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jeudi 21 juillet 2011

41 % des Français ont une ­assurance-vie.

Ce sont les personnes âgées de 50 à 59 ans, agriculteurs ou exerçant une profession libérale qui ont le taux de détention d'assurance-vie le plus élevé.


Une véritable lame de fond. Alors que la collecte d'assurance-vie a été très chahutée ces derniers mois notamment pour cause d'incertitude fiscale, l'Insee relativise cette déconvenue. Selon sa dernière étude, 41% des ménages détenaient un contrat d'assurance-vie en France métropolitaine début 2010. En 2004, lors de la dernière analyse statistique, ils n'étaient que 34%. Avec des encours de 1.300 milliards d'euros, l'assurance-vie constitue le second placement financier préféré des Français, après les livrets défiscalisés détenus par 85% d'entre eux. Ce sont les personnes âgées de 50 à 59 ans, agriculteurs ou exerçant une profession libérale qui ont le taux de détention d'assurance-vie le plus élevé.
Si l'on ajoute les contrats souscrits cette fois pour assurer une rente ou un capital en cas de décès du souscripteur, 62% des ménages français possèdent l'une ou l'autre de ces formules d'assurance. Soit 24 millions de personnes assurées en France. De quoi mettre du baume au cœur des assureurs.

La fibre optique accélère en région .

France Télécom signe avec Free un accord pour cofinancer le grand réseau du futur. Un vrai coup d'accélérateur.


Étape décisive jeudi pour le grand chantier d'équipement de la France en fibre optique, ce réseau du futur qui doit apporter l'Internet ultrarapide dans les foyers et remplacer le vieux réseau téléphonique actuel. France Télécom propose à tous ses concurrents qui le souhaitent, une offre d'accès à son futur réseau de fibre optique dans les zones peu denses, avec possibilité de cofinancement. Il a publié mardi une offre très détaillée en ce sens. Et il semble le faire de façon fair-play puisque Free a aussitôt signé un accord de cofinancement, jugeant les tarifs «économiquement raisonnables ».
Après l'accord d'itinérance 3G sur le mobile, ce partenariat sur la fibre est le deuxième grand accord signé entre France Télécom et Free en l'espace de quelques mois. Mais l'opérateur historique serait également en discussion sur la fibre avec SFR et Bouygues Telecom. Cet accord va donner un coup d'accélérateur au déploiement de la fibre en France, dont le gouvernement a fait un objectif prioritaire. «Que des acteurs aussi différents mettent leur force en commun et évitent une dispersion de l'investissement, c'est vraiment un pas de géant, qui lance le vrai top départ de la fibre», déclare Pierre Louette, secrétaire général de France Télécom.
Si le nombre d'abonnés à l'Internet très haut débit atteint à peine 150.000 fin juin, Nicolas Sarkozy a fixé comme objectif une couverture de 100 % du territoire en très haut débit en 2020. Dans le cœur des grandes villes, zones très denses et donc rentables, Orange, SFR et Free déploient chacun leur propre réseau de fibres. Mais la question se pose avec acuité dans les zones moins denses. L'offre de France Télécom apporte ainsi un début de réponse aux nombreux élus locaux qui veulent du très haut débit sur leur territoire.

Une soixantaine d'agglomérations :

Nokia toujours à la peine face à Apple et Google .


Stephen Elop, PDG de Nokia, en juin dernier, à Londres.
Stephen Elop, PDG de Nokia, en juin dernier, à Londres.
 
Malgré son alliance avec Microsoft, le géant finlandais est tombé dans le rouge au deuxième trimestre.
 
Alors qu'Apple vient d'annoncer des résultats record, son concurrent Nokia, en difficulté depuis trois ans, tombe dans le rouge pour la deuxième fois de son histoire. Le constructeur finlandais a publié jeudi une perte nette de 368 millions d'euros pour le deuxième trimestre 2011, contre un bénéfice de 227 millions d'euros un an auparavant. C'est le deuxième résultat négatif après la perte historique du troisième trimestre 2009.
Nokia, qui vient de s'allier avec l'américain Microsoft pour lancer des téléphones susceptibles de contrer l'essor fulgurant de l'iPhone d'Apple et des smartphones sous système Android (Google), est en plein bouleversement pour tenter de remonter la pente. Le géant avait déjà annoncé en avril la suppression de quelque 4000 emplois et l'externalisation de 3000 autres du fait de l'abandon progressif de son propre système d'exploitation Symbian au profit de celui de Microsoft, Windows Phone.
«Les difficultés que nous affrontons au cours de notre transformation stratégique se sont manifestées plus que nous ne l'attendions au deuxième trimestre 2011 », a commenté le PDG de Nokia, Stephen Elop. «Néanmoins, je pense que nos actions pour limiter l'impact de ces difficultés ont commencé à montrer des effets positifs sur la santé de notre activité. De surcroît, nous faisons de meilleurs progrès que prévu pour atteindre nos objectifs stratégiques », a-t-il déclaré.

Suppressions d'emplois :

La pluie trop tardive pour beaucoup d'agriculteurs .

Les récoltes de céréales seront néanmoins un peu moins mauvaises qu'anticipé.


Si les vacanciers voient leurs congés gâchés par ce mois de juillet «pourri», les agriculteurs, eux, sont en partie rassurés par la pluie. La situation de sécheresse, qui s'annonçait catastrophique fin mai, semble être évitée de justesse. Pour la première fois depuis plusieurs mois, les précipitations se sont approchées des normales en juin, atténuant la sécheresse des sols superficiels. Cependant, seules les régions du Nord en ont véritablement profité. La première moitié de juillet à réduit fortement les effets de la sécheresse sur la partie est du pays, comme en Rhône-Alpes ou en Bourgogne, où les normales mensuelles de précipitations ont déjà été dépassées. L'Ouest reste cependant en situation difficile.

Les éleveurs restent en difficulté :

Ces pluies ont permis d'éclaircir un peu les perspectives des céréaliers. L'organisme FranceAgriMer a ajusté la semaine dernière ses prévisions de production de blé tendre, prévoyant 32 millions de tonnes au lieu de 31. Ce qui reste inférieur à la récolte de 2010, déjà l'une des moins bonnes des deux dernières années.
Si la pluie a arrangé les céréaliers, elle arrive cependant trop tard pour certains éleveurs. Devant les difficultés à nourrir leurs animaux, ­faute d'herbe dans les prés, certains ont fait abattre prématurément une partie de leur cheptel. Pour les autres, il a fallu acheter de la paille aux céréaliers. Des contrats ont été passés avec eux, qui ont permis d'éviter toute spéculation et de maintenir un prix d'environ 25 euros la tonne. La FNSEA a signé des accords avec la SNCF pour transporter la paille à prix coûtant et avec les autoroutes pour éviter tout péage aux camions.
Malgré ces mesures, le surcoût de l'achat de paille atteindra 10.000 à 50.000 euros par exploitation, selon la FNSEA. Certains agriculteurs devront recourir à un prêt à court terme auprès du Crédit agricole, à des taux préférentiels (1,5 à 2 %). Cela leur permettra de patienter jusqu'au versement de l'avance sur l'indemnisation des pertes dues à la sécheresse.
Cette avance, initialement prévue à 100 millions d'euros, a déjà été revue à 200 millions; elle sera mise à disposition par le Fonds national de gestion des risques en agriculture mi-septembre. Nicolas Sarkozy s'est aussi engagé à faire décaler d'un an les remboursements des prêts accordés aux éleveurs en 2009. Christophe Chambon (Jeunes agriculteurs) estime que cette mesure «donnera un coup de souffle aux agriculteurs», mais réclame davantage : un report des annuités de la totalité des prêts.

