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mercredi 6 février 2013

L'Indonésie tourne encore une fois le dos à la crise.

L'indonésie profite de la hausse de sa consommation intérieure (5,7% au troisième trimestre, 5,4 % au quatrième). Ci-dessus: un centre commercial de Jakarta.
L'indonésie profite de la hausse de sa consommation intérieure (5,7% au troisième trimestre, 5,4 % au quatrième). Ci-dessus: un centre commercial de Jakarta.

Avec une croissance de 6,2 %, elle s'affiche comme l'un des pays émergents les plus solides.




La Banque asiatique de développement l'affirmait en novembre. L'Indonésie  «reste plus résistante que les autres pays émergents».
L'archipel, et ses 240 millions d'habitants, le pays musulman le plus peuplé au monde, a enregistré une hausse de son PIB (produit intérieur brut) de 6,2% en 2012, contre 6,5% en 2011. Depuis 2007, l'Indonésie connaît une croissance annuelle supérieure à 6%, exception faite de 2009 où elle avait ­ralenti à 4,6% en raison de la crise ­financière de l'automne 2008.
«Il s'agit de la troisième croissance mondiale en Asie, derrière la Chine et les Philippines», se félicite Robert Prior-Wandesforde, directeur de Credit Suisse à Singapour. Et selon l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), elle sera encore de l'ordre de 6,6% par an jusqu'en 2016.

Il y a plusieurs raisons à cela. Contrairement à ses voisins, l'Indonésie est d'abord peu touchée par la chute de ses exportations qui ne représentent que le quart de son PIB. Ensuite, elle profite de la hausse de sa consommation intérieure (5,7% au troisième trimestre, 5,4 % au quatrième) qui contribue à créer une classe moyenne aisée de plus en plus importante. En 2030, a calculé le cabinet McKinsey, pas moins de 170 millions d'Indonésiens gagneront plus de 3600 dollars par an (valeur 2005), contre 45 à 50 millions aujourd'hui.

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Le retour des étrangers:

vendredi 25 janvier 2013

Le Royaume-Uni sur la voie d'une troisième récession.

La politique du gouvernement de Cameron est critiquée.
La politique du gouvernement de Cameron est critiquée.

 L'économie britannique s'est contractée de 0,3% au dernier trimestre 2012. La reprise se fait attendre. La politique de rigueur du gouvernement Cameron est critiquée.


L'économie britannique flirte avec une troisième récession après celles de 2008 et de 2011-2012. Le PIB s'est contracté de 0,3% au dernier trimestre 2012. La croissance a été nulle sur l'ensemble de l'année passée. Ce retour à une évolution négative intervient après un fort rebond au troisième trimestre, tiré par l'effet des Jeux olympiques. Techniquement, deux trimestres négatifs consécutifs définissent une récession. Or, selon des économistes, le début de 2013 a déjà été affecté par les conséquences de la neige.
«La meilleure façon de décrire l'économie britannique en ce moment est: fragile mais stable. Le Royaume-Uni évolue autour d'une ligne de stagnation», analyse Rob Wood, économiste à Berenberg Bank. Le patron de la Banque d'Angleterre n'espère qu'une «reprise modeste» cette année. Le FMI a réduit sa prévision de croissance pour le Royaume-Uni à 1%. Plusieurs grandes enseignes de la distribution, dont HMV, Comet, Jessops et JJB Sports, se sont récemment placées en faillite.

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«Plan B»:


mardi 12 juin 2012

Réduire le déficit à 3 % en 2013 sera difficile.

Le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, à Paris.
Le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, à Paris.


 L'aggravation de la crise européenne rend plus compliqué le bouclage  du budget français pour 2012 et 2013.



L'équation budgétaire se complique pour Bercy. Lors de la campagne électorale, François Hollande avait promis de ramener le déficit public à 4,5 % du PIB en 2012 et à 3 % en 2013. Il avait, en cela, repris exactement les engagements transmis à Bruxelles par le précédent gouvernement Fillon. Mais jour après jour, cet objectif se complique.
Selon une information de BFM, la France pourrait être contrainte, au lendemain des législatives, de demander à ses partenaires européens de reporter d'un an le délai pour revenir à ces 3 %. Fermement démentie par le ministère des Finances, qui la qualifie de «mensonge», cette rumeur n'en est pas moins révélatrice des difficultés actuelles. L'aggravation de la crise européenne bouscule les prévisions de croissance alors même qu'en 2012, l'État devra faire face à une perte exceptionnelle de 4,3 milliards liée à un procès perdu par le fisc.
Au point que le nouveau ministre des Finances, Pierre Moscovici, a avoué la semaine passée que le déficit s'établissait, cette année sur une tendance à 5 %. Revenir à 4,5 % suppose donc de trouver 10 milliards de plus que prévu: c'est la tâche des équipes de Bercy qui préparent le budget rectificatif de 2012, qui sera présenté en juillet.

