redressement productif, mardi prochain, le gouvernement va annoncer des mesures de soutien aux petits acteurs du nucléaire français.
Un Fonds de modernisation des entreprises nucléaires (FMEN), doté de 153 millions d'euros, va être créé. Il aura vocation à prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises du secteur. Le fonds sera abondé par des poids lourds de la filière, à savoir Vinci, Eiffage, Alstom, Areva et EDF, mais aussi par le Fonds stratégique d'investissement (FSI), a précisé le ministère, sans dévoiler quelle part du financement assurera chacun d'entre eux. Selon les informations du Monde, le FSI (le fonds souverain français) devrait mettre un «gros tiers» du financement sur la table. Le fonctionnement du FMEN sera ainsi largement inspiré de celui du fonds mis en place pour soutenir la filière automobile en 2009 en plein coeur de la crise. Ce fonds est lui détenu à parité par l'État via le FSI et les constructeurs Renault et PSA Peugeot Citroën.
Selon une des sources citées par LeMonde, «que l'on soit pour ou contre (...), qu'il s'agisse de construire des centrales, d'en démanteler ou d'améliorer la sûreté, il y a du travail pour cinquante ans, et la France est bien placée! Alors il faut capitaliser là-dessus».

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110.000 embauches de postes:

jeudi 10 mai 2012

Les premiers bémols au programme d'Hollande.

François Hollande, mercredi à Paris.
François Hollande, mercredi à Paris.



 Le nouveau président ne baissera pas les salaires des patrons d'entreprises publiques dès la fin du mois.




Quand la conjoncture économique, l'environnement international ou tout simplement l'actualité d'un pays s'en mêlent, il peut arriver qu'une promesse de campagne ne soit rapidement plus au goût du jour.
Nicolas Sarkozy le sait bien, qui avait fait voter la loi Travail, emploi, pouvoir d'achat (la fameuse loi Tepa) quelques mois avant que ne se déclenche la plus importante crise internationale depuis la Grande Dépression. Et qu'il ne soit obligé de détricoter tout au long du quinquennat un texte qui avait constitué la colonne vertébrale de sa campagne de 2007.
À peine élu, François Hollande voit certaines de ses promesses confrontées à la réalité économique. D'abord, le léger recul des prix de l'essence depuis quelques semaines enlève sa pertinence à l'engagement de bloquer les prix des carburants dès le premier mois de son mandat. «Ce n'est peut-être pas le moment de bloquer. Il faut bloquer quand les prix montent», a indiqué mercredi son lieutenant, Michel Sapin, au micro de Radio Classique. Lequel a souligné au passage que l'important est maintenant de vérifier la répercussion sur les prix à la pompe des hausses et des baisses sur le marché international - en d'autres termes, de vérifier «les marges» des entreprises pétrolières.

«Un écart maximal de 1 à 20»:

vendredi 13 avril 2012

La passe d'armes continue entre Lauvergeon et Sarkozy.

Anne Lauvergeon a pris la tête du conseil de surveillance de <i>Libération</i> en juillet dernier, peu après le non-renouvellement de son mandat chez Areva.
Anne Lauvergeon a pris la tête du conseil de surveillance de Libération en juillet dernier, peu après le non-renouvellement de son mandat chez Areva.


 Invité ce vendredi sur i-Télé, Nicolas Sarkozy a assuré que les accusations lancées par l'ancienne présidente d'Areva sont «de la politicaille». Anne Lauvergeon maintient ses propos sur France Inter.