Le Cac anticipe un accord pour la zone euro.



A l'unisson des marchés en Europe, le CAC marque une nette hausse. Les marchés saluent le projet d'accord à Bruxelles qui prévoit notamment un allongement de la durée des prêts de la zone euro aux pays en difficulté.

Les Bourses européennes ont évolué nettment à la hausse dans l'après-midi après un début de séance hésitant. Les marchés ont salué le projet d'accord du sommet de Bruxelles qui prévoit notamment un allongement de la durée des prêts de la zone euro aux pays en difficulté.
A la clôture, le CAC 40 parisien prend 1,66%, le Dax allemand 0,95%, la Bourse de Madrid 2,85%, de Milan 3,8%. Les marchés ont accéléré la cadence une fois connus les premiers éléments du projet d'accord. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans au minimum la durée de ses prêts aux pays en difficulté comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et réduire le taux d'intérêt qu'elle leur demande de 4,5% à 3,5%.

Obama confiant:

Aux États-Unis, le président Barack Obama a reçu mercredi plusieurs des chefs de file du Congrès à la Maison Blanche et s'est à nouveau dit confiant dans une issue à la crise politique de la dette avant le 2 août, afin d'éviter un défaut de paiement. «Je m'attends à ce que nous trouvions une solution», a dit le président dans un entretien à la télévision locale KMBC de Kansas City, en renouvelant son appel à des compromis de la part de chaque camp, que ce soit ses alliés démocrates ou ses adversaires républicains.

Rafale d'indicateurs:

Wall Street finit en nette hausse .


La Bourse de New York a fini en nette hausse jeudi, portée par de solides résultats et indicateurs aux Etats-Unis, mais aussi par les espoirs de voir la crise de la dette contenue en Europe et aux Etats-Unis: le Dow Jones a gagné 1,21% et le Nasdaq 0,72%.

Selon des chiffres définitifs, le Dow Jones Industrial Average a pris 152,50 points à 12.724,41 points, son plus haut niveau de clôture depuis plus de deux mois, et le Nasdaq, à dominante technologique, 20,20 points à 2834,43 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a progressé de 1,35% (ou 17,96 points) à 1343,80 points.
La Bourse de New York avait ouvert en légère hausse jeudi, soutenue par des résultats meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis et des espoirs de résolution des crises de la dette, malgré des chiffres décevants sur l'emploi américain.
Le marché se concentre sur deux choses: des éléments fondamentaux avec des résultats meilleurs qu'attendu et les Etats-Unis qui devraient éviter un défaut de paiement, et la perspective d'un accord en Europe qui devrait apaiser les craintes», principalement d'un effet de contagion, a expliqué Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
La plupart de la séance s'est effectuée alors que les Européens avaient annoncé un projet d'accord pour trouver une solution au problème de dette de la Grèce. L'annonce d'un accord concret a été faite peu avant la clôture du marché américain.

Des moyens enfin à la hauteur des enjeux.

 Les chefs d'État et de gouvernement et les hiérarques des institutions européennes, dont le président de la Banque centrale européenne, étaient attendus sur deux fronts et ils s'en sont manifestement bien sortis.


À voir le soulagement des marchés financiers, la remontée des Bourses européennes et la détente sur les taux d'intérêt des dettes souveraines dans tous les pays du Sud, les autorités européennes ont remporté une bataille. Les chefs d'État et de gouvernement et les hiérarques des institutions européennes, dont le président de la Banque centrale européenne, étaient attendus sur deux fronts et ils s'en sont manifestement bien sortis.
L'urgence était de consolider le financement de la Grèce au-delà des 110 milliards d'euros d'argent public promis en mai 2010 par l'Union européenne et le FMI, qui se sont révélés insuffisants. Mais il fallait également empêcher que l'incendie ne se propage au Portugal et à l'Irlande, d'ores et déjà sous perfusion de l'aide internationale publique, voire à l'Italie et à l'Espagne. Et au-delà de la crise des dettes souveraines, c'était la pérennité même de l'euro qui était sur la sellette.
La tension est retombée d'un cran sur ces différents fronts. «Plus que sa remontée vis-à-vis du dollar, guère significative en soi tellement le billet vert est fragilisé par la crise de la dette fédérale américaine, le fait que l'euro se soit ressaisi vis-à-vis du franc suisse constitue un gage de confiance. De même, il était essentiel que les taux à dix ans sur la dette espagnole redescendent en deçà de 6 %, un niveau insupportable», analyse François Chevallier, de la banque Leonardo.

Les Français doivent s'attendre à plus de rigueur .

Paris s'apprêterait à prendre l'engagement, comme toutes les capitales de la zone euro qui ne sont pas sous le coup d'un programme d'aide, de passer sous la barre de 3 % de déficit public en 2013 «au plus tard».


Français, quel que soit le prochain président de la République, préparez-vous à vous serrer la ceinture ! Jeudi, selon les documents servant de base à la négociation, Paris s'apprêtait à prendre l'engagement, comme toutes les capitales de la zone euro qui ne sont pas sous le coup d'un programme d'aide, de passer sous la barre de 3 % de déficit public en 2013 «au plus tard». Un chiffre inscrit dans le traité de Maastricht en 1992, piétiné depuis des années, et qui semble donc sur le point de revivre…
Ces derniers mois, la France s'est engagée vis-à-vis de Bruxelles à ramener le déficit des administrations publiques (État, collectivités territoriales, sécurité sociale) à 6 % du PIB en 2011, 4,6 % en 2012 et enfin, justement, à 3 % en 2013. Mais cette promesse du gouvernement Fillon prend cette fois une tournure beaucoup plus solennelle.
Le gouvernement a déjà assuré à Bruxelles qu'il prendrait «toutes les mesures nécessaires pour respecter la trajectoire de finances publiques notifiée dans le programme de stabilité». Il a prévu de poursuivre le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite; de réduire les dépenses de fonctionnement courant de l'État de 10 % en trois ans; de réexaminer toutes les dépenses d'intervention (66 milliards d'euros) pour réaliser le même effort que sur les dépenses de fonctionnement; et surtout de poursuivre la suppression des niches fiscales et sociales.

Nicolas Sarkozy ressoude le couple franco-allemand .


Si Angela Merkel veut mettre l'Europe à la rigueur budgétaire, Nicolas Sarkozy entend faire accepter à la chancelière plus de gouvernance économique.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont arrivés dans la matinée jeudi à Bruxelles, au terme d'une négociation marathon commencée à Berlin jeudi en fin d'après-midi et qui devait se terminer dans la capitale belge dans la soirée. Mercredi soir, entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, un accord avait été défini dont la présidence européenne de Herman Von Rumpoy a ensuite laissé fuiter les grandes lignes dans la matinée, entraînant une réaction positive des marchés.
«Les Bourses ont été rassurées par l'existence d'un accord entre Berlin, Paris et la BCE», assure un proche de Nicolas Sarkozy. La réunion de travail entre Sarkozy et Mer­kel - «sept heures sans aucune interruption», selon l'entourage du chef de l'État - n'a pas été suffisante pour emporter l'adhésion inconditionnelle des quinze autres membres de la zone euro. «Beaucoup sont arrivés sans avoir en tête les aspects très techniques de ce dossier. Il a fallu beaucoup expliquer. Chacun a voulu être sûr de bien comprendre les mécanismes en jeu», explique un proche du chef de l'État. Malgré une négociation beaucoup plus longue que prévu, les conseillers diplomatiques du chef de l'État avaient le sentiment de tenir le bon bout, jeudi soir. «Cet accord est un message politique fort, pour deux raisons : il réaffirme la détermination de la zone euro à ne pas laisser tomber la Grèce, et il réforme en profondeur le Fond de stabilisation européen, en lui donnant un périmètre d'intervention supplémentaire», résumait-on dans l'entourage du chef de l'État, en marge de la réunion.

Plus de gouvernance économique :

Un plan à triple détente pour calmer les marchés .


La dette grecque est allégée, l'Europe se dote d'un outil «anticontagion».
Les dirigeants européens ont mis jeudi soir sur la table toute une série de mesures destinées à aider la Grèce, mais surtout à convaincre qu'il y a bien une ­solidarité dans la zone euro.

Sauver la Grèce :

Jean-Claude trichet, président de la Banque centrale européenne, jeudi.
Jean-Claude trichet, président de la Banque centrale européenne, jeudi. 
 
Après les 110 milliards d'aide de l'an dernier, le second programme est équivalent. Mais, cette fois, s'y ajoute une contribution du secteur financier privé qui va permettre d'aménager en plus quelque 135 milliards d'euros de dette grecque d'ici à 2019, si 90 % des créanciers privés jouent le jeu.
Côté public, le soutien de l'Union européenne et du FMI, s'il officialise sa participation pour un tiers, s'élèvera à 109 milliards d'euros, et consistera en des prêts réalisés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) à un taux d'environ 3,5 % sur 15 à 30 ans.
Côté privé, le tribut consenti par le secteur financier est estimé à 37 milliards d'euros, sur la période 2011-2014. Un chiffre qui grimpe à 106 milliards d'euros sur la période 2011-2019. Il s'agit de la perte de valeur nette que devront constater les banques, assureurs et autres fonds sur leur stock de dette grecque. Car, comme prévu dans le dispositif imaginé par les banques françaises et proposé par l'Institut de la finance internationale, les créanciers de la Grèce pourront choisir entre trois grandes options : des échanges de dette essentiellement contre des obligations à 30 ans, un «roulement», c'est-à-dire un réinvestissement des crédits remboursés par Athènes dans de nouveaux emprunts émis à 30 ans, ou la participation à un programme de rachat.

La zone euro éteint l'incendie grec.


Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde et Angela Merkel jeudi soir.
Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde et Angela Merkel jeudi soir.
 
Le sommet exceptionnel réuni jeudi à Bruxelles a, à la fois, donné un feu vert à un sauvetage de la Grèce et suffisamment de gages d'unité pour espérer enrayer la contagion de la crise sur les marchés.
 
Pour sauver sa monnaie commune, l'Europe fait la part du feu. Les dix-sept pays de l'euro ont transgressé un interdit collectif, en assumant le risque d'une possible faillite partielle de la Grèce. Mais les dirigeants nationaux ont aussi bousculé leurs propres tabous, afin de restaurer la confiance et de ressouder l'équipe face à l'incendie.
Le sommet de Bruxelles, déminé la veille par un dîner à trois à Berlin, a vu chacun y mettre du sien. Jean-Claude Trichet, gardien sourcilleux de l'orthodoxie monétaire, a accepté à contrecœur la possibilité d'un «défaut de paiement» de la Grèce, même s'il veut croire qu'il sera conjuré. Nicolas Sarkozy a rempoché sa taxe sur les banques - un projet précisément conçu pour éviter à Athènes l'épreuve de la faillite, fût-elle limitée. Angela Merkel paie en retour. Elle accepte de muscler substantiellement le fonds de sauvetage européen des pays endettés, ignorant les doutes qui minent sa coalition à Berlin. Et elle adresse un «très grand merci» à ses interlocuteurs.
Inespéré, voire courageux, le dispositif arrêté jeudi soir est aussi un saut dans l'inconnu. Le danger était que l'onde de choc redoutée d'un possible défaut «sélectif» d'Athènes vienne balayer les nouvelles défenses de la zone euro. Le chef de l'État a soigneusement évité les mots «défaut de paiement» ; mais il a assuré que la zone euro prodiguerait le moment venu «toutes les garanties nécessaires». Signe encourageant, l'accord a été salué jeudi par une hausse de l'euro et un rebond des marchés.

Réduire le fardeau de la dette:

La Bourse de Madrid gagne 2,85%

La Bourse de Madrid a été rassurée par les projets d'accord européen dans le cadre de la crise grecque. Elle a clôturé en hausse de 2,85%.
En Italie, même tendance: la Bourse de Milan a terminé la journée en hausse de 3,8%. Celle de Lisbonne a pris 2,4%.

Londres et Francfort finissent en hausse .

La Bourse de Francfort a terminé en hausse, alors qu'une solution européenne au problème grec émerge. Le Dax a gagné 1,03%, à 7.290,14 points.
Londres a suivi la même tendance, l'indice Foostie-100 prenant à la clôture 0,88%, à 5.899,89 points.

La Bourse d'Athènes en hausse (+2,54%).

La Bourse d'Athènes (Athex) a terminé jeudi en hausse de 2,54% dans le sillage des marchés financiers. ces derniers ont réagi positivement aux premiers détails du projet d'accord de la zone euro sur la Grèce.
À Athènes, l'indice général s'est établi à 1.214,42 points après la publication de ces détails du projet d'accord, qui permettrait de réduire la colossale dette d'Athènes mais pourrait déboucher sur un défaut de paiement partiel du pays.
Selon ce projet d'accord, la zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans au minimum la durée de ses prêts aux pays en difficulté comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et réduire le taux d'intérêt qu'elle leur demande de 4,5% à 3,5%.
La zone euro veut réduire le volume de la dette grecque qui est d'environ 350 milliards d'euros en impliquant les banques créancières du pays, comme le souhaitait l'Allemagne depuis le début, indique ce projet de déclaration finale.

Vers un défaut de paiement partiel de la Grèce.


D'après les projets de conclusion du sommet européen, les conditions de prêts à Athènes seraient allégées. L'idée de taxe bancaire a été abandonnée. Un plan Marshall européen serait lancé en faveur de la Grèce.

Les dirigeants européens ont rendez-vous ce jeudi après-midi pour enrayer la contagion de la crise. Les conditions des prêts déjà accordés à la Grèce, mais aussi à l'Irlande et au Portugal, seraient allégées. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans «au minimum» la durée des emprunts. Le taux d'intérêt réclamé serait également abaissé de 4,5 à 3,5%.
Les dirigeants européens ne veulent pas oublier la croissance et la compétitivité qui font tant défaut à la Grèce. «Les fonds structurels devraient être réalloués» en fonction de ces deux priorités «sous un 'plan Marshall' européen», stipule le projet de déclaration.

Rachat de dette d'État:

Le Cac anticipe un accord pour la zone euro.



A l'unisson des marchés en Europe, le CAC marque une nette hausse. Les marchés saluent le projet d'accord à Bruxelles qui prévoit notamment un allongement de la durée des prêts de la zone euro aux pays en difficulté.