Le flou sur les dépenses:

mardi 15 mai 2012

Pas de croissance en France au premier trimestre.

François Hollande s'installe à l'Élysée alors que l'économie française a stagné au premier trimestre. Les Allemands font mieux que prévu, avec une hausse de 0,5% du PIB.


Le chiffre de croissance de la France pour le premier trimestre, publié ce matin, était très attendu: il donne la tonalité du début du quinquennat du nouveau président de la République. Et avec une croissance atone sur les trois premiers mois de l'année (après une toute petite progression de 0,1 % les trois derniers mois de 2011, revus à la baisse), le moins que l'on puisse dire, c'est que la conjoncture ne va pas aider François Hollande à la mise en œuvre de son programme. Aucun des moteurs de la croissance ne donne de signe de vigueur: les dépenses de consommation des ménages sont «peu dynamiques» (+0,2 % au premier trimestre, après + 0,1 % le précédent), tandis que l'investissement des entreprises se replie (-1,4 %), indique l'Insee. Et si les importations renouent avec la croissance, elles ne compensent pas suffisamment le ralentissement des exportations pour éviter que le commerce extérieur ne pèse sur la croissance. Quant à la production de biens et de services, elle tourne «au ralenti». Au total, l'acquis de croissance à fin mars - c'est-à-dire la progression théorique du PIB si l'activité restait stable jusqu'à la fin de l'année - s'élève à 0,2 %.
Cette stagnation de l'activité n'est pas une surprise: l'Institut national de la statistique l'avait anticipée en mars dernier, alors qu'il publiait sa note trimestrielle intitulée «la fièvre tombe, le rétablissement sera lent». Mais ce que l'institut ne savait pas, alors, c'est que la tournure des événements en Grèce pourrait le ralentir encore un peu plus… Si l'heure n'est pas encore au risque de contagion à l'Hexagone, «il faut éviter les moments chaotiques qui perturbent tout le monde ; la Grèce, c'est 2 % du PIB européen, mais cela peut faire partie des petites choses qui deviennent grandes si elles sont mal gérées», souligne un fonctionnaire de Bercy.

Composer avec une conjoncture incertaine:

lundi 30 avril 2012

L'Espagne retombe officiellement en récession.

Un magasin sur le point defermer à Madrid.
Un magasin sur le point defermer à Madrid.


 L'activité a reculé de 0,3% au premier trimestre par rapport à fin 2012. C'est légèrement mieux qu'attendu, mais le douloureux redressement des finances publiques devrait enfoncer le pays dans la crise.


Pour la deuxième fois depuis 2009, l'Espagne tombe en récession. L'économie espagnole s'est en effet contractée de 0,3% au premier trimestre 2012 par rapport à fin 2011, selon les premiers chiffres officiels publiés ce lundi. C'est toutefois légèrement mieux qu'attendu: la Banque centrale espagnole tablait sur un recul de 0,4% de l'activité sur la période.
Après la dégradation de la note espagnole par Standard & Poor's, la publication d'un taux de chômage record en mars et des craintes de plus en plus aigües concernant la santé des banques, les mauvaises nouvelles s'accumulent à Madrid.
Au premier trimestre 2012, seules les exportations et le tourisme ont soutenu l'activité. Mais leur dynamisme a été plus que compensé par les effets du plan de rigueur mis en place par le gouvernement de centre-droit de Mariano Rajoy, d'une sévérité sans précédent. D'autre part, l'assainissement d'une économie longtemps surendettée, des ménages aux entreprises en passant par l'État, plombe la consommation intérieure. Le projet de hausse de la TVA, sous pression du Fonds monétaire international, devrait accentuer cette tendance.

«Le piège de l'austérité»:

lundi 23 avril 2012

En 2011, la zone euro redresse péniblement ses déficits.


Le déficit public de la zone euro s'est réduit en 2011
Le déficit public de la zone euro s'est réduit en 2011.
 
 
  Le trou entre recettes et dépenses des États membres s'est rétréci de plus de deux points en 2011, à -4,1%, rapporte Eurostat. La dette, elle, continue à gonfler et atteint 87,2%, en hausse de 2 points.
 