 Nicolas Sarkozy rétorque du tac au tac. Mis en cause mardi par Anne Lauvergeon dans une interview publiée par L'Express, le chef de l'État, invité d'i-Télé ce vendredi, s'est appliqué à répondre aux critiques formulées par l'ancienne présidente d'Areva. «Tout ça, c'est de la politicaille», a-t-il jugé. «Ce qui rend moins crédible ce que dit Anne Lauvergeon, c'est qu'elle a attendu d'être mise dehors pour contester un système dont elle voulait continuer à participer au premier rang comme présidente d'Areva», a fait valoir Nicolas Sarkozy. Il n'a pas non plus manqué de souligner l'engagement politique de l'ex-PDG, ancienne sherpa de François Mitterrand: «Elle est aujourd'hui la présidente de Libération, dont on connaît l'engagement à gauche». Anne Lauvergeon a pris la tête du conseil de surveillance du quotidien en juillet 2011. 

vendredi 6 avril 2012

La Bourse malmène le patrimoine de l'État.

La valeur des participations publiques s'effrite avec les cours de plusieurs grandes entreprises. Certaines ont atteint leur plus bas historique, à commencer par EDF.


Si la récente correction subie par le CAC 40 a de quoi affliger petits porteurs et zinzins, il leur reste une consolation: celle d'avoir auparavant bénéficié d'un rebond. Il y a, en revanche, au moins un investisseur en France qui n'a profité d'aucune amélioration et voit, au contraire, la valeur de son portefeuille boursier s'éroder inexorablement: c'est l'État. Les cours de Bourse de plusieurs entreprises emblématiques de son patrimoine sont en effet à leur plus bas historique, ou peu s'en faut, ce qui n'est pas le cas de la Bourse de Paris dans son ensemble.
À sa décharge, l'État n'est pas au capital des entreprises sur lesquelles la crise a le plus glissé, les LVMH, Hermès ou Air Liquide. Il est surtout actionnaire d'entreprises souvent peu internationalisées, et donc peu tirées par la croissance des marchés émergents. Il est également plus exposé à ces groupes dont l'activité exige des investissements massifs, une catégorie que les investisseurs boudent sur fond de crise de la dette.
Plusieurs entreprises publiques constituent aussi des cas particuliers: écroulement de Dexia, transformation douloureuse chez Air France, ou encore choc post-Fukushima pour Areva… les difficultés s'accumulent. Pour douloureuses que soient ces restructurations, sur le plan des effectifs notamment, leur facture écorne cependant à peine le patrimoine national, car la valeur de ces participations était déjà limitée.

Pertes en ligne:

jeudi 25 novembre 2010

Légère hausse du CAC 40 dans un marché sans volume.

L'indice parisien clôture en petite forme de 0,34% à 3760,42 points dans un marché très peu actif. Les Bourses américaines sont fermées pour la célébration de Thanksgiving.
 
Le CAC 40 est resté prudent ce jeudi, affichant à la clôture une petite hausse de 0,34% à 3760,42 points. Privé de l'aiguillon de Wall Street, le marché parisien a changé plusieurs fois de direction au cours de la séance. Après avoir ouvert en très légère hausse, aidé comme la veille par les mesures annoncées par l'Irlande dans le cadre de son plan de rigueur de 15 milliards d'euros sur quatre ans, le CAC 40 a glissé dans le rouge en fin de matinée. A mi parcours il cèdait symboliquement 0,16 % à 3741,79 points. En fin de séance, l'indice parisien est revenu à l'équilibre avant de poursuivre en légère hausse.
Le volume d'échanges ce jeudi sur la place parisienne a été extrêmement faible avec seulement 1,740 milliard d'euros traités.
Ailleurs en Europe, les indices sont en petite hausse. La Bourse de Londres grignote 0,74 % à 5698,93 points et celle de Francfort 0,34% à 3760,42 points.

Wall Street fermée:
A noter que les Bourses américaines étaient fermées, ce jeudi, pour cause de célébration de Thanksgiving.
Sur le marché des changes, l'euro est reparti légèrement en hausse face au dollar ce jeudi. Les investisseurs demeurant inquiets des risques de contagion de la crise irlandaise à d'autres pays jugés fragiles de la zone euro. Vers 17h30 à Paris, l'euro valait 1,3369 dollar contre 1,3328 dollar mercredi soir. La devise européenne était tombée la veille à 1,3285 dollar, son niveau le plus faible depuis deux mois.