Les Bourses européennes ont évolué nettment à la hausse dans l'après-midi après un début de séance hésitant. Les marchés ont salué le projet d'accord du sommet de Bruxelles qui prévoit notamment un allongement de la durée des prêts de la zone euro aux pays en difficulté.
A la clôture, le CAC 40 parisien prend 1,66%, le Dax allemand 0,95%, la Bourse de Madrid 2,85%, de Milan 3,8%. Les marchés ont accéléré la cadence une fois connus les premiers éléments du projet d'accord. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans au minimum la durée de ses prêts aux pays en difficulté comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et réduire le taux d'intérêt qu'elle leur demande de 4,5% à 3,5%.

Obama confiant:

Aux États-Unis, le président Barack Obama a reçu mercredi plusieurs des chefs de file du Congrès à la Maison Blanche et s'est à nouveau dit confiant dans une issue à la crise politique de la dette avant le 2 août, afin d'éviter un défaut de paiement. «Je m'attends à ce que nous trouvions une solution», a dit le président dans un entretien à la télévision locale KMBC de Kansas City, en renouvelant son appel à des compromis de la part de chaque camp, que ce soit ses alliés démocrates ou ses adversaires républicains.

Rafale d'indicateurs:

BFMTV s'oppose au projet de LCI en gratuit .


Éric Revel, directeur de LCI. La chaîne est actuellement disponible sur CanalSat.
Éric Revel, directeur de LCI. La chaîne est actuellement disponible sur CanalSat.
 
 
Alain Weill, le PDG du groupe NextRadioTV, considère que cette option envisagée par le groupe TF1 constitue un casus belli.
 
Le patron de BFMTV en appelle à la sagesse des politiques. Alors que se précise la volonté du groupe TF1 de passer sa chaîne d'information LCI sur la télévision numérique terrestre gratuite, Alain Weill contre-attaque : «Le passage de LCI en gratuit implique des solutions juridiques difficiles à faire passer sans l'intervention de la volonté politique. Nous ne nous laisserons pas faire et donc cela ne se fera pas», a-t-il martelé mercredi. Le PDG du groupe NextRadioTV se dit même prêt «à mobiliser l'opinion publique et nous n'excluons pas de demander aux téléspectateurs de faire des appels à témoins». Et le président de BFMTV de rappeler «les résultats exceptionnels» de sa chaîne après cinq ans à peine d'existence : «Notre audience est sept fois celle de LCI et de 80 % supérieure à celle d'i-Télé. Aucun autre média d'information écrit ou Internet ne peut se flatter de rassembler quotidiennement 8 millions de téléspectateurs.
De plus, dans quelques jours, nos résultats du premier semestre montreront un excédent brut d'exploitation positif. Notre destin est donc très favorable», argumente-­t-il. Aussi, pour Alain Weill, «l'arrivée de LCI en gratuit serait un cataclysme. Elle condamnerait BFMTV, qui n'est adossé à aucun grand groupe contrairement à LCI et i-Télé, et ainsi affaiblirait le pluralisme de l'information. Nous savons que l'info gratuite ne peut pas réunir plus de deux points d'audiences. Être trois concurrents au lieu de deux nous met d'autant plus en danger que LCI peut compter sur la puissance de sa régie publicitaire.»

«Je mangerai du rat »  :

Dépassements d'honoraires : verdict fin septembre .

Le projet d'accord entre médecins, Sécu et complémentaires santé comporte un important volet pour essayer d'atténuer le problème d'accès aux soins dû aux dépassements d'honoraires.

Le système, baptisé «secteur optionnel», vise non pas à éliminer ces dépassements, mais à les limiter et à mieux les faire rembourser par les complémentaires. 

Quel est le principe du dispositif ? 
Il concerne les disciplines où la situation est la plus difficile : anesthésie, chirurgie et obstétrique. Les spécialistes de secteur 2 (ceux qui ont le droit de pratiquer des dépassements) volontaires s'engageront à facturer leurs actes, au maximum, 50 % plus cher que le «tarif Sécu» - ce pourcentage précis restait en discussion mercredi soir. Surtout, les complémentaires rembourseront ce dépassement, ce qui n'est pas toujours le cas jusqu'ici - de grandes mutuelles comme la MGEN ne le font pas. Enfin, au moins 30 % des actes seront effectués sans dépassement, pour ne pas pénaliser les personnes sans complémentaire. Mais pourquoi certains médecins accepteraient-ils de renoncer à leur liberté tarifaire ? Ils peuvent trouver deux intérêts au secteur optionnel. D'abord, solvabiliser leur patientèle. Les dépassements d'honoraires ne peuvent pas grimper jusqu'au ciel ; les revenus des patients ne sont pas infinis. Ensuite, ils bénéficieront de réductions de cotisations sociales.

Pourquoi le dispositif est-il imparfait ? 

Médecins : les primes à la performance généralisées.

Après des mois de négociations et une séance finale de 18 heures, les syndicats de médecins sont parvenus à un accord avec l'Assurance maladie sur une nouvelle convention médicale. Une prime de 9100 euros maximum pourra être versée.

Les médecins libéraux et l'Assurance maladie se sont enfin mis d'accord sur de nouvelles règles du jeu. Trois syndicats (la CSMF, le SML et MG) ont signé dans la nuit de mercredi à jeudi après des mois de négociations le texte portant projet d'une nouvelle convention médicale, qui régira pour cinq ans les relations entre les praticiens et l'Assurance maladie. Si le texte a été qualifié de «désastreux» par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, la CSMF y a vu un accord «qui va bouleverser l'exercice médical».
La nouvelle convention prévoit en effet une modification substantielle de la rémunération des praticiens en introduisant des primes à la performance. D'ores et déjà proposées à titre individuel aux généralistes depuis 2009, ce système sera généralisé. Il a vocation à s'étendre par la suite à l'ensemble des spécialités. Les médecins pourront ainsi toucher jusqu'à 9100 euros de prime par an s'ils respectent un certain nombre d'objectifs. Parmi ceseux figurent par exemple l'atteinte d'un taux défini de patientes de plus de 50 ans participant au dépistage du cancer du sein, l'envoi d'un nombre minimum de feuilles de maladie électroniques ou encore la prescription d'une certaine proportion de médicaments génériques. Pour le directeur de l'Assurance maladie, Frédéric van Roekeghem, les médecins devraient en moyenne atteindre la moitié de ces objectifs.

De nouvelles aides contre les déserts médicaux:

Le recrutement des cadres reste dynamique.

Selon une étude de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publiée jeudi, le marché de l'emploi cadre restera très bien orienté au troisième trimestre 2011. 52 % des entreprises interrogées prévoient en effet de recruter au moins un cadre durant l'été, soit 9 points de plus qu'à la même période en 2010 et 17 qu'en 2009.
Tous les secteurs - notamment l'industrie, la banque-assurance, l'ingénierie et l'informatique -, portés par le développement de leur activité, seront concernés et les jeunes diplômés ne seront pour une fois pas oubliés. «Cette dynamique s'explique par celle de l'investissement des entreprises, qui a connu une évolution positive au cours des 12 derniers mois», justifie Jacky Chatelain, le directeur général de l'Apec.
Le nombre d'emplois cadres publiés par l'Apec en juin est lui aussi resté très bien orienté. À 48 307, il affiche une progression de 52 % par rapport au même mois l'année précédente. Sur douze mois, l'évolution est encore plus significative : + 67 %, à 461 366 offres publiées. Un nouveau record. Toutes les fonctions sont recherchées, avec une palme pour les métiers techniques (achats, logistique, maintenance, sécurité…) qui progressent de 80 % sur un an. Vient ensuite le nombre de postes en informatique qui fait un bond de 71 %.

Nouveau retard de deux ans pour l'EPR de Flamanville.


Le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville.
Le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville.
 
EDF a annoncé un surcoût du chantier du réacteur dont le devis total s'élève à présent à 6 milliards d'euros.
 
Deux ans de retard supplémentaires et un surcoût d'environ 1 milliard d'euros pour le réacteur nucléaire EPR en chantier à Flamanville. C'est ce qu'a annoncé mercredi Hervé Machenaud, directeur exécutif d'EDF chargé de la production. Le devis du premier réacteur de troisième génération construit en France s'élève désormais à 6 milliards d'euros, contre 3,3 milliards au départ.
L'accident mortel survenu le 24 janvier sur le chantier l'a paralysé pendant neuf semaines, le temps de l'enquête. Mais il a entraîné un retard estimé par EDF à cinq mois, en raison de la mise en place de nouvelles procédures de sécurité. Les intempéries ont allongé le calendrier de deux mois supplémentaires. Il s'agit de deux exemples de retard parmi d'autres, examinés lors d'une «revue d'avancement» qui a réuni le 11 juillet les neuf principales entreprises impliquées sur ce chantier hors norme.

Entreprises : les commandes au plus bas depuis 23 mois.

La croissance pourrait être quasi nulle au troisième trimestre, selon la société d'études PMI Markit.


Les chefs d'entreprises français sont-ils déjà inquiets d'éventuelles répercussions que pourrait causer la crise de la dette européenne? C'est ce que l'on pourrait penser, à la lecture de l'indice PMI manufacturier - qui résume l'état de l'activité dans le secteur privé - publié mercredi par Markit. De fait, celui-ci se replie de 54,9 en juin à 52,8 en juillet, indique l'étude, qui souligne qu'«il recule ainsi pour le troisième mois consécutif et affiche son plus bas niveau depuis août 2009».
Mais c'est en réalité un ralentissement bien concret qui tourmente les industriels, comme les professionnels des services. Car cet affaiblissement de l'activité tient à «un nouveau ralentissement de la croissance des nouvelles affaires reçues par les entreprises». Jamais, depuis 23 mois, ils n'ont conclu aussi peu de nouveaux contrats! Pour les entreprises interrogées, cette tendance provient d'une «demande moins soutenue» sur les marchés et d'un «faible» niveau d'activité chez leurs clients. Les industriels signalent une baisse de leur production pour la première fois depuis plus de 2 ans.
«Le repli brutal de l'indice observé depuis le pic d'avril marque un brusque retournement de tendance par rapport au très bon départ pris par le secteur privé français en début d'année», souligne Jack Kennedy, économiste à Markit.
Pour l'instant, l'emploi ne semble pas encore pâtir de ce regain de pessimisme: sa hausse s'est accélérée légèrement en juillet. Mais elle est surtout soutenue par le secteur des services, qui recrute pour répondre aux affaires en cours, alors que les créations d'emplois ont ralenti chez les fabricants.
Le ralentissement français ne fait pas figure d'exception: Markit souligne que l'activité dans la zone euro a aussi ralenti en juillet à son plus faible rythme en près de deux ans. Pas de quoi se rassurer: «s'il se maintenait à un niveau similaire tout au long du troisième trimestre, l'indice Composite PMI se révélerait conforme à un taux de croissance trimestriel du PIB proche de la stagnation» en France, prévient Jack Kennedy. Un chiffre très éloigné de ce que l'Insee prévoit, avec une troisième trimestre très correct (0,5%) - et un scénario qui remettrait dangereusement en cause celui du gouvernement, très optimiste sur ses chances d'atteindre 2% de croissance cette année.

Le commerce mondial plus dynamique que la croissance.


Les exportations ont progressé l'an dernier de 14,5%. L'OMC note une augmentation des accords préférentiels.
Alors que le PIB (produit intérieur brut) mondial a progressé de 3,6% l'an dernier, les exportations de marchandises ont augmenté en volume de 14,5% et les importations de 13,5%. En d'autres termes, le commerce mondial a pratiquement évolué quatre fois plus vite que le PIB, relève le rapport annuel de l'OMC (organisation mondiale du commerce) publié hier à Genève.
En matière d'exportations, la croissance est la plus forte en Asie (15%) et en Amérique du Nord (23,1%), mais en terme d'importations, c'est l'Amérique du Sud qui vient en tête (22,7%). Et, en ce qui concerne l'Asie, la Chine et le Japon tirent les expéditions de marchandises dans le reste du monde, avec une hausse de 28% pour l'un comme pour l'autre.
L'Organisation mondiale du commerce ne peut que s'en féliciter. Mais elle note aussi une augmentation constante des accords préférentiels (accords bilatéraux) passés dans le monde. Ils sont environ au nombre de 300 aujourd'hui. Ils ont été multipliés par quatre au cours des vingt dernières années. Ils commencent à l'inquiéter.
Cela pose, juge Pascal Lamy, directeur général de l'organisation «des questions cruciales quant à l'orientation et à la portée de l'OMC et à la valeur que les gouvernements attachent aux relations commerciales mondiales». En réalité, pour les uns l'importance croissante de ces accords sont le signe de la faillite du multilatéralisme, tandis que pour les autres, ils sont des compléments régionaux utiles.

Le cycle de Doha s'enlise:

41 % des Français ont une ­assurance-vie.

Ce sont les personnes âgées de 50 à 59 ans, agriculteurs ou exerçant une profession libérale qui ont le taux de détention d'assurance-vie le plus élevé.


Une véritable lame de fond. Alors que la collecte d'assurance-vie a été très chahutée ces derniers mois notamment pour cause d'incertitude fiscale, l'Insee relativise cette déconvenue. Selon sa dernière étude, 41% des ménages détenaient un contrat d'assurance-vie en France métropolitaine début 2010. En 2004, lors de la dernière analyse statistique, ils n'étaient que 34%. Avec des encours de 1.300 milliards d'euros, l'assurance-vie constitue le second placement financier préféré des Français, après les livrets défiscalisés détenus par 85% d'entre eux. Ce sont les personnes âgées de 50 à 59 ans, agriculteurs ou exerçant une profession libérale qui ont le taux de détention d'assurance-vie le plus élevé.
Si l'on ajoute les contrats souscrits cette fois pour assurer une rente ou un capital en cas de décès du souscripteur, 62% des ménages français possèdent l'une ou l'autre de ces formules d'assurance. Soit 24 millions de personnes assurées en France. De quoi mettre du baume au cœur des assureurs.

Wall Street ouvre en légère hausse .



La Bourse de New York a ouvert en légère hausse jeudi, portée par des espoirs de résolution des crises de la dette, malgré des chiffres décevants sur l'emploi américain: le Dow Jones gagnait 0,16% et le Nasdaq 0,15%.

La Bourse de New York a ouvert en légère hausse jeudi, soutenue par des résultats meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis et des espoirs de résolution des crises de la dette, malgré des chiffres décevants sur l'emploi américain: le Dow Jones gagnait 0,16% et le Nasdaq 0,15%. Le Dow Jones Industrial Average prend 19,75 points à 12.591,66 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 4,30 points à 2.818,53 points.
Mercredi, la Bourse de New York a achevé en petite baisse une séance hésitante, reprenant son souffle en attendant des solutions concrètes aux crises de dette aux Etats-Unis et en zone euro.
Le président Barack Obama a reçu mercredi plusieurs des chefs de file du Congrès à la Maison Blanche et s'est à nouveau dit confiant dans une issue à la crise politique de la dette avant le 2 août, afin d'éviter un défaut de paiement. «Je m'attends à ce que nous trouvions une solution», a dit le président dans un entretien à la télévision locale KMBC de Kansas City, en renouvelant son appel à des compromis de la part de chaque camp, que ce soit ses alliés démocrates ou ses adversaires républicains.

Publicis sanctionné malgré des résultats meilleurs que prévu.


Maurice Lévy, le président du directoire de Publicis.
Maurice Lévy, le président du directoire de Publicis.
 
Même si le groupe a enregistré une hausse de ses ventes supérieures aux attentes sur le premier semestre, les investisseurs n'apprécient pas de voir baisser la marge opérationnelle. Le titre est sanctionné en Bourse.
 
Journée difficile pour Publicis. Ce jeudi, à la Bourse de Paris, l'action du groupe publicitaire perd 3,05% à 36,69 euros vers 10 heures, sur un marché en baisse de 0,53%. Et les mauvaises recommandations s'accumulent: Liberum capital passe ainsi à conserver contre acheter. Une sanction qui fait suite à l'annonce de résultats semestriels pourtant meilleurs que prévu.
Au premier semestre, Publicis a dégagé un revenu de 2,7 milliards d'euros pour une croissance organique de 7,1%, supérieure aux attentes des analystes dont les estimations allaient de 6,2% à 6,5%. Sur le seul deuxième trimestre, ses revenus ont bondi de 7,6% après une progression de 6,5% sur les trois premiers mois de l'année, tirés vers le haut par la nette accélération des investissements en Europe (+11,5%) en dépit du regain d'inquiétudes liées aux problèmes de dettes souveraines.
C'est dans le détail de ces résultats que se trouve l'explication de la sanction du titre en Bourse. «La croissance organique est meilleure que prévu mais la marge est inférieure au consensus», souligne un intervenant de marché. Le groupe a en effet vu son taux de marge opérationnelle reculer d'un point à 13,5% au premier semestre, alors que la plupart des analystes tablaient sur une légère amélioration. «On a effectué des recrutements, des investissements», s'est justifié le président du directoire, Maurice Lévy.

Incertitudes pour le deuxième semestre:

L'incertitude pèse sur la Bourse de Paris .



Les marchés attendent avec fébrilité le sommet européen de ce jeudi qui doit accoucher d'un plan de sauvetage de la Grèce. Côté indicateurs, la croissance de l'activité en France a ralenti en juillet.

La prudence l'emporte à la Bourse de Paris ce jeudi. Après avoir débuté cette journée cruciale pour l'Europe dans le vert, le CAC 40 perd 0,88% à 3721,38 points à la mi-journée. La Bourse de Londres recule de 0,80% à 5807 points et l'indice Dax de la Bourse de Francfort lâche 0,87% à 7158 points.
Comme sur les autres places boursières mondiales, tous les opérateurs auront le regard tourné vers Bruxelles où doit débuter à 13 heures un sommet extraordinaire des dirigeants de la zone euro. Ces derniers ont l'obligation de trouver une solution sur un nouveau plan d'aide à la Grèce s'ils veulent empêcher une contagion de la crise de la dette. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont parvenus mercredi soir à une position commune sur ce nouveau plan de sauvetage financier et sur une participation du secteur privé. La teneur de cet accord entre la chancelière allemande et le président français n'a pas été précisée mais pour y parvenir, il a fallu sept heures de discussions «très serrées» à Berlin, selon des membres de la délégation française. Les deux dirigeants ont demandé à mi-parcours au président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, de venir les rejoindre de Francfort, ce qui semble indiquer que le compromis a son soutien. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, avait lancé mercredi un avertissement d'une gravité inhabituelle aux dirigeants de la zone euro.
Mais le doute s'est de nouveau installé ce jeudi après des déclarations du chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, qui n'a pas exclu un possible défaut de paiement de la Grèce. Jean-ClaudeJuncker a par ailleurs estimé qu'un accord quant à une taxe sur les banques européennes pour aider à financer un nouveau programme d'aide à Athènes serait difficile. «Je ne pense pas qu'il y aura un accord», a-t-il indiqué.

Obama confiant:

Le Venezuela possède plus de pétrole que l'Arabie saoudite.



D'après un rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le pays dirigé par Hugo Chavez détenait l'an dernier des réserves prouvées de 296,50 milliards de barils, soit les plus grandes du monde.

Le Venezuela est plus riche en pétrole que l'Arabie saoudite. C'est le rapport annuel de l'Organisation mondiale du pétrole (Opep) qui l'affirme. Ce document indique que le pays dirigé par Hugo Chavez, actuellement à Cuba pour faire soigner son cancer,disposait en fin d'année dernière de 296,50 milliards de barils d'or noir pouvant être exploités, contre 211,2 milliards un an plus tôt. Il surpasse ainsi le royaume saoudien dont les réserves prouvées sont restées stables, à 264,5 milliards.
En janvier dernier, le président Hugo Chavez affirmait déjà être devenu le numéro un du pétrole devant l'Arabie saoudite. Mais jusqu'à présent, les chiffres de l'Opep ne le confirmaient pas car l'organisation n'intégrait pas dans ses calculs le pétrole non conventionnel, c'est-à-dire lourd et extra-lourd, qui fait la richesse du Venezuela. C'est désormais chose faite. La forte hausse des réserves prouvées qui en résulte a été le principal moteur de l'augmentation générale des réserves de l'Opep, qui s'établissent à 1193 milliards de barils (+12,1%).

Un pétrole trop lourd:

Les dirigeants de la zone euro n'ont plus le droit à l'erreur .

Sans garantie de succès, les dix-sept dirigeants de la zone euro vont rassembler jeudi après-midi toute leur énergie politique pour répondre clairement à des questions vitales sur l'avenir de l'Union européenne.


Au bout de quinze mois de replâtrages et d'atermoiements, l'euro fait face à son destin. Sans garantie de succès, les dix-sept dirigeants de la zone euro vont rassembler jeudi après-midi toute leur énergie politique pour répondre clairement à des questions vitales sur l'avenir de l'Union européenne. Le tout sous la formidable pression des marchés.
«Pas le droit à l'erreur». Le mot d'ordre s'est imposé dans la tension à l'approche du sommet de Bruxelles. «Mon patron à l'oreille bleuie d'être collé au téléphone», lâche l'assistant d'un haut responsable européen. Plus officiel, José Manuel Barroso décrivait un tournant «très grave» pour l'UE et conjurait les dix-sept de décider enfin «ce qu'ils vont faire (…), plutôt que d'étaler ce qu'ils ne veulent pas faire». Le FMI s'inquiète du coût d'un rendez-vous manqué. Sa nouvelle directrice générale, Christine Lagarde, sera d'ailleurs à Bruxelles.
Le contre-modèle absolu est la dernière rencontre des ministres des Finances, il y a dix jours. Censé verrouiller le second renflouement grec et endiguer la contagion, le rendez-vous a failli à toutes ses promesses, désarçonné les marchés et sonné l'alarme au cœur de la zone euro. «Si ce scénario se répète, l'euro se retrouvera au tapis vendredi matin et il faudra convoquer en catastrophe un second sommet pour le week-end», avance un diplomate. Le sommet devrait sceller le second plan de renflouement - de l'ordre de 100 milliards d'euros - en renvoyant le détail aux ministres.

Bettencourt aurait oublié ses derniers investissements.


Liliane Bettencourt ne souvient pas avoir investi 143 millions d'euros dans une société de jeux en ligne. Crédits photo : Mélanie Frey/Le Figaro Magazine
Liliane Bettencourt ne souvient pas avoir investi 143 millions d'euros dans une société de jeux en ligne. 
 
Lors d'une audition avec le juge des tutelles révélée par Le Point, l'héritière de l'Oréal affirme ne pas connaître Stéphane Courbit. Pourtant la milliardaire a acquis 20% d'une société de l'homme d'affaires.
 
Liliane Bettencourt ne se souvient de rien. D'après le procès-verbal de l'audition, le 11 juillet, de l'héritière de L'Oréal, document que s'est procuré Le Point, Liliane Bettencourt ne se rappelle pas des investissements faits en son nom. Aucun souvenir de l'accord que la milliardaire de 88 ans a scellé en janvier 2010 avec Stéphane Courbit, puissant homme d'affaires et importateur de la téléréalité en France. Elle s'était engagée à investir 143 millions d'euros dans Lov Group Invest (LGI), la société de paris en ligne de Stéphane Courbit.
«Vous souvenez-vous de l'investissement d'une grosse somme d'argent récemment ?», lui demande Stéphanie Kass-Danno, la juge, citée par l'hebdomadaire. «Non, je n'ai pas de grosses sommes d'argent à investir», répond Liliane Bettencourt.
Sa fille, elle, s'en souvient. C'est à cause de cette affaire qu'elle a demandé la révocation du mandat de protection de Pascal Wilhelm, chargé de l'aider à gérer sa fortune, et donc que Liliane Bettencourt a été entendue le 11 juillet. Françoise Meyers était sortie des ses gonds quand elle avait appris le projet d'investissement. Elle estimait que sa mère avait été «instrumentalisée» par son protecteur. Pascal Wilhelm est aussi l'avocat de Stéphane Courbit. Elle le suspecte de jouer un double jeu.

«Connaissez-vous M. Courbit ?»

Zone euro : Londres ne participera pas au sauvetage.


Le premier ministre britannique David Cameron.
Le premier ministre britannique David Cameron.
 
Londres ne veut pas participer au sommet crucial ce jeudi mais prône une plus grande intégration fiscale au sein de la zone euro. L'opposition travailliste dénonce cet attentisme au plus fort d'une crise historique.
 
Pas un penny pour la Grèce et la zone euro. À quelques heures d'un sommet européen des chefs d'État et de gouvernement crucial pour l'avenir de la zone euro, Londres a réaffirmé qu'elle ne prendra pas part à la solution qui sera adoptée, quelle qu'elle soit.
Le gouvernement britannique ne nie cependant pas la gravité de la situation. «Je suis très inquiet», a déclaré le ministre britannique des Finances George Osborne au Financial Times paru ce jeudi. La situation de la zone euro représente une menace pour la situation économique déjà difficile du Royaume-Uni, a-t-il expliqué. Dans le pire des cas, «les évènements à venir pourraient être aussi dommageables que la crise de 2008», lorsque les États-Unis avaient abandonné la banque Lehman Brothers à son sort, précipitant la crise financière.

Paris et Berlin s'entendent avant le sommet sur l'euro.


Angela Merkel a reçu Nicolas Sarkozy à Berlin à la veille d'un sommet des chefs d'Etats européens.
Angela Merkel a reçu Nicolas Sarkozy à Berlin à la veille d'un sommet des chefs d'Etats européens. 
 
Alors que débutera à 13 heures, un sommet crucial pour la zone euro sur le second plan d'aide à la Grèce , Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont trouvé cette nuit à une «position commune». Sans en dévoiler les détails.
 
Un premier soulagement est perceptible, ce jeudi matin dans la zone euro, à quelques heures de la réunion des chefs d'Etat européens, à 13 heures, qui doit permettre de jeter les bases du sauvetage de la Grèce. En effet, au terme d'une rencontre marathon de plus de sept heures qui s'est achevée dans la nuit à Berlin, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont mis d'accord sur une «position commune». Le patron de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a rejoint le président français et la chancelière allemande, tard dans la soirée, il s'est joint aux discussions.

Pas de taxe sur les banques dans le plan européen:

Vers un défaut de paiement partiel de la Grèce.



D'après les projets de conclusion du sommet européen, les conditions de prêts à la Grèce seraient allégées. L'idée de taxe bancaire a été abandonnée.

Les dirigeants européens ont rendez-vous ce jeudi après-midi pour enrayer la contagion de la crise. Les conditions des prêts déjà accordés à la Grèce, mais aussi à l'Irlande et au Portugal, seraient allégées. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans «au minimum» la durée des emprunts. Le taux d'intérêt réclamé serait également abaissé de 4,5 à 3,5%.
La question de la participation du secteur privé au deuxième plan d'aide à la Grèce aurait également été réglée. Les banques proposeraient en effet l'échange de dettes grecque venant à échéance jusqu'à fin 2019 contre des obligations à 30 ans. Ce mécanisme donne plus de temps à Athènes pour rembourser ses prêts. L'opération laisserait 71 milliards d'euros du second plan d'aide pour la Grèce à financer par la zone euro et le FMI. Ce plan résulterait «pratiquement certainement» dans un défaut sélectif de la Grèce, est-il précisé.
L'accord trouvé entre la France et l'Allemagne dans la nuit de mercredi à jeudi devait servir de base aux négociations. Bien que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel soient restés silencieux sur le contenu de leur accord, des informations ont commencé à filtrer en fin de matinée.

mercredi 20 juillet 2011

L'euro en hausse face au dollar .

L'euro s'appréciait face au dollar mercredi, à la veille d'un sommet extraordinaire des dirigeants de la zone euro que le marché espère voir déboucher sur l'adoption de mesures concrètes pour contenir la crise de la dette.
Vers 21H00 GMT (23H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,4212 dollar contre 1,4150 dollar mardi à la même heure. L'euro reculait légèrement face à la devise nippone à 111,94 yens contre 112,11 yens la veille.
Le dollar reculait face au yen à 78,77 yens contre 79,21 yens mardi.

Nouveau rebond à la Bourse de Paris .



Les marchés poursuivent sur leur lancée ce mercredi. Le Cac 40 affiche un gain de 1,61% à 3754,60 points. Les investisseurs semblent rassurés avant le sommet européen.

Les 3700 points étaient dans le viseur des investisseurs de la Bourse de Paris ce mercredi. Ils ont été dépassés dès les premiers échanges. A la clôture, le Cac affiche un nouveau gain de 1,61% à 3754,60 points. Hier, la place parisienne a vait déjà réussi à remonter la pente, clôturant sur une hausse de 1,21 %, à 3694 points.
Les autres grandes places européennes avancent à l'unisson. La Bourse de Londres est également en hausse, les Bourses de Madrid et de Milan étant les plus actives avec des gains de 3% chacune. A Londres, l'indice Footsie-100 gagne 1,1 % à 5853,82 points, en milieu de séance ainsi que l'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort qui avance de 0,40 % à 7221,36 points.
Les opérateurs sont encouragés par la bonne tenue des marchés américains, portés par les avancées des négociations parlementaires aux États-Unis concernant le relèvement du plafond de la dette. Le président Barack Obama a pour la première fois fait état de « progrès » dans ce débat, ajoutant que le nouveau plan du Sénat, présenté mardi, était « conforme » à son approche. Le président souligne cependant qu'il « ne reste plus beaucoup de temps » avant la date butoir du 2 août pour éviter un défaut de paiement. Wall Street a également été rassurée par de bons indicateurs et des résultats industriels meilleurs que prévu. Les marchés asiatiques envoyaient aussi ce matin des signaux positifs.

Airbus reconquiert American Airlines grâce à l'A320 Neo.


Airbus s'est engagé à livrer 260 avions à American Airlines entre 2013 et 2022.
Airbus s'est engagé à livrer 260 avions à American Airlines entre 2013 et 2022.
 
La compagnie aérienne passe une commande historique comprenant 260 appareils alors que sa flotte ne comprenait plus aucun Airbus depuis 2009. Boeing est devancé avec seulement 200 appareils.
 
Les espoirs français d'une commande considérable d'Airbus par American Airlines avaient commencé à se faire sentir le 30 juin dernier. Un article du Wall Street Journal annonçait en effet une commande a priori imminente de 250 appareils de l'avionneur européen par la troisième compagnie mondiale du secteur aérien.*
Ces espérances n'ont pas été déçues. L'annonce officielle est tombée : American Airlines passe commande de 460 avions dont 260 Airbus A320 et 200 Boeing 737. Il s'agit là d'un contrat record dans l'histoire de l'aviation d'après AMR. Mieux, quelques 365 options sur des appareils Airbus contre 100 pour ceux de Boeing ont été posées. C'est un revirement de situation favorable à Airbus puisque la flotte de la compagnie américaine ne comptait plus aucun avion européen depuis 2009. «Airbus pénètre un client pur Boeing, il y a un ‘mix' A320 et A320 Neo, ce qui répond au risque de cannibalisation entre ces deux appareils», a commenté Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities.
Les options concernent des livraisons à l'horizon 2025, tandis que les commandes déjà confirmées seront effectuées d'ici deux à onze ans. Pour l'heure, Airbus continue sur sa lancée du salon du Bourget. En effet, en juin, deux commandes historiques avaient déjà été conclues: la compagnie malaisienne Air Asia passait contrat pour 200 exemplaires de l'A320 Neo -pour un montant total de 18,2 milliards de dollars- tandis que l'indienne IndiGo en sollicitait 150 autres.

L'A320 Neo grapille des parts au 737 NG:

Airbus à l'assaut du marché historique de Boeing .



Les compagnies américaines aux flottes vieillissantes s'équipent d'avions moins gourmands en carburant. De bonne augure pour Airbus avec son appareil A320 NEO.

Airbus, qui vient de remporter une formidable victoire avec le contrat American Airlines, a une opportunité historique de conquérir de nouveaux clients américains avec son appareil A 320 NEO. Les compagnies américaines s'apprêtent en effet à déclencher une vague de commandes géantes pour renouveler leur flotte.
Comme American Airlines, le groupe Delta ainsi que United fusionné avec Continental sont équipées de flottes vieillissantes, en particulier sur le segment des court et moyen-courriers. Les appareils d'ancienne génération gourmands en carburant et de plus en plus chers à entretenir (DC 8, Fokker 100, MD 80, Boeing 737- 300, 400 et 500 mais aussi B 757 et 767, etc.) vont bientôt être mis à la retraite. Les experts aéronautiques estiment que 5000 appareils de ce type seront remplacés à court terme, dont 70 % sont en service aux États-Unis. «Sur ce total, 820 appareils ont plus de 25 ans et 4400 plus de 15 ans. Ce qui laisse présager un pic de commandes aux États-Unis qui générera un pic de livraisons en 2016», souligne un porte-parole d'Airbus à Toulouse.

La hausse des taux ne dissuade pas les emprunteurs .

Le nombre de crédits immobiliers a continué à augmenter au premier semestre.


Contre toute attente, l'engouement des Français pour la pierre ne s'est pas vraiment démenti au premier semestre. Après l'euphorie de 2010, la hausse des prix et la remontée des taux des crédits, le marché immobilier est resté dynamique. En dépit d'un fléchissement au deuxième trimestre, la production des prêts à l'habitat a ainsi progressé de 17,5 % en glissement annuel, selon l'étude de l'Observatoire crédit logement/CSA.
«La demande ne semble pas avoir réagi à la remontée des taux», constate Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université de Paris-X-Nanterre, qui a dirigé l'étude. Pourtant, les taux des crédits grimpent depuis novembre 2010. «Après avoir augmenté de 0,1 % par mois entre novembre 2010 et fin mars, ils ont progressé de 0,5 % par mois au second trimestre.» Résultat, les taux sont passés de 3,22 % (hors assurance) en moyenne en octobre 2010 à 3,9 % fin juin, retrouvant leur niveau de septembre 2009 ou «encore de l'été 2006, lorsque le marché était en pleine expansion».
Pour les emprunteurs, ce changement n'est plus indolore. Pour un prêt de 200.000 euros sur vingt ans, la mensualité est passée de 1160 euros en octobre 2010 (avec un taux de 3,5 % hors assurance) à 1244 euros aujourd'hui (avec un taux de 4,3 %) selon empruntis.com.

Allongement des durées d'emprunt :

Nouveau retard de deux ans pour l'EPR de Flamanville.


Le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville.
Le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville.
 
 EDF a annoncé un surcoût du chantier du réacteur dont le devis total s'élève à présent à 6 milliards d'euros.
 
Deux ans de retard supplémentaires et un surcoût d'environ 1 milliard d'euros pour le réacteur nucléaire EPR en chantier à Flamanville. C'est ce qu'a annoncé mercredi Hervé Machenaud, directeur exécutif d'EDF chargé de la production. Le devis du premier réacteur de troisième génération construit en France s'élève désormais à 6 milliards d'euros, contre 3,3 milliards au départ.
L'accident mortel survenu le 24 janvier sur le chantier l'a paralysé pendant neuf semaines, le temps de l'enquête. Mais il a entraîné un retard estimé par EDF à cinq mois, en raison de la mise en place de nouvelles procédures de sécurité. Les intempéries ont allongé le calendrier de deux mois supplémentaires. Il s'agit de deux exemples de retard parmi d'autres, examinés lors d'une «revue d'avancement» qui a réuni le 11 juillet les neuf principales entreprises impliquées sur ce chantier hors norme.

Généralistes : vers une prime à la performance de 9000 euros.


Claude Leicher (à droite) , président de MG France, Michel Chassang (au centre) , présidentde la CSMF, et Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Assurance-maladie, mercredi à Paris.
Claude Leicher (à droite) , président de MG France, Michel Chassang (au centre) , présidentde la CSMF, et Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Assurance-maladie, mercredi à Paris. 
 
Médecins et Assurance-maladie devaient boucler mercredi soir la convention des cinq prochaines années.
 
Fixer les règles du jeu entre médecins libéraux et Assurance-maladie pour les cinq ans à venir. Lutter contre les déserts médicaux et les dépassements d'honoraires. Favoriser la prévention et la qualité des soins. «Remettre à niveau» les spécialités les moins payées. Le tout en maîtrisant les dépenses… Avec de tels enjeux - et la théâtralisation qui va avec -, il n'était pas étonnant que l'ultime séance de négociation se poursuive tard mercredi soir entre syndicats médicaux et «Sécu», après une journée entière de discussions.