 
Dur redressement des finances publiques en Europe. Les 17 pays de la zone euro ont réduit leur déficit cumulé à 4,1% du produit intérieur brut en 2011, contre 6,2% en 2010, rapporte ce lundi Eurostat. C'est toutefois encore loin du niveau d'avant crise: en 2007, le déficit cumulé de la zone euro s'élevait à seulement 2,1%.
Dans l'ensemble de l'Union européenne, «les déficits publics les plus élevés, par rapport au PIB, ont été enregistrés en Irlande (-13,1%), en Grèce (-9,1%), en Espagne (-8,5%), au Royaume-Uni (-8,3%)», rapporte Eurostat. La France, elle, a réduit son déficit de 7,1% en 2010 à 5,2% en 2011. C'est mieux qu'espéré initialement, les premières estimations tablant sur un écart entre recettes et dépenses de -5,7%.
C'est surtout en se serrant la ceinture que les 17 pays ont réussi à réduire de plus de 2 points le trou dans leurs finances publiques. Les dépenses publiques ont en effet baissé plus rapidement que les recettes n'ont augmenté, permettant de réduire ainsi le déficit. Les premières ont rétréci de 1,6 point, à 49,3% du PIB, contre +0,5 point pour les deuxièmes, à 45,2% du PIB. Dans l'ensemble de l'Union européenne, «24 États membres ont enregistré une amélioration de leur déficit (dont la France, NDLR), deux une détérioration et un est resté stable», pointe l'institut européen de la statistique.
Même si le déficit de la zone euro s'est réduit, la dette publique, elle, a continué à gonfler. Certes, à un rythme plus lent que précédemment. La dette a augmenté de près de deux points, à 87,2% en 2011, après avoir explosé de presque cinq points et demi en 2010 et de presque dix points en 2009, sous l'effet de la crise. Reste que, au niveau observé, 14 États ont vu leur dette dépasser la barre de 60% du PIB, limite maximale fixée par le Traité européen. Parmi eux, la Grèce (165,3% d'endettement), l'Italie (120,1%), l'Irlande (108,2%) mais aussi la France (85,8%) et l'Allemagne (81,2%).

lundi 18 juillet 2011

Les Allemands se sont enrichis depuis 2007 .



L'Allemagne enregistre une progression de son Produit Intérieur Brut de 0,3% entre 2007 et 2010.
Heureux comme un Allemand en Euroland: nos voisins d'outre-Rhin sont les seuls dans toute la zone euro à être aujourd'hui plus riches qu'ils ne l'étaient en juillet 2007. Quatre ans jour pour jour après l'éclatement de la crise des crédits subprimes aux États-Unis, qui allait chambouler la planète, l'Allemagne enregistre une progression de son PIB par habitant de 0,3% entre 2007 et 2010. La performance peut paraître modeste, mais elle fait pâlir d'envie ses partenaires qui sont tous dans le rouge sans exception.
Les résultats de PIB par habitant que nous a communiqués l'OCDE affichent un recul de 3,1% pour l'ensemble de l'Union monétaire européenne. Et, fidèle à sa tradition de pays tempéré au centre du continent, la France se situe pratiquement dans cette triste moyenne. Les Français ont engrangé 3% de richesses en moins en 2010 qu'en 2007, ce qui signifie un repli de l'odre de 1% chaque année entre ces deux dates, précise l'OCDE.

lundi 1 novembre 2010

Légère accélération de la croissance américaine au troisième trimestre.

Le PIB de la première puissance économique a crû de 2% en rythme annuel, après 1,7% au trimestre précédent. Cette première estimation, conforme aux attentes, s'accompagne d'une légère reprise de la consommation des ménages.

 C'est un peu mieux qu'au deuxième trimestre, mais cela reste insuffisant pour faire baisser le chômage et inverser les pressions désinflationnistes. Pour le deuxième trimestre consécutif, l'économie américaine a connu une croissance modérée (2% en rythme annuel) au troisième trimestre (contre 1,7% au d'avril à juin et 3,7% au premier trimestre). Ce chiffre est conforme aux prévisions du consensus des analystes. On est encore loin des 5% enregistrés au dernier trimestre 2009, obtenus grâce à l'impact temporaire du plan de relance de l'administration démocrate. Signal positif toutefois : la croissance modérée du troisième trimestre a été surtout portée par une légère reprise de la consommation des ménages à 2,6% en rythme annuel, soit le meilleur taux depuis le dernier trimestre 2006 (4,1